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l'autre LIVRE

Alain QUELLA-VILLéGER

Planète Loti

de Alain QUELLA-VILLéGER

Mémoires d’institution (MAGELLAN & CIE) | Paru le 16/10/2023 | 24,00 €

‘‘ Phénomène’’ ! Ainsi Pierre Loti (1850-1923) fut-il surnommé par l’un de ses confrères de l’Académie française. C’est ce phénomène Loti que le présent ouvrage souhaite faire (re)-découvrir : auteur de récits de voyage, de romans au large succès international et personnage hors norme, fantasque, médiatique. Un Loti toujours actuel.
Autour de cet officier de marine, éternel nomade, grand séducteur, organisateur de fêtes somptueuses dans une maison spectaculaire, se développa un véritable mythe. Lors de ses funérailles nationales, certains ont cru perdre en lui « notre dernier écrivain mondial ». Ne fut-il pas proposé pour le prix Nobel de littérature ?

L’auteur : Né à Rochefort comme son héros, agrégé d’histoire et chercheur-associé des universités de Nantes et de La Rochelle, Alain Quella-Villéger se consaccre aux récits de voyage, à l’exotisme et à l’histoire coloniale. Spécialiste de Pierre Loti, il a publié avec Bruno Vercier, le Journal intime inédit de Loti (Les Indes savantes). Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, et a notamment réuni une dizaine d’anthologies aux éditions Omnibus (Indochine, Istanbul, Polynésie, Balkans...). Il est aussi scénariste ou conseiller scientifique pour des films consacrés à Pierre Loti, Jean-Richard Bloch et René Caillié.

Les Derniers Jours de Pékin

de Pierre LOTI

Les explorateurs (MAGELLAN & CIE) | Paru le 31/03/2021 | 12,00 €

"Pékin ne s’annonce pas, m’explique mon nouveau compagnon d’étape, Pékin vous saisit ; quand on l’aperçoit c’est qu’on y est."
En 1900, les membres de la société secrète chinoise du Yihetuan, « Poings de justice et de concorde », surnommés « Boxers », se soulèvent contre la présence étrangère. Les puissances coloniales, présentes en Chine depuis la guerre de l’Opium de 1840, réagissent aussitôt, obligeant l’impératrice douairière Cixi à s’enfuir de Pékin.
Voyageur sans pareil autour du monde, Pierre Loti (1850-1923), marin en mission, est témoin de cette répression. Il traverse les campagnes pour se rendre à Pékin où il fait deux séjours en 1900 et en 1901. Au sein de cette « Babel inouïe », il en profite pour découvrir une partie de la Chine jusque-là inconnue de l’Occident. Pour la première fois, ces lieux sacrés, temples, palais, jardins somptueux et énigmatiques, dévoilent leurs secrets. Entre l’horreur de la guerre et la splendeur de l’architecture chinoise, Pierre Loti contemple et admire des trésors longtemps ignorés : le temple du Ciel, la Cité interdite, le temple des Lamas, les fabuleux tombeaux des empereurs de Chine… et constate qu’une civilisation disparaît sous ses yeux.
Édition critique établie par Gaultier Roux. Nouvelle édition revue et enrichie de nombreuses photographies d'époque.

Séoul

de Pierre LOTI

Heureux qui comme… (MAGELLAN & CIE) | Paru le 11/05/2020 | 7,00 €

« À la splendeur de juin, qui est là-bas rayonnante et limpide plus encore que chez nous, je me souviens de m’être posé pour quelques jours dans une maisonnette, à Séoul, devant le palais de l’empereur de Corée, juste en face de la grande porte. Dès l’aube – naturellement très hâtive à cette saison –, des sonneries de trompettes me réveillaient, et c’était la relève matinale de la garde. »

Le Figaro annonce ainsi en 1903 le texte de Pierre Loti et sa description de Séoul : « De belles pages qu’on va lire, l’attachante vision, à la fois pittoresque, pleine de couleurs et de vie de ce coin d’Extrême-Orient. » Ce reportage a formé un chapitre du récit-roman La Troisième Jeunesse de Madame Prune, paru deux ans plus tard en 1905. Bref et peu connu, il prend une place méritée aux côtés des témoignages documentés de visiteurs plus savants venus à la même époque en Corée.

Texte intégral

Rochefort

de Alain QUELLA-VILLéGER

Pour l'amour de (MAGELLAN & CIE) | Paru le 30/06/2017 | 10,00 €

« Au sujet de sa ville natale, Jacques Chardonne avait en 1938 inventé la formule, sinon le concept, de “Bonheur de Barbezieux”. Existe-t-il un bonheur de Rochefort ? Question posée à chacun de mes retours.
Ville neuve depuis Louis XIV, ville hardie voulant faire l’histoire, Rochefort n’a jamais été une petite ville, “une de ces cités endormies qui font pitié aux Parisiens”, selon le même Chardonne. Non, Rochefort s’est immédiatement voulue ville-monde, point au sens moderne de grande métropole capable de dicter ses caprices spéculatifs, mais en qualité de port d’où les hommes partirent à la découverte du globe, à la conquête des espérances de savoirs nouveaux et des rêves les plus fous. »

Notes d’une voyageuse en Turquie

de MARCELLE TINAYRE

Altérités (TURQUOISE) | Paru le 01/04/2014 | 18,00 €

1909, Constantinople. L’Empire ottoman est en crise, deux camps s’opposent : les révolutionnaires jeunes-turcs progressistes ; les islamistes contre-révolutionnaires. Marcelle Tinayre devient alors le ­témoin privilégié de ces affrontements.

Ces violents bouleversements, au terme desquels le sultan Abdülhamit II sera déposé, permettent également à l’auteure de tracer le portrait d’une société en mutation. La romancière entre dans les harems, assiste à des mariages, visite des hôpitaux, des écoles. Ce qu’elle découvre devient la matière sensible de ses écrits. Marcelle Tinayre excelle dans la représentation imagée, où tous ses sens sont en éveil, avec une simplicité et un naturel qui lui sont propres.

Grâce à cette proximité et à cette empathie offerte, confiantes, les femmes turques lèvent le voile sur leur quotidien d’épouse, de mère ou de fille. Certaines lui confient même leurs espérances, comme si la révolution n’était pas qu’une chimère, que la chute du sultan ­ouvrait une nouvelle ère d’émancipation.

 

Marcelle TINAYRE naît à Tulle le 8 octobre 1870. Elle connaît son heure de gloire à la Belle Époque avec des romans féministes, se mêle alors aux milieux littéraires, artistiques et scientifiques en vue, où elle rencontre nombre de personnalités de l’époque. Marcelle Tinayre, cofondatrice du prix Fémina, devient célèbre.
En 1908, elle refuse la Légion d’honneur prétextant qu’une féministe comme elle ne porterait pas une décoration aussi militaire, décoration qui la ferait passer pour une cantinière de la guerre de 1870. Ce refus entraîne une cabale à son ­encontre et une campagne de dénigrement misogyne.
Marcelle Tinayre préfère s’éloigner, et décide de partir pour la Turquie alors en pleine révolution jeune-turque. Elle en ­revient avec ces Notes d’une voyageuse en Turquie où elle ­décrit la situation des femmes turques. Elle meurt le 23 août 1948 à Grosrouvre (Yvelines).