Connexion

l'autre LIVRE

COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

Vingt ans

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 09/10/2020 | 20,00 €

Cela fait vingt ans que Chèvre-feuille étoilée publie Étoiles d’encre !

Ces vingt années nous ont apporté tous ces mots, tous ces textes courts ou longs, tous ces livres, toutes ces femmes qui nous ont fait confiance, qui ont cru en nous, qui nous ont confié un peu de leur âme, de leur intelligence, de leurs émotions et même, souvent, beaucoup de leur amitié en restant toutes et toujours dans l’exigence littéraire et artistique. Rien que dans cette essentielle exigence. 

Nous voulions une terre d’hospitalité, de vitalité, d’élection pour l’écriture des femmes. Nous voulions être une terre de passeuses, passeuses d’histoire, de mémoire, d’idées, passeuses de cette ardeur qui fait vibrer les mots, fait tenter l’aventure d’écrire et d’oser donner à lire. Nous voulions une terre où s’affirment les multiples présences de la littérature, une terre où s’arraisonne l’ailleurs, toujours, car chaque texte est porteur de cette altérité. Nous voulons encore tout cela.

Étoiles d’encre a accueilli beaucoup d’artistes tout au long de ces 20 ans.?Beaucoup nous ont offert des visuels de leurs œuvres pour ce numéro anniversaire. Florence Dussuyer nous fait l’immense cadeau d’en illustrer la couverture.

Édito de Behja Traversac, Maïssa Bey