Le Café est brûlant
D’une certaine façon, cet ancien kiosquier bordelais, perpétue la discrète tradition des poètes du peuple, celle qu’Alphonse Viollet, dans un ouvrage éponyme édité en 1846 (Librairie Française et Étrangère, Paris, Place de la Made-leine), se proposait d’illustrer. Il forçait alors la postérité de Lebreton Théodore (ouvrier imprimeur), de Beuzeville (potier d’étain), de Poney Louis-Charles (maçon), de Lapointe Savinien (cordonnier), de Germigny Paul (tonnelier), de Jasmin Jacques (coiffeur), ou de Pélabon Louis (ouvrier voilier).
Tous auraient pu être ses pairs. Ils auront, tout au moins, rempli cette fonction psychanalytique du père qui est de lire le monde, d’en rendre la complexité accessible à ses légataires.
Beaucoup auraient pu être de ses amis, car Pedro Carmona s’abandonne opportunément à la tentation de la rencontre. Elle n’est jamais fortuite, parce qu’elle est de celle qui compte. Et il en rend compte...
Pedro CARMONA (Bordeaux, 1952)
Poète bordelais, fils de réfugiés républicains espagnols, il a commencé par collaborer à diverses revues de poésie francophone. Par la suite, il a publié une quinzaine de plaquettes en auto-édition, puis trois recueils chez L'Harmattan.
Fiche technique
Prix éditeur : 14,00 €
Collection : hors collection
Éditeur : ABORDO
EAN : 9791092965223
ISBN : 979-10-92965-22-3
Parution :
Façonnage : carré/collé
Poids : 95g
Pagination : 70 pages