Connexion

l'autre LIVRE

Recherche

87 résultats

La péremption

de Lionel FONDEVILLE

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 08/04/2021 | 18,00 €

Avec ce livre, Tinbad inaugure une nouvelle collection, « Tinbad-texte », qui nous permet de donner à lire des textes inclassables, ni romans, ni poésies, ni fictions, encore moins essais, mais des aventures de l’écriture, au lieu d’être l’écriture d’aventures.

« Ce serait une écriture sans socle, poudreuse et légère comme limaille, flottant au milieu d’aurores boréales en plastique moitié cramé, plus froide que l’azote liquide, plus prétentieuse encore. Elle aurait la faiblesse des rédactions sur papier quadrillé, leur naïveté pas convaincue, avec du silicone de première génération injecté dans les fissures, c’est-à-dire plastifiée à la manière des condamnés traités et tranchés en fines lamelles jambon pour étudiants en médecine.

La péremption recourt aux fragments qui, chez Tzara ou Barthes, m'ont frappé par leur élégance. Force de l'ellipse, architecture modulaire, collection de moments. Les fragments en disent long. 

Ils revêtent souvent l'habit de la critique, dissimulée sous celui d'un jeu anodin, à première vue sans conséquences. Mais peu à peu, le texte révèle son dessein. C'est une autopsie. Du langage. Et du lecteur. » 

Le trouble de Lionel Fondeville, à voir grandir le nombre des images imposées, leur violence, leur pouvoir de sidération, le monde qu'elles construisent, est devenu une voie incontournable. La péremption est une mise en œuvre par le trouble, pour le trouble. Fondeville cherche l'inconfort (de l’écriture, du lecteur), la chute à tout moment possible. À voir proliférer le nombre des phrases et leur rétrécissement systématique jusqu'au slogan, un désir de choix et de temps long a infusé en lui : La péremption… restera.

Sans transition, de Roland Barthes à Pasolini

de Cyril HUOT

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/04/2021 | 18,00 €

« On connaît ces mots de Barthes à l’intention de ses éventuels biographes, écrits dans la préface à son recueil de textes intitulé Sade, Fourier, Loyola : “Si j’étais écrivain, et mort, comme j’aimerais que ma vie se réduisît, par les soins d’un biographe amical et désinvolte, à quelques détails, à quelques goûts, à quelques inflexions, disons des ‘biographèmes’.” C’est fort de ce conseil que nous avons entrepris ici d’évoquer sa mémoire et de revisiter quelques unes des pistes ouvertes par son oeuvre, plus particulièrement celles qu’il explorait dans la toute dernière partie de sa vie, après la mort de sa mère – événement qui l’avait profondément bouleversé et avait ébranlé ses fondements au point de l’inciter à les remettre en cause, qu’il s’agisse de ceux sur lesquels il avait bâti l’ensemble de sa démarche intellectuelle ou de ceux sur lesquels toute son existence elle-même reposait jusqu’alors. »

C. Huot

Jonas ou l'extinction de l'attente

de Jean-Louis POITEVIN

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 19/01/2021 | 18,00 €

« Pourquoi écrire un “Jonas” aujourd’hui??

L’histoire de Jonas occupe dans notre imaginaire une place importante. On y dit comment un homme qui craint d’être porteur d’une parole de mort essaye d’échapper à sa mission mais se retrouve confronté à son destin. Jonas semble incapable de croire qu'une parole dont il doit être le messager puisse être une voix salvatrice, la voix du bonheur. C'est pourquoi Jonas est une parabole universelle, la parabole des paraboles, écrit même à son sujet Henri Meschonnic.

Ce texte est plus qu’une histoire, c’est un conte. Jonas, croyant pouvoir échapper à l’ordre que Dieu lui a transmis d’être un de ses messagers auprès des habitants de Ninive, prend la mer dans la direction opposée. Il est jeté à l’eau par des marins convaincus qu’il est la cause de la tempête qui menace leur bateau. Puis il est avalé par un grand poisson et survit dans son ventre avant d’être rejeté sur une plage. Alors, il comprend qu’il ne peut échapper à sa mission et se rend dans la ville de Ninive afin d’annoncer aux habitants… 

C’est pour explorer cet ébranlement de la psyché humaine par la voix que j’ai fini par tenter de revivre plume à la main le parcours d’un Jonas appelé à délivrer aujourd’hui son message dans la ville de Mossoul sise sur les ruines de la grande Ninive. »

J.-L. P.

Dernières répliques avant la sieste

de Jean-Pierre BOBILLOT

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 12/01/2021 | 14,00 €

Ce recueil rassemble un certain nombre de textes plus ou moins brefs (d'une ligne à deux pages), écrits sur une période d'un peu plus de 30 ans, parallèlement ou comme contrepoint à des travaux plus longs et continus, sans véritable intention - du moins, jusqu'à une période récente - de les regrouper en volume. Certains, cependant, l'ont été de façon ponctuelle (à titre d'essais), en revue et dans quelques-uns de mes recueils précédents, où ils faisaient contraste avec des poèmes plus complexes et architecturés.

Il s'agit donc pour moi de donner enfin à lire, cette fois de manière autonome, une série d'écrits assez différents de ce que l'on peut connaître « du même auteur » - et qui peuvent, ainsi présentés, éclairer l'ensemble d'une coloration nouvelle ; comme un recueil de vanités...

 

Tolstoi vivant

de André SUARES

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 07/10/2020 | 18,00 €

« Qui dira la mélancolie de Tolstoï, quand on le loue d´avoir écrit les plus beaux romans du monde?? » André Suarès, le premier, dès 1910, l´a fait dans ce livre, introuvable en librairie depuis 1938 et véritable tombeau pour Léon, où il qualifie le maître russe d´« Homère et de Luther du monde Slave ». Ce livre est à la fois un essai esthétique et une réflexion « morale » sur l´auteur russe le plus célèbre du monde. Avec une postface de Guillaume Basquin.

Les Cahiers de Tinbad n°9

de COLLECTIFD' AUTEUR

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 24/03/2020 | 16,00 €

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on rend hommage à Léon Tolstoï, avec de bonnes feuilles de deux grandes études « classiques » sur lui, celles de Léon Chestov et d´André Suarès. S´ajoutent à ces « reprises » de textes introuvables depuis longtemps des textes inédits d´Olivier Rachet, Guillaume Basquin et Didier Fortuné. On y trouvera aussi une longue étude de Murielle Compère-Demarcy, poète et critique, sur l´Anthologie poétique de Pascal Boulanger, dont on republie également une conférence donnée autrefois à la Sorbonne sur les étroits rapports entre l´oeuvre de Marcelin Pleynet et celle de Rimbaud. Tristan Felix, poétesse, ridiculise l´écriture dite « inclusive », tandis qu´on offre aux lecteurs un ensemble de textes inédits de Mathieu Bénézet.

Melancholia

de Philippe THIREAU

Tinbad-fiction (TINBAD) | Paru le 11/02/2020 | 11,50 €

Deux jeunes gens sont confrontés à la guerre. Le soldat est fauché par une rafale dans un oued sec en Algérie dans l´ultime seconde de sa vie, il "parle" à sa fiancée restée en France. Celle-ci pressent un drame, elle écrit une lettre improbable à son amant : reproches et pleurs succèdent aux évocations du passé. À la sécheresse du bled algérien s´oppose la pluie dévastant le camping où réside la jeune femme en métropole. Elle devient eau dans toutes les eaux et ainsi "absorbe" son amant. La couleur violette de ses vêtements, d´un vêtement intime en particulier, symbolise sa solitude, ses rêves, sa melancholia. Deux versions (plus une) s´exposent pour un théâtre pluriel.