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83 résultats pour « tinbad »

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Les Cahiers de Tinbad N 03

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 01/01/2017 | 15,00 €

He rests. He has travelled.

With?

Sinbad the Sailor and Tinbad the Tailor and Jinbad the Jailor and Whinbad the Wailer and Ninbad the Nailer...

James Joyce

Mythologie personnelle

de Christophe ESNAULT

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 02/11/2016 | 13,50 €

Choisir quatre des cinq questions posées à des écrivains par André Breton, parfois avec Paul Éluard, dans une série d’enquêtes surréalistes publiées dans trois revues?: Littérature (1919), La Révolution surréaliste (1925) et Minotaure (1933). Répondre, en incluant quarante huit textes visuels. Ce livre est un hommage à la dramaturge anglaise Sarah Kane et à son sublime 4.48 Psychose (L’Arche, 2001).

Le rire triomphant des perdants : (Journal de guerre)

de Cyril HUOT

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 02/11/2016 | 21,00 €

S’il faut coûte que coûte ranger ce texte dans un genre littéraire préexistant, (et il paraît qu’il le faut), nous dirons qu’il s’agit ici de Critique littéraire, mais sous réserve d’en inverser les termes. Nous parlerons plutôt de Littérature critique. Et Littérature critique de quoi?? Critique de la bêtise propre au gros animal d’aujourd’hui, au sens même où l’entendait Platon en son temps. La littérature, en effet, a toujours eu pour vocation première de combattre la souveraine bêtise de la bête sociale, l’oppression qu’elle exerce, sa tyrannie sans cesse croissante, de la dénoncer hautement, sans relâche, quotidiennement. Quand le journal de bord de quiconque s’en remet à la littérature pour tenter de survivre à l’omnipotence de la bête sociale, à la barbarie généralisée qui en est l’expression flagrante et qui est bien loin de se limiter à celle que l’on désigne ordinairement sous ce mot, ne saurait nécessairement être qu’un journal de guerre. Pour mener cette guerre, pour soutenir ce siège, l’auteur fait appel aux voix des plus grands de ceux qui par le passé ont eu à mener cette même guerre, à soutenir ce même siège, auxquelles il ne craint pas de mêler la sienne, aussi faible et dérisoire soit-elle?; mais encore, face à une société pathétique qui n’a plus pour valeurs que celles de l’arrivisme et du consumérisme, et pour idéal que celui d’une ploutocratie, fait-il en premier lieu appel à ce rire insolent, paradoxalement triomphant, des perdants, des vaincus, des laissés pour compte du système et des exclus de toujours. 

Lettres à l'inconnu(e)

de Bernard SARRUT

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 01/06/2016 | 14,00 €

J’essaye d’écrire le plus convenablement possible. Dès les premiers mots vous n’avez pu vous détacher de moi. Je le sais. Vous êtes en train de me lire jusqu’au bout et c’est ma seule force.

J’ai un vocabulaire très limité (vous avez dû le remarquer mais cela ne veut pas dire non recherché). Tout simplement je manipule un ensemble restreint de mots. Et je suis à l’aise avec eux, il n’y a rien à changer. J’ai dû de temps en temps vous ennuyer. Et vous n’avez pas cessé de lire. Personne ne vous y obligeait. Personne d’autre que moi.

 

Ah au fait, sans moi vous n’êtes rien.

Les Cahiers de Tinbad N 02

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 01/06/2016 | 15,00 €

He rests. He has travelled.

 

With?

 

Sinbad the Sailor and Tinbad the Tailor and Jinbad the Jailor and Whinbad the Whaler and Ninbad the Nailer and Finbad the Failer and Binbad the Bailer and Pinbad the Pailer and Minbad the Mailer and Hinbad the Hailer and Rinbad the Railer and Dinbad the Kailer and Vinbad the Quailer and Linbad the Yailer and Xinbad the Phthailer.

 

James Joyce

Le spectre de Thomas Bernhard

de Cyril HUOT

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 27/01/2016 | 20,00 €

Cette nuit le spectre de T.B. est venu me visiter, et il m’a dit, il y a toujours eu un total malentendu entre le monde et l’artiste, quand chaque coup mortel que veut porter l’artiste au monde est un coup mortel que l’artiste se porte à lui-même, chaque fois que l’artiste cherche à blesser à mort le monde, c’est lui-même qu’il blesse à mort, chaque fois qu’il veut planter la lame acérée, vengeresse, de son esprit dans la poitrine du monde, c’est dans sa propre poitrine qu’il la plante, chaque fois que l’artiste veut se venger du monde c’est sur lui-même qu’il se venge, le monde n’a jamais compris que chaque ligne que j’ai écrite contre lui était une ligne écrite contre moi-même, chaque mot écrit pour le tourner en dérision, était un mot écrit pour me tourner moi-même en dérision, chaque mot écrit pour le fustiger et le ridiculiser, était un mot écrit pour me fustiger et me ridiculiser moi-même, dans tout ce que j’ai entrepris contre le monde, je n’ai jamais entrepris que de me blesser à mort moi-même, dans tout ce que j’ai entrepris pour peindre le monde, je n’ai jamais d’abord peint que moi-même, le monde n’a jamais compris que je n’ai jamais fait que des autoportraits les uns après les autres, chacun de mes livres est un autoportrait, chacune de mes pièces est un autoportrait, dans chacun de mes livres comme dans chacune de mes pièces, je me mets moi-même en jeu, l’artiste ne saurait blesser à mort le monde sans se mettre lui-même en jeu et sans y laisser sa peau, le monde ne comprend pas que l’artiste qui veut sa peau n’a d’autre choix que d’y risquer toujours follement, délibérément, sa propre peau, se blesser soi-même à mort dans ce combat mortel perdu d’avance avec le monde, voilà ce que veut l’artiste, voilà ce que j’ai voulu…
 

