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l'autre LIVRE

Actualités

salon de printemps 2025

Le Printemps, c'est bientôt,

le Salon de l'Autre Livre aussi

les 4, 5, 6 avril

au Palais de la Femme 94 rue de Charonne à Paris

l'édition en liberté hors des sentiers battus...

Le Printemps en Belgique, c'est encore plus tôt

La Foire du Livre de Bruxelles

du 13 au 16 mars

avec la participation de L'Autre Livre

 

Dans Actualitté du 26 février 2025

 

L’Autre Livre : trois jours pour célébrer l’édition indépendante

 

Autrelivre2025 – Chaque printemps et chaque automne, un rendez-vous incontournable rassemble à Paris une mosaïque d’éditeurs engagés. Du 4 au 6 avril 2025, le Salon L’Autre Livre investit le Palais de la Femme pour trois jours d’échanges, de découvertes et de rencontres autour de la bibliodiversité. Un événement à ne pas manquer pour celles et ceux en quête d’horizons littéraires neufs.

 

 

Depuis plus de vingt ans, L’Autre Livre incarne un espace d’expression pour les éditeurs indépendants, loin des logiques dominantes du marché. Créée en 2002 sous forme associative, cette structure fédère aujourd’hui environ deux cents maisons venues de France et d’ailleurs. Derrière cette initiative, une volonté forte : défendre une production éditoriale affranchie des impératifs commerciaux qui régissent l’industrie du livre.

Un panorama hors des sentiers battus

Romans, essais, poésie, albums graphiques, ouvrages d’art ou polars, la diversité de la production mise en avant dans ce salon traduit une exigence commune : proposer des livres audacieux, qui ne se conforment pas aux diktats des tendances.

 

Derrière chaque stand, des maisons d’édition façonnées par la passion et l’exigence d’un travail artisanal, bien loin de la standardisation qui marque souvent les grandes enseignes. « Vous ne nous avez pas vus, pas lus ? Nous représentons pourtant 90 % de l’édition en France. Notre étendard : la bibliodiversité et la liberté ! Venez nous découvrir lors du Salon L’Autre Livre en avril 2025 au Palais de la Femme », clament l'organisation.

Au fil des éditions, cet événement est devenu un lieu de dialogue privilégié entre créateurs et lecteurs. Dans un contexte où la concentration du marché restreint les marges de manœuvre des petites structures, cet espace offre une vitrine essentielle à ceux qui défendent une autre vision de l’édition.

En dehors de ces rendez-vous biannuels, L’Autre Livre anime également un espace de rencontre et de diffusion en plein cœur du Quartier Latin, au 13 rue de l’École Polytechnique.

 

Pour les maisons participantes, rejoindre L’Autre Livre ne se résume pas à un simple gain de visibilité. C’est aussi une manière de revendiquer une liberté essentielle : celle de publier sans subir les pressions des logiques industrielles. Dans cet esprit, le salon n’est pas qu’une simple foire du livre, mais un acte militant en faveur de la pluralité des voix.

Du 4 au 6 avril 2025, les allées du Palais de la Femme résonneront à nouveau des échanges entre passionnés, curieux et professionnels du livre. Un moment suspendu, où l’édition se découvre loin des sentiers battus et où chaque lecteur, en poussant la porte, devient à son tour un acteur de la bibliodiversité.

Et cette année, l'affiche a été réalisée par Loustal, mais nous y reviendrons...

 

 

 

Réduire les frais de port du livre pour les libraires : une mesure incomplète

 

 

Francis Combes, président de l’association l’Autre livre, représentant des éditeurs indépendants, revient sur les déclarations de la ministre de la Culture. Des frais de port revus pour les libraires, afin de les aider dans la vente par correspondance, tout cela est bien beau. Mais quid des éditeurs?? Francis Combes pose ici quelques questions évidentes.

 


Dans un entretien qu’elle vient de donner à la chaîne LCI, ce, lundi 2 novembre, Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Culture a déclaré : «?Nous avons obtenu que les tarifs postaux des libraires soient considérablement diminués. C’est très attendu et très demandé?», a-t-elle indiqué. Et elle a ajouté : «?Là, nous allons diviser les tarifs postaux d’envoi des livres par trois ou quatre. Ça dépendra des envois, si vous en achetez un ou dix. [...] »  
  
Nous nous réjouissons bien sûr de cette annonce. Elle rejoint une revendication que notre association porte depuis plus de dix ans et que nous avons réitérée dans le Plan d’urgence pour le livre que nous avions remis à la ministre. Si cette annonce est suivie de mesures concrètes permettant son application, cela constituerait une très bonne nouvelle pour le livre et la culture dans cette période où celles-ci sont rares.

Néanmoins plusieurs questions se posent;

Est-il envisagé de n’en faire qu’une mesure provisoire qui ne vaudrait que pour la période du confinement?? Ce serait évidemment assez incompréhensible, car la question posée par le niveau exorbitant des tarifs postaux appliqués aux livres n’est pas un problème conjoncturel, mais un problème de fond touchant à l’exercice de nos professions et à la vie du livre.

Cette mesure sera-t-elle réservée aux seuls libraires ou pourra-t-elle bénéficier à tous les acteurs de la chaîne du livre?? C’est évidemment ce que nous demandons?; le poids des dépenses postales dans le budget de quelque 200 maisons d’édition indépendante que nous représentons est considérable et parfois même les étrangle.

En fait, cette mesure ne doit pas concerner tel ou tel acteur de la filière, mais l’objet livre lui-même, que l’on soit auteur, éditeur, libraire, bibliothécaire ou particulier. C’est impératif si on veut aider à la circulation des livres et à leur promotion.

Enfin, nous avons bien sûr besoin d’en savoir plus sur le détail de la mesure annoncée : montant des tarifs envisagés, conditions de la dégressivité, délais de mise en œuvre.

Nous espérons recevoir très vite des précisions.


NDLR : Une éditrice qui propose des ouvrages adaptés nous écrivait récemment, «?dépitée par cette mesure?», pour en souligner cette incohérence. «?Les tarifs postaux augmentent encore en janvier. Donc les petits éditeurs indépendants sont et restent les dindons de la farce, car peu présents ou absents dans les librairies. Un tarif postal moindre pour tous les métiers du livre serait plus équitable?!?»

Et d’ajouter : «?Fatiguée des 2 poids 2 mesures?! Les tarifs sont 1/3 moins cher pour envoyer mon livre en Belgique qu’en France, pourquoi promouvoir la culture à l’étranger?? Commençons par défendre notre culture locale et les petits entrepreneurs. Pourquoi ne pas donner la parole aux petits éditeurs?? Comment faire mon métier et défendre les artistes de ma maison sans être étranglée par la poste, le confinement, la non-visibilité, etc. ?

crédit photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

Source : Actualitté

l’autre LIVRE prend ses quartiers

Les 17 et 18 mai 2019, de 14 à 21 heures rue de l’École Polytechnique, 75005 Paris, 

l’autre LIVRE a pris ses quartiers

Rencontres, lectures, dédicaces dans la rue pour découvrir l’édition indépendante autrement