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l'autre LIVRE

Catherine BERAEL

Statues ombellifères

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2024 | 16,00 €

Il suffit parfois du silence des statues et de leur pérennité pour que leur poésie nous en apprenne beaucoup sur nous-mêmes ou la façon dont les autres les regardent. Leurs grandes, pures et fascinantes attitudes de marbre projettent sur notre Humanité leurs ombres parfois recherchées à la frontière de ce qu’il est possible de dire, d’écrire ou de se souvenir.

Empêchées d’étreindre ou obligées de voler sans tête, leur vivance sophrologique réelle ou supposée nous offre l’empathie de leurs ombres tandis que leur silence obligé nous rappelle nos manques. Les toucher rend nos âmes vivantes. La poésie, elle, leur donne la parole.

les statues

auraient

pu

parler

de

tout

mais

sont restées

muettes

jusqu’à

parfois

enfouir

lentement

leurs têtes

dans

l e sable

Le trou de ver

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 16,00 €

Un beau recueil, tournoyant, scintillant, contrasté, où l’auteur, pudique, témoigne une fois de plus d’une sensibilité riche de ses épreuves, à mots comptés au feutre des métaphores.

Gardez-vous du poème. Le verbe sait où il vous mène.

partage

d’hésitations

quand

l’ombre

est

folle

parfois

à

lisser

d’un trait noir

la lunaire lueur

du lac

 

Mouvances de plumes

de Patrick DEVAUX, Martine ROUHART

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/03/2022 | 16,00 €

Deux plumes pour un recueil qui, de page en page, renouvelle le seuil des éveils à la croisée des mots mis en images sur les pas du silence, à l’écho de deux âmes.

Le temps appris

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 17/05/2021 | 16,00 €

le temps

à

la table

des vivants

est

un mets

comme

un autre

il faut

savoir

le digérer

autrement

que

par contumace

A quels feux s'invitent vos rêves

de Joëlle BILLY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/05/2021 | 30,00 €

Parce qu’il faut soutenir ses rêves afin qu’ils s’incarnent au quotidien, nous nous sommes fondés en sourciers. L’hiver finissait en ce mois de février 2001 quand nous jetâmes les bases de la maison du Coudrier.
La personnalité, le regard et le souffle des écrivains sont primordiaux au Coudrier, c’est pourquoi l’éditrice s’est  toujours attachee à individualiser les recueils en apportant un soin tout particulier aux illustrations, ainsi qu’au choix de la police et de la mise en page.
Le Coudrier est fier de la multiplicité des voix qui se manifestent dans son catalogue. Loin d'être une cacophonie, la grande diversité des inspirations et des styles de ses auteurs témoigne de rencontres vivifiantes.
20 années plus tard, cette anthologie reste dans le droit fil de ce choix éditorial.
Pas moins de 43 écrivains, poètes ou non poètes, sages, moins sages ou...  pas sages du tout, ont fait vivre cette anthologie.

Merci à vous tous, les furieux, les amoureux, les bienheureux, les moins heureux, d'avoir rêvé avec nous.

Merci, donc, à :
Eric Allard, Yves Arauxo, Jean-Michel Aubevert, Mona Azzam, François Baillon, Catherine Berael, David Besschops, Eric Brogniet, Isabelle Bielecki, Anne Bonhomme, Caroline Bouchoms, Marc Chambeau, Christoph Bruneel,  CeeJay,  Gilles Debarle, Anne-Marie Derèse, Carine Laure Desguin,  Patrick Devaux, Dorothée Fourez,  Otto Ganz, Tatiana Gerkens, Edith Henry, Iocasta Huppen, Antonia Iliescu, Michel Joiret, Werner Lambersy, Tristan Ledoux, Nadine Léon, Anne Letoré, Philippe Leuckx, Elisabeth Loos, Hakima Mahdi, Emmanuelle Ménard, Annie Perec Moser, Patricia Raccah, Martine Rouhart, Artémisia Shallot, Lucy Torrekens, Jean-Louis Van Durme, Michel Van den Bogaerde, Thierry Wertz, Anne-Marielle Wilwerth, Pierre Yerlès.

Cabotage

de Catherine BERAEL

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 30/09/2020 | 18,00 €

Aspérités

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/07/2020 | 16,00 €

Tel le « Nu descendant l’escalier » de Marcel Duchamp, le temps semble se rétrécir pour Pascal Feyaerts au mouvement d’un présent arrêté.

S’il vit dans le passé, c’est à l’état de deuil. La perte est immanente, constitutive de son état d’esprit. Le présent se dilue dans l’esseulement, ne se connaît à vivre qu’au titre de point de départ d’un futur sans perspective.

Ne reste que le corps pour aspérité sensible, l’âme pelée au vent. Aussi esquisse-t-il à travers le poème la transcendance qui lui permettra de surmonter l’angoisse que suscite en lui l’empilement des jours.

Qu’est-ce qu’un présent, qu’une durée qui ne se connaît plus pour durable, sinon la projection dans l’éternité pour approfondissement de l’instant ?

Reste l’éclat de temps que la fulgurance d’une image fixe dans l’éternel présent, la séduction du « bel aujourd’hui » (Mallarmé).

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Tant de bonheur à rendre aux fleurs/Atâta fericire s? dau florilor

de Patrick DEVAUX

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 20/03/2019 | 30,00 €

Cet ouvrage bilingue franco-roumain, édité en 60 exemplaires numérotés, est le fruit de la rencontre poétique de deux esthètes, le poète Patrick Devaux et la poète, critique littéraire et traductrice Sonia Elvireanu. Le livre initial, paru aux éditions Le Coudrier en 2016, était illustré par quatre  superbes aquarelles de Catherine Berael. Ces illustrations ont été reprises dans cet ouvrage bilingue qui est augmenté de quatre reproductions de peintures d’Irina Petra?.

"Patrick Devaux chante la lumière de la vie, ses couleurs qui émerveillent l’oeil, son éternité pressentie dans les instants fragiles de bonheur. Son âme se nourrit d’un chant ou d’un vol d’oiseau, d’un rayon de soleil, d’une fleur de son jardin au petit matin, du poème qui vit en lui pour retenir toutes ces images et émois qui ne seront bientôt que mémoire du rêve, des souvenirs.

Les peintures de Catherine Berael, en parfait accord avec le souffle des poèmes de Patrick Devaux, rendent parfaitement le leitmotiv pictural du livre. Quelle belle concertation entre deux arts pour rendre l’harmonie, à suggérer que le bonheur est à la portée de tous, il faut le retrouver en nous-mêmes pour sentir autrement la vie.

On pourrait vivre le miracle d’être à la manière de Patrick Devaux, mais combien de gens sont-ils arrivés à cette sagesse et à ce bonheur ? Ce n’est que la joie, la vraie joie des instants indicibles de beauté et d’apaisement de l’âme qui dupe le temps et fait fleurir l’éternité."

Sonia Elvireanu

J'ai septante ans et je danse la sardane

de Edith HENRY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 08/03/2019 | 16,00 €

Trop beau pour être vrai et pourtant vrai, j’aime ce recueil. Il a pour moi le toucher d’une peau couplé au tact des mots. Il a l’intelligence de sa sensualité, la maturité de sa jeunesse.

Que dirais-je de sa rivière, du phrasé des méandres qui, de page en page, en décline le Tendre ? Tactile et sonore, coulé dans l’or des métaphores, il est comme un feuillage qu’aère la brise en notations précises.

C’est une gourmandise, l’aveu des bonheurs dans la déclaration des voeux, la chance des éveils retrempés de jouvence, la vie heureuse dans le courant d’une passion harmonieuse. Il y a là un frémissement de saveurs, le goût prononcé des mots qu’on égrène à la faveur de l’appétit de vivre, la vibration d’un hommage à la sensation de vivre.

On ne peut s’empêcher de songer, au fil des pages, au flux et reflux des heures qui imbibe la plage, à cette respiration de l’estran que relance le soleil, comme au regard se porte le miroir d’une âme. C’est comme un ciel que couchent les mots au lit d’une bouche, le dé d’une rive qu’une langue salive dans l’ardeur des jours qu’éclaire l’amour.

Le mot juste et l’euphonie lui confèrent sa voix.

De Porcelaine

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2018 | 16,00 €

Sensible, pudique, mais criant de vérité contenue, est ce bref récit d’une enfance brutalisée sans autre motif ni excuse que l’ivrognerie d’un beau-père violent.

C’est par le biais d’une poupée ensanglantée, désarticulée, que l’auteur témoigne de la condition faite à son corps d’enfant : le jouet des brutalités. A travers la poupée maltraitée, son objet, lui-même se défausse des coups qu’il endure : son être n’est pas en cause. Punching-ball de son beau-père, il s’abstrait du souffre-douleur dont il tient lieu.

Cela fait d’une vilaine histoire, d’un silence dont il fut forcé d’être le complice en prétendant qu’il était tombé dans les escaliers, l’échelle d’une parole prenante et, c’est sa victoire, en définitive douce, portée à l’écriture. Rien de larmoyant, mais un récit poignant, d’autant plus pathétique qu’il est criant de vérité, et cependant, par sa discrétion, feutré, résolument démarqué de la brute.

La plume du poète fait à l’ordure l’injure de son élégance.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)