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l'autre LIVRE

Christine PAYEUX

L'évasion des filles vierges britanniques

de Christine PAYEUX

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 07/04/2023 | 18,00 €

« Réussir ou mourir », telle est la devise de l’Institutoù vivent cloîtrées les demoiselles sans nom, vierges et orphelines au Royaume imaginaire du Barokistan. Vouées à l’apprentissage de la peinture et de la musique baroques, elles subissent la tyrannie d’un despote ubuesque. Leur diplôme final leur sera fatal en cas d’échec : viol et éventration au château d’un mystérieux baron sanguinaire et milliardaire, voyou de l’évasion fiscale. Les demoiselles sans nom se rebellent. Réussiront-elles leur Evasion Collective et Solidaire ?

Christine Payeux signe ici un roman impertinent à l’imagination débridée, une dystopie à l’humour féroce et décalé. Se jouant des correspondances entre peinture et musique, son écriture, réflexive et critique, adopte le style de l’outrance baroque. Dans un foisonnement de situations tragi-comiques, elle sonde les émotions paradoxales, interroge les enjeux de la représentation et les trompe-l’œil de la société du spectacle.Ce texte jubilatoire, aussi loufoque que poignant, nous plonge dans un univers dont l'absurdité et le chaos se font l’écho de notre monde contemporain.

Christine Payeux

Musicienne à la viole de gambe et romancière, Christine Payeux a participé à de nombreux concerts et à l’enregistrement d’une trentaine de disques de musique baroque. L’Evasion des Filles Vierges Britanniques est son cinquième livre.

Le cri de la méduse

de Christine PAYEUX

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 19/09/2020 | 12,80 €

« On fait des enfants pour les perdre, nous étions toutes prévenues, cessons nos lamentations. Mais ça fait un mal de chien, comme un mal du corps. Tiens ! dit la fille, je te laisse le placenta, c’est bon pour les rides. Il y a des nuits où je ne sais pas comment ne plus t’aimer. J’écris des mots écran, des mots distance entre toi et moi, des mots qui me phrasent et me donnent mon tempo. »

Ce récit poignant a la force du cri. Aurélie, la mère de Sylvia, vit dans sa chair la douleur d’une rupture avec sa fille.

Après ses deux derniers livres, Elle hurle, nous jouons, où elle dessinait un superbe portrait de femme et de mère, et Père semper, où elle soumettait le père à son regard aigu d’enfant révélant toutes les ambiguïtés de la relation père-fille, Christine Payeux s’attache cette fois à cerner la douleur secrète des mères dans les déchirements et les remous de la relation mère-fille, ce mélange de chagrin et de colère muette.

Si le mythe de la bonne mère est mis en pièces, ce qui s’écrit puissamment ici, dans une langue lyrique, rythmée, violente et non dénuée d’humour, c’est l’amour fou d’une mère pour sa fille.

Christine Payeux

Musicienne concertiste, Christine Payeux a participé à l’enregistrement d’une trentaine de CD de musique baroque (viole de gambe). Elle signe ici son quatrième roman.