Cécile A. HOLDBAN
Jacques Bibonne
de Jacques LÈBRE, Lydia HARAMBOURG, Nicole EUVREMER, Gilles ORTLIEB, Jacques REDA, Cécile A. HOLDBAN, Thierry GILLYBOEUF, Thomas IVERNEL, Alain LéVêQUE, Jean-François ROLLIN
Art (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 20/10/2023 | 27,00 €
« Si le sujet demeure irremplaçable pour sa démarche créatrice, c’est de lui que tout part. Matrice, il se fait discret en s’éloignant du leurre figural sans rejeter le motif constitutif de l’image de la réalité visible qui lui résiste. La banalité de la transcription cède devant une perception murmurée, transfigurée par la substance picturale, l’indicible chuchotement chromatique de sa palette et la lumière diffuse. Le peintre cherche alors le passage et le raccord d’une forme à l’autre. Au réalisme exsangue il répond par la vertu sédimentaire des choses et crée une autre réalité. Celle de la peinture vécue comme une lente méditation dans laquelle le temps a sa part et dont toute sa peinture rend sensible la présence, mieux, en en faisant le substrat de son art. » — L. H.
S'il fallut un jour la guerre
de Anne BROUSSEAU
POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 23/12/2021 | 15,00 €
Chaque jour il attend
voudrait pouvoir invoquer un dieu
invoque la maison la cour le jardin
la rue plus loin
il attend que les images anciennes fanent
ne plus croiser le regard de l’autre ivre de terreurs
ivre de sa part noire
son soldat acharné voudrait par grandes enjambées
s’affranchir
rejoindre la ligne où ça finit où ça commence
lui demeure immobile tenaillé
l’entend gronder mais ne peut rien
ou pas encore
« La guerre est finie, mais la guerre peut-elle jamais finir ? Avec le poids des traumatismes, la difficulté d’adhérer au monde et au langage qui lui est consécutive, la peur du sommeil et de ses monstres, l’effort sensuel de reconquête de l’espace familier, le jardin notamment... » Yves Humann
Makapansgat
de Isabelle ALENTOUR
POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 02/04/2021 | 16,00 €
Un jour, face à la page blanche, Isabelle alentour s’est lancé un défi :
et si elle défaisait son écriture de toute subjectivité ?
La voici donc qui observe les objets autour de sa table de travail
et, là, sur une étagère… Un galet…
Le résultat fut à l’opposé de ce qu’elle avait imaginé :
ce fut une part intime de son rapport à l’autre que l’écriture
mit au jour de façon métaphorique et avec une telle simplicité
que chacun peut s’y retrouver.
Comme l’a écrit Guillevic dans “Le chant’’, « C’est quand tu chantes pour toi/que tu ouvres pour les autres/l’espacequ’ils désirent. »