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l'autre LIVRE

Christophe BREGAINT

Passe le point de rupture

de Christophe BREGAINT

litteraire (DOURO) | Paru le 15/03/2021 | 18,00 €

Cupidon s’en alla au printemps. La mort d’une belle histoire surgit à la saison des éclosions. Cette poésie lyrique déroule le fil effiloché de la passion, le fil cassé de la rupture, cueille les précieuses lumières d’un drame intime, le passage du soleil à la nuit. L’amour fut, les jours le défirent, et cela Christophe Bregaint le narre sans rage ni charge, avec subtilité et sensibilité. Le sublime soudain éclata en brisures, mais la douleur affleure sans heurt, le chagrin mouille les mots sans déluge. Où était la faille ? Où le présent était-il déjà inscrit ? Le poète cherche à comprendre le début de cette fin, les fêlures de l’osmose, la dislocation, tente de saisir l’impossible, comme attraper la brume avec les doigts. Il nous entraîne dans un monde vécu où tout se mêle, réminiscence et supposition, creuse le passé sans déchirer les souvenirs, dépeint le séisme d’un regard calme, et ce contraste accentue l’émotion. Perte de l’aimée, vide de l’aimant, le chant poétique est intense, le rythme syncopé. Riches en images d’une majesté parlante, les strophes nous saisissent, les phrases nous frappent. Phrases en bribes, cassées elles aussi, lancinantes, jetées sur le papier d’une manière aiguisée à le déchirer. Une écriture forte exprimant au plus près le merveilleux anéanti, l’amour vaincu à mort. Un moment de lecture poignant, d’une beauté cruelle. CÉLINE DEBAYLE

Dernier atome d'un horizon

de Christophe BREGAINT

12 x 21 (TARMAC) | Paru le 01/05/2018 | 14,00 €

« Une explosion sourde, venue des profondeurs, nous rappelle juste à temps que les autres, aussi, chavirent. Alors tout fusionne. L'eau, la terre, le sang, la lumière et le vent. Leurs nuits. Nos jours. Tout se fond en un silence blanc. Matière intra-terrestre dont les poèmes sont faits. Énergie nécessaire pour nous mener, d'une parole, à la destination. Reste juste à s'orienter en relisant cette carte dont l'encre n'attendait plus qu'un regard de nous. Pour apparaître. Encore. »

 

Extrait de la préface de Stéphane Bataillon

 

 

Se défaire

D’un Visage

 

S’en refaire un

D’un peu de tout

 

Au gré des mirages

 

En mouvement

Dans ces sables mouvants

 

L’apparence

Désespère

Les profondeurs