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l'autre LIVRE

Anne-Marie DERESE

Rose

de Patricia RYCKEWAERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/06/2021 | 18,00 €

« Patricia Ryckewaert se glisse dans le corps de Rose pour nous la donner avec sa chair blessée et son âme vierge, elle nous transporte dans cet amour qui fait grésiller les tendresses, répare les plaies et donne à l’extase des voiles brillants de lumière. » (Anne-Marie Derèse)

Elle est à la rosée du monde

Rose

à broder de l'amour et à ourler du désir sur l'étoffe des jours froids et sur la peau des hommes

au premier matin qui s’ouvre à la lumière et aux regards ébahis, là, à écarter les voiles de brume

au surgissement de la vie dans le moindre frottement dans la moindre succion des bouches après le cri.

Elle est là à l'éclosion de toute chose

dans ce qui est à naître et appelle à être dit

au déploiement des ailes dans la force du souffle et le murmure des anges.

Elle est là à aimer ce qui vient et n'en finit pas d’éclore.

La Belle me hante

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 18,00 €

La magnifique poète Anne-Marie Derèse nous capture et nous captive. par ses mots ardents offerts en cascade, sarabande sans fin dont elle se veut l’ouvrière enchantée.
La dame brune nous chante sa chanson telle une fée de la nuit penchée sur le berceau des belles.
Elle dit leurs songes en un beau poème nuptial et incantatoire avec toute la ferveur d’une prière à celles qui la hantent, elle est la belle, elle est aussi la bête.
Elle nous hante Anne-Marie, la magicienne noire, ses paroles de feu, ses délires, son vertige en elle et à jamais, elle nous transporte vers ces pays magiques et indicibles, ceux où la poésie fait escale un jour, ou peut-être pour toujours, en un exil volontaire.
La richesse du verbe nous emporte dans un voyage envoûtant aux sortilèges impérissables qui nous poursuivent et nous captivent à jamais.
La belle nous hante et ne cesse jamais de nous hanter jusqu’au bout de ses mots.
Anne-Marie Derèse les change, ces paroles, en prophéties leur accorde une puissance divinatoire, son imagination la fait visionnaire, elle ensorcelle ce recueil, brasse les mots, les pétrit commme une pâte à lever, ils sortent transfigurés, ils sont matière vivante, c’est l’apanage des plus grands conteurs.
Des plus grands poètes.
Anne-Marie Derèse est de celles-là.

(Extrait de la préface d'Anne-Michèle Hamesse)

Carnets de Ranggen

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €

Philippe Leuckx a le verbe nomade, il nous conduit dans le mystère de chemins invisibles. Il nous donne à voir, à sentir, à rêver.Une émotion se lève dans les hautes herbes de la mémoire. Mais le soir est-il si sûr ? On ressent une inquiétude malgré l’oiseau si présent, une difficulté à recevoir les séductions de la nature. Le poète est sans force devant la langue de la montagne. L’enfance revient vers lui avec ce père, ce géant qui ensemence ses souvenirs, porte l’immense bleu entre ses mains. Philippe Leuckx se fait humble (une belle humilité) devant l’immense beauté, son âme est frémissante, il avale les cieux dans une caresse de langue et de verbe. Les voix qui se glissent dans la saison dorée le délivrent, lui ouvrent des instants de fraîcheur on ose à peine nommer le jour. Souvent ces voix reviennent vers lui pour lui murmurer des messages légers, des voix simples et sages venues de l’autre côté des miroirs.

Il parle de la fidélité du ciel qui se souviendra de nous.

LA VALLEE DES EPICES

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Anne-Marie Derèse peut paraître excessive. C'est qu'elle est poétesse des âpretés. Lyrique, elle veut nous communiquer les émotions qui l'animent à mesure qu'elles s'impriment dans le texte. Héroïque, elle trouve son apaisement dans des paroxysmes dont elle nous tend le miroir intime. A travers l'oxymore, elle cultive l'intensité. Elle veut mordre dans le fruit, fût-il défendu, que s'en dégoupille le jus, vie et mort voluptueusement. Dans l'orange amère, elle nous invite à la douceur étrange. Elle convoque un homme à la célébration de la morte, qu'il sombre dans la tentation de la rejoindre, qu'il s'en fasse l'ombre à force de vouloir y faire corps. Prêtresse, la poétesse frôle le fantastique. Plus que jamais mystérieuse, sa plume, retrempée dans l'urne nocturne, nous invite à partager avec elle sa crypte dans l'addiction à la Tentation. Son écriture nous conte la volupté des blessures qui fascinent un cœur, Orphée féminin.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

 

LE MIROIR AUX ALLUMETTES

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Dans son pays, Le miroir aux allumettes, Pascal Feyaerts parle une langue étrangère. Il renverse l’oreille des phrases pour nous surprendre. Des citations qui vont de soi, brusquement se transforment, bousculent notre mémoire pour nous poser une autre interrogation : Comment tirer le bon grain de l’ivresse et le ton est donné. Pourquoi ne pas s’asseoir à la même fable ? Feyaerts donne à ses écrits une tournure étonnante, il accroche la poésie au passage avec une musicalité qui n’appartient qu’à lui. Il faut entrer dans le poème avec nos propres sensations, se l’attribuer, le faire nôtre, le transformer en nous-mêmes. Il faut marcher à reculons sur les ailes du temps, se laisser dévorer par le ciel cannibale et surtout ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse : C’est à reculons que j’avance. Mes pas sont ceux d’un homme dont l’ombre boitille et c’est en vain que j’essaie de ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse.

La poésie de Pascal Feyaerts a la souplesse d’un vent léger, il ouvre avec respect les portes de l’espace et son rêve a des ailes, il plane dans l’apesanteur. Ses songes ont des éclats d’argent, des intimités de voile et de soie, une femme s’ouvre avec une lenteur voluptueuse comme une fleur sous le soleil de mai. Il ose exister entouré du symbole du blanc. Ses poèmes ont le charme étonnant de ce va-et-vient entre le sublime et ce noir chemin qu’il faut suivre heure après heure, entre le doute et la foi, entre le silence et le cri, entre l’amer et le miel. Entre un amour ancien et l’espoir qui renaît...

(Extrait de la préface d’Anne-Marie Derèse)