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l'autre LIVRE

Charles DUJOUR BOSQUET

89, Poésie Républicaines

de Auguste Félix VILLIERS

La Lanterne du passeur (ABORDO) | Paru le 21/09/2022 | 15,00 €

C’est le peuple à cent bras, le peuple à mille têtes
Le peuple ce puissant vainqueur
Qui, pour le grand combat et pour les grandes fêtes,
N’a qu’une épée et qu’un seul coeur !
Il parut devant l’antre, et soudain dans le monde
Un enfantement s’acheva.
La liberté naquit de ce peuple qui gronde
Et du vieux donjon qui s’en va.

 

Du feu que nous sommes

de Recueil COLLECTIF

hors série (ABORDO) | Paru le 16/09/2019 | 25,00 €

Comme toute langue, toute réalité est vivante, organique ; tout poème est alors par évidence une conquête essentielle étroitement liée à l'époque où il voit le jour. Comme toute création, il demeure une écriture nouvelle en son temps.
Cette anthologie poétique réunit 65 auteurs contemporains venant de divers horizons. Et les textes regroupés ici ressemblent chacun à un appel marqué par une force criant à l'avenir ; une force qui est celle permettant au poète de ressentir ce qu’il est quand il écrit ; un avenir à travers lequel perpétuer le souvenir Du feu que nous sommes.

SYLVES

de Jean-Joseph RABEARIVELO

La Lanterne du passeur (ABORDO) | Paru le 20/02/2017 | 14,00 €

Salut, village rouge à tuiles primitives
sur lesquelles, parfois, bondit le beau levant ;
vieux murs que, le matin, de leurs chansons plaintives,
les filles de l’Imerne animent en rêvant !

Je vous salue aussi, montagnes éternelles,
immuables témoins de notre âge aboli,
où l’on cherche à savoir ce que cachent en elles
les pierres des anciens au fronton démoli !

Je voudrais divertir mes pensées et mes rêves
parmi vos grands débris et vos charmes mourants
et jouir près de vous, de mes heures de trêves,
ô Pays d’Inconnus, de Héros et de Grands !

 

L'auteur : Jean-Joseph Rabearivelo (1901?-1937) est sans conteste le plus grand poète malgache d’expression française. Premier poète moderne d’Afrique, il était aussi dramaturge, romancier, traducteur et théoricien de la littérature.  Ses poèmes traduisent le sentiment d’un exil intérieur et la volonté de conjurer la fascination d’un passé ancestral mythifié, et l’avènement d’une modernité inquiétante, trou-blante, caractérisée par le malaise culturel. Entre sa passion pour la langue française, l’assimilation, ainsi que la nécessité de revenir aux valeurs vernaculaires, il prônait son amour à la langue et à l’expression littéraire malgaches, comme l’a montré son engagement dans le mou-vement littéraire Mitady ny very (rechercher ce qui est perdu).