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l'autre LIVRE

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83 résultats pour « tinbad »

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Dernières répliques avant la sieste

de Jean-Pierre BOBILLOT

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 12/01/2021 | 14,00 €

Ce recueil rassemble un certain nombre de textes plus ou moins brefs (d'une ligne à deux pages), écrits sur une période d'un peu plus de 30 ans, parallèlement ou comme contrepoint à des travaux plus longs et continus, sans véritable intention - du moins, jusqu'à une période récente - de les regrouper en volume. Certains, cependant, l'ont été de façon ponctuelle (à titre d'essais), en revue et dans quelques-uns de mes recueils précédents, où ils faisaient contraste avec des poèmes plus complexes et architecturés.

Il s'agit donc pour moi de donner enfin à lire, cette fois de manière autonome, une série d'écrits assez différents de ce que l'on peut connaître « du même auteur » - et qui peuvent, ainsi présentés, éclairer l'ensemble d'une coloration nouvelle ; comme un recueil de vanités...

 

Tolstoi vivant

de André SUARES

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 07/10/2020 | 18,00 €

« Qui dira la mélancolie de Tolstoï, quand on le loue d´avoir écrit les plus beaux romans du monde?? » André Suarès, le premier, dès 1910, l´a fait dans ce livre, introuvable en librairie depuis 1938 et véritable tombeau pour Léon, où il qualifie le maître russe d´« Homère et de Luther du monde Slave ». Ce livre est à la fois un essai esthétique et une réflexion « morale » sur l´auteur russe le plus célèbre du monde. Avec une postface de Guillaume Basquin.

Les Cahiers de Tinbad n°9

de COLLECTIFD' AUTEUR

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 24/03/2020 | 16,00 €

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on rend hommage à Léon Tolstoï, avec de bonnes feuilles de deux grandes études « classiques » sur lui, celles de Léon Chestov et d´André Suarès. S´ajoutent à ces « reprises » de textes introuvables depuis longtemps des textes inédits d´Olivier Rachet, Guillaume Basquin et Didier Fortuné. On y trouvera aussi une longue étude de Murielle Compère-Demarcy, poète et critique, sur l´Anthologie poétique de Pascal Boulanger, dont on republie également une conférence donnée autrefois à la Sorbonne sur les étroits rapports entre l´oeuvre de Marcelin Pleynet et celle de Rimbaud. Tristan Felix, poétesse, ridiculise l´écriture dite « inclusive », tandis qu´on offre aux lecteurs un ensemble de textes inédits de Mathieu Bénézet.

Melancholia

de Philippe THIREAU

Tinbad-fiction (TINBAD) | Paru le 11/02/2020 | 11,50 €

Deux jeunes gens sont confrontés à la guerre. Le soldat est fauché par une rafale dans un oued sec en Algérie dans l´ultime seconde de sa vie, il "parle" à sa fiancée restée en France. Celle-ci pressent un drame, elle écrit une lettre improbable à son amant : reproches et pleurs succèdent aux évocations du passé. À la sécheresse du bled algérien s´oppose la pluie dévastant le camping où réside la jeune femme en métropole. Elle devient eau dans toutes les eaux et ainsi "absorbe" son amant. La couleur violette de ses vêtements, d´un vêtement intime en particulier, symbolise sa solitude, ses rêves, sa melancholia. Deux versions (plus une) s´exposent pour un théâtre pluriel.

Profession de foi

de Jacques CAUDA

Tinbad-récit (TINBAD) | Paru le 08/10/2019 | 18,00 €

Profession de foi est la confession d’un enfant-voyou du siècle xx. Il y raconte sa vie / sa formation, et la genèse de son œuvre. 

« Vous vous souvenez que le Gilles de Watteau bande sous son pantalon blanc?? C’est pourquoi j’ai choisi pour la couverture de me dessiner dans la tenue de cette âme (âne??) magnifique. Après ma naissance dans Comilédie publié par Tinbad en 2017, Profession de foi vient avec son cortège de désordres amoureux écrire ma folle jeunesse. Jacqueline CloarecÉlisabeth ReineMichèle de AndradeBrigitte PoussinMadame AvonVéroniqueMademoiselle O.ChanelSoniaJuliette, et toutes celles que je n’ai pas oubliées, figurent mon écriture dont la cause est tout d’abord physique?: La chambre est ouverte au ciel bleu-turquin?! Comme au blanc de céruse, au rouge d’aréole, au vert Véronèse, au noir de rêve et au jaune Cauda. Moteur?! En route pour le bordel philosophique?! »

La Histoire du hommenfant

de jacques BROU

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 08/10/2019 | 18,00 €

La Histoire du hommenfant est le portrait d’un corps anonyme (jamais désigné autrement que comme hommehommenfanthommemort,…), informe presque, à l’enveloppe incertaine et trouée, traversée par des flux, des pulsations de pensée (la sienne sans doute, mais pas seulement). 

C’est une histoire aussi, mais sous la forme d’un tableau — à la fois immobile et fourmillant d’événements. Surtout, elle n’envisage l’écriture que comme poésie qui défigure la langue pour donner forme à son sujet.

Enfin, c’est l’histoire d’un corps comme histoire de sa pensée (ou histoire d’un « corps-pensée »). Corps humain sans doute : c’est-à-dire appartenant à l’humanité ou enfermé en elle, mais toujours sur le point d’en sortir en douce, pris entre naissance et anéantissement comme entre les deux expériences impensables et répétitives qui se partagent sa vie. C’est un homme tout entier occupé à devenir humain, occupé à « naître humain » — à n’être, pourrait-on dire : qui préfère ou ne peut être aucun homme en particulier.

Double feinte

de Eric RONDEPIERRE

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 28/05/2019 | 22,00 €

Dans son acception courante, le mot « fiction » renvoie à deux champs sémantiques bien distincts. L’un définit un espace de représentation avec sa réserve de figures équilibrées, construites sur des situations, des évènements dont le modèle vraisemblable correspond à ce qu’on nomme communément la « réalité ». Par ailleurs, le registre du fictif caractérise un manque, un déficit ontologique au coeur de notre expérience du réel : est fictif ce qui n’existe pas. On peut faire résonner cette absence de consistance avec la notion d’« imaginaire » et l’on notera avec raison qu’il existe des points de rencontre entre ces deux champs. C’est à cette zone commune que l'auteur de « Double feinte — Territoire des fictions secondes » s’attache en choisissant de courtes séquences qui montrent des actions fictives incrustées comme des pierres précieuses à l’intérieur d’oeuvres fictionnelles. Par exemple : boire un verre sans verre, jouer aux cartes sans cartes, etc. Ces gestes exécutés pour de faux sont issus de l’histoire de l’art lointaine ou rapprochée : du monde de l’image (photo, cinéma) et de l’écrit (littérature, théâtre) considéré dans ses relation avec la théâtralité, matrice de tous les simulacres, lieu privilégié du « comme si ».