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l'autre LIVRE

Bénédicte CARTELIER

Flânes dans la Nouvelle Athènes

de Bénédicte CARTELIER

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 18/10/2024 | 24,00 €

«Flâner est une science, c’est la gastronomie de l’oeil. Se promener c’est végéter, flâner, c’est vivre» écrit Balzac — soufflant par ces mots sa méthode à l’auteur : celle-ci n’a pas arpenté, pas inventorié les sites présumés immanquables, elle n’a pas épuisé ce quartier de Paris qui ne couvre pourtant qu’une partie de l’arrondissement particulièrement artistique, le neuvième, où elle vit. Les rues l’occupent — car «il y a beaucoup de morts dans les rues de Paris. On ne le sait pas assez. Dieu merci, ce sont surtout des hommes» —, elle s’intéresse aux places, à un passage, une cité, mais aussi aux églises, aux squares, aux hôtels particuliers et, pour finir, elle ressuscite des lieux perdus, effacés par le temps, l’évolution des mœurs ou la démolition. Elle s’étonne, s’amuse, raille quelquefois et se souvient de ce que la littérature conserve, de plus ou moins caché, entre les pages du grand livre de la ville.
On suit avec jubilation ce guide fort peu touristique, qui sait comme nul autre tenir notre curiosité en éveil par une érudition soutenue mais jamais pesante, et un humour constant.

Reliefs

de Bénédicte CARTELIER

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 23/04/2021 | 21,00 €

«Ce recueil aurait pu s’appeler “Stromates”, mais il ne traite que d’un sujet. “Miscellanées” était pris, et je pensais avoir épuisé les termes apparentés.
Épuisé ? C’était sans compter les ressources de notre langue mère. Satura désigne en latin un plat garni de toute espèce de fruits et de légumes, une sorte de macédoine, ou un ragoût, ou encore une farce. Et que sont d’autre que mes stromates ? J’aurais donc volontiers choisi satura, si je n’avais entendu derrière ce mot le redoutable datura. Vénéneuses mes nourritures ? Je n’aurais garde d’empoisonner le lecteur.
Alors, j’ai choisi Reliefs, précédemment omis, et qui me semblait convenir, aussi bien parce que j’espérais que mon ouvrage n’en manquât pas, que parce que ce mot me plaît qui désigne ce qu’on relève de la table après un repas, la desserte, les restes.
Aussi, humble rat de ville, je vous invite, chers lecteurs, aux reliefs de ma modeste table qui ne sont pas tous, hélas, d’ortolans.»