Livre de papier

de Guillaume BASQUIN

Chant (TINBAD) | Paru le 20/01/2016 | 21,50 €

À l’heure de la plus grande folie technologique, un narrateur lit, regarde des œuvres d’art, visionne des films avant disparition, écoute des musiques, se déplace très vite dans le temps et dans l’espace réel. Il nous livre ses pensées, résultat de ses voyages. Puisque les hommes marchent presque toujours dans les voies frayées par d’autres, et procèdent dans leurs actes par imitation, un jeune écrivain prudent doit toujours commencer par des voies frayées par de grands auteurs, et imiter ceux qui ont été excellents, afin que, si son talent n’y parvient pas, il en garde au moins quelque odeur : « Nos styles sont désormais des réminiscences. » Tout est représenté en grand style, mais sans quitter le réel authentique. Rien d’inventé ou bien d’imaginaire, de refait afin de vous mieux plaire. Ce que je vous montre est partout à l’œuvre : le drame de l’imprimé qui a vécu !
 

Les cahiers de Tinbad : N° 1

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 15/01/2016 | 14,00 €

He rests. He has travelled.

 

With?

 

Sinbad the Sailor and Tinbad the Tailor and Jinbad the Jailor and Whinbad the Whaler and Ninbad the Nailer and Finbad the Failer and Binbad the Bailer and Pinbad the Pailer and Minbad the Mailer and Hinbad the Hailer and Rinbad the Railer and Dinbad the Kailer and Vinbad the Quailer and Linbad the Yailer and Xinbad the Phthailer.

 

James Joyce

Jacques Henric, entre image et texte

de Guillaume BASQUIN

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/10/2015 | 18,50 €

Jacques Henric publie son premier livre, Archées, en 1969 dans la collection d’avant-garde littéraire fondée par Philippe Sollers, « Tel Quel », au Seuil. À la fois romancier, essayiste et critique, il a publié vingt-sept livres inclassables à ce jour. Il participe, avec sa femme Catherine Millet, à la fondation de la revue Artpress, dont il est le directeur littéraire depuis plus de quarante ans. Cet essai, qui est le premier à lui être consacré, interroge plus particulièrement l’un des grands thèmes de sa pensée : que peuvent les images ? Au début était-il le Verbe ou l’image ? Pourquoi tant d’iconoclasmes à travers les âges ? De quoi cela est-il le symptôme ? Doit-on adorer les images ou les haïr ? Personne, en France, n’a autant ni mieux creusé ces questions qu’on pourrait presque qualifier de théologiques. Deux chapitres de son essai Le Roman et le sacré, « L’image entraîneuse » – « Le texte vaurien », commençaient de répondre à ces interrogations. Ce livre, ouvert (il en appelle d’autres), approfondit ces questionnements, cette inquiétude, à partir d’une lecture verticale de cette œuvre protéiforme.

Carrousels

de Jacques HENRIC

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 08/10/2015 | 18,50 €

L’Italie. Le matin. La couleur rose des pierres et du ciel. Le bruit d’ailes des pigeons. Après une nuit d’un intense vacarme intérieur. Vous émergez d’un état de fatigue tenace et ancienne. Harassé et pourtant doué étrangement d’une énergie neuve. Carrousels s’ouvre sur ce réveil-là, sur cette manière de naissance-là. Un de ces moments de lucidité aiguë qu’on connaît après dépression ou usage abusif de toxiques, au cours duquel l’histoire du monde et votre histoire singulière vous apparaissent soudain dans un fantastique télescopage de formes, couleurs, de sons et de mots. Aux souvenirs personnels, aux images de votre débâcle intime se mêlent visages et événements de l’histoire ancienne ou contemporaine.
Le roman – à la fois autobiographie, essai, carnet de voyage, poème, récit historique, journal intime… – est construit autour de trois axes : trois voyages, effectués à un court intervalle l’un de l’autre, en Grèce, à Jérusalem, en Italie. Par le lien qu’il établit entre la chute d’un seul (il y a une référence insistante à la fresque peinte par Masaccio, Adam et Ève chassés du Paradis terrestre) et la dégringolade de tous, il constitue une invite à suivre le fil d’une vérité – d’une cruauté – qui court d’une catastrophe à la suivante.
Aux couleurs des pierres et du ciel italiens, ajoutons un autre rose : celui des braises sur lesquelles nous marchons et qui nous donnent parfois, comme le suggérait Sade, ce bizarre air de danser.

J.H.

Le chef-d’œuvre de Jacques Henric, initialement publié en 1980 dans la collection d’avant-garde littéraire « Tel Quel » que dirigeait Philippe Sollers au Seuil. Indisponible depuis trop longtemps, il est ici reproduit quasi à l’identique.