Connexion

l'autre LIVRE

Recherche

87 résultats

A travers tout

de Mathias RICHARD

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 15/09/2022 | 30,00 €

Pendant presque six ans à Marseille (de 2014 à fin 2019), Mathias Richard a créé À travers tout, livre-somme testament qu'il définit comme son « grand œuvre en poésie ».

Une démarche totale, textuelle, vocale, performative, existentielle.

« J'essaie de fabriquer une drogue très spéciale qui utilise les mots comme conduit. »

À travers : toutes sortes d'épreuves, de situations, de sentiments, états, rencontres, sensations, pensées ; et toutes sortes de formes (explosion de formes, de procédés formels). À travers la vie et (presque) la mort. Ce sont les reliquats d'une existence, des textes arrachés à la difficulté de survivre, à l'expérience d'être un animal vivant, pensant, sentant. Les traces d'une traversée. En perpétuelle adaptation, transformation, réinvention. Chaosmose.

Ce livre fait tenir, coexister, plein de choses différentes ensemble. Une chose et son « contraire ».

On y trouve des syntextes et sursyntextes, des prenssées, des mots-pivots, de la Poetry Body Music, des équations de pensée (causecades), des textes de liste, des partitions, des french poems, des textes pour la performance, des incantations à crier, des confidences chuchotées, de la poésie sonore pour danser, et même des chansons ! Écriture pour l'œil et écriture pour l'oreille. Écriture mentale, écriture corporelle. Combinaisons.

Ces textes ont donné lieu à des performances, des publications, des vidéos et émissions de radios, dans une dizaine de pays. Ils sont de véritables adresses à l'autre, aux autres. On sent chez Mathias Richard le désir de s'adresser à chaque être humain.

Chemins d'Eden

de jacques BROU

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 15/09/2022 | 20,00 €

Adam et Eve chassés d’Eden, jetés sur des chemins qui ne mènent nulle part. Adam l’enfant et Eve la vieille : à chaque carrefour, ils risquent de se perdre plus radicalement encore, s’enfonçant parfois dans des territoires presque entièrement gagnés par la laideur et l’abrutissement. Au cours de leur errance, ils n’ont pas trop de leurs deux têtes pour trouver leur route. Car, quand ils ne peuvent plus progresser par la marche, c’est par le rêve ou la pensée qu’ils fuient, échafaudant ces longs rêves-pensées, tissant et cousant ce flux continu de conscience et ces fragments de mémoire. Quant aux circonstances auxquelles ils cherchent à échapper, elles sont dessinées en creux par leurs paroles, leurs cris, leurs visions, en somme tout ce qui traverse et dévaste leurs crânes. Leur fuite rhapsodique est à rebours. Il ne s’agit à la fin pour eux que de « faire le mur à l’envers » pour retourner à Eden cultiver le jardin du père God. 

Rêve ou Crève

de Tristan FELIX

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 09/06/2022 | 15,00 €

Des crânes qui causent, des monstres, des marionnettes, des fantômes, Hiroshima, Nagasaki, un jardin colonial, des revenants de guerre, des restes d'animaux, un meurtre... et puis douze images en guise de décor : plus réelles, tu meurs ! Une sacrée troupe qu'on a débarquée de notre intimité ! Il faut bien rêver la mort pour pas crever. Il faut bien la crever à la force du poème.

(âme sensible mire-toi avant de t'abstenir bien droite, cuisses serrées bec cloué sur ta porte d'enfance caresse ton visage)

noces à Syracuse, noces

de Philippe THIREAU

Tinbad-fiction (TINBAD) | Paru le 05/05/2022 | 13,00 €

Assurdina, la belle sicilienne, trouve un papyrus, via Eolo, à Syracuse. Il conte l'histoire saisissante d'un Ulysse perdu dans le sein de la nymphe Calypso aux belles boucles. Tapi pour l'éternité au fond de la fontaine Aréthuse, il appelle les jeunes filles qui passent... non sans les avoir au préalable séduites sous l'enveloppe mortelle d'un beau pêcheur syracusain.

L'Histoire splendide

de Guillaume BASQUIN

Chant (TINBAD) | Paru le 10/03/2022 | 23,00 €

L´Histoire splendide est le titre d´un projet de livre abandonné d´Arthur Rimbaud. Dans une lettre du 16 avril 1874 dans laquelle Rimbaud faisait part à un communard exilé à Londres de son projet d´entreprendre un ouvrage en livraisons, avec ce titre. Le plus grand poète français, qui passait ses journées à Londres à lire et écrire au British Museum, avait tenu à préciser que ce livre serait écrit en anglais et que ce serait enfin « la véritable Histoire, littéralement et dans tous les sens ». Je me suis donc tenu à ce strict programme?: raconter de façon la plus polyphonique possible les dessous réels de l´Histoire, sur plus de quarante siècles, jusqu´à l´accident global des communications instantanées que fut la crise du coronavirus, tout en mélangeant les langues de façon babélienne. L´Histoire splendide est aussi le récit d´une créature, le narrateur du livre, qui refuse à tout prix la Terreur sanitaire née de la crise du Covid-19, bientôt muée en Terreur politique tout court.

Polaroids

de Alain MARC

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 08/03/2022 | 19,00 €

Le “polaroïd” est d’abord un concept. Écrire très près. Très près de l’objectif, très près du sexe, en érection. Moment très bref, aussi bref que l’orgasme. Écrire l’orgasme, l’obscène, l’immontrable et l’indicible. Écrire la vision, instantanée. Écrire la sueur, aussi, qui perle sur la peau. Fuir le mental et ne montrer que le corps, que son obscénité.

Où le polaroïd, remplacera le cliché photographique (et pornographique).

Un “cycle du sperme”, un “cycle de la pisse” et un “cycle de la merde” – à l’image des trois éléments de la matière sexuelle, se sont dessinés au fur et à mesure de la venue de ces polaroïds. D’autres cycles pourraient également se dégager. Bien que réellement présents, il a été décidé de laisser en l’état le cours naturel des choses, et de ne pas opérer de regroupement par parties. Le lecteur pourra laisser courir son imagination, et décider si tel ou tel polaroïd appartient à tel ou tel cycle. C’est le lecteur/regardeur qui finit l’œuvre (après Marcel Duchamp).

L’ouvrage est accompagné d’œuvres érotiques en couleurs du peintre Jean-Marc André recadrées par l’auteur.

Gombrowicz mentaliste

de Georges SEBBAG

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 04/11/2021 | 18,00 €

Georges Sebbag propose, dans son essai Gombrowicz mentaliste, un nouvel éclairage sur l’une des figures littéraires majeures du XXe siècle. L’écrivain polonais Witold Gombrowicz (1904-1969) a énoncé quelques intuitions fortes : mon moi est irréductible ; je parle en mon nom propre ; chaque moi est un cosmos qui exprime l’univers ; l’individu est menacé quand l’horizon humain est encombré par le grand nombre ; plus c’est intelligent, plus c’est savant, plus c’est bête ; à l’issue du duel à la grimace entre l’idéaliste et le matérialiste, ou du duel au pistolet entre l’analyste et le synthétiste, rien n’est tranché ; la patrie polonaise n’a pas su reconnaître le génie de sa partie juive. Un mentaliste est un voyant. Il peut résoudre, comme dans la fameuse série américaine The Mentalist, les crimes les plus affreux, les affaires les plus embrouillées. Gombrowicz a eu recours à un voyant dans son roman-feuilleton Les Envoûtés. Il a aussi fait montre d’extra-lucidité tout au long de sa vie et de ses écrits. Dès 1937, il indiqua comment les adultes cuculisaient les jeunes, leur fabriquaient une gueule ou les violaient par les oreilles. Il remplaça la lutte des classes par la lutte des âges. D’un côté, sex-appeal, beauté et immaturité ; d’un autre côté, intelligence, supériorité et maturité. Mais si les jeunes sont infériorisés par les adultes, à l’inverse, les Mûrs sont séduits par les Verts. Ce livre, où sont dépeintes les nombreuses facettes du romancier polonais, n’est pas un essai sur mais avec Gombrowicz. Georges Sebbag a passé au crible les voyances et les fulgurances de l’artiste Gombrowicz. Des visions et des idées, des plans et des séquences, des récits et des dialogues, plus actuels que jamais.

Mes Arabes, un chant d'amour postcolonial

de Olivier RACHET

Chant (TINBAD) | Paru le 16/09/2021 | 19,00 €

Ce livre entend mettre en perspective des évènements récents ayant endeuillé la France. En articulant confessions intimes et tragédies collectives, Mes Arabes, Un chant d'amour postcolonial, entreprend de déconstruire, dans la grande tradition humaniste, les préjugés contemporains liés au monde arabo-musulman. Entre profession de foi poétique, manifeste politique postcolonial et déclaration d'amour pour une civilisation et une culture encore trop souvent méconnues, ce chant s'inscrit aussi dans une double tradition lyrique et polémique, où l'esprit frondeur des Lumières rejoint l'amour courtois de la poésie arabo-andalouse et l'érotisme flamboyant d'un Bataille ou d’un Genet. 

Mes Arabes appelle l’autodafé. Il aura été jadis brûlé en place publique. La langue de son auteur en aura été tranchée?; son corps mutilé. Le nom des absents brûle encore sur les lèvres de l’amant. À mi-chemin d’un dictionnaire philosophique des temps modernes et du dictionnaire des idées reçues, ce livre traverse, hagard, une Histoire de France déguenillée. En lambeaux, littéralement. Un chant d’amour, une guerre de droit et de force. 

Leçons de ténèbres

de Dominique PRESCHEZ

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 07/09/2021 | 19,00 €

… Quatorze « Dits et Récits… nouvelles apparentes » calibrés selon, une dizaine de feuillets… comme sur du papier millimétré?; aveux & courts-métrages dédiés à mes frères au lait d’héroïne?: chers disparus menacés (aussi belles et beaux en ce livre d’amour-testament), voués au métier-bonheur des âges de ma vie, à la fuite des nuits par cette fuite des mots, puis des jours à écrire en avouant?; tour à tour (ou en même temps…), l’un et l’autre que j’aurai tenté d’être – d’exister?: écrivain, compositeur, homme à homme, organiste du « Veni, creator Spiritus », amant de sa propre vie, pour avoir livré à l’autre ce qui m’a été remis, confié en l’écriture de mes livres?: la foi traduite en la présence des anges, et du démon > celui qui fait tourner le globe du monde, entre ses doigts… ainsi, créer à travers le corps blessé?:   projections des communautés de la nuit… beauté du rêve éveillé…  « Pax te cum… Et cum spiritu tuo… » Quatorze histoires d’une aliénation, de notre malédiction d’écrire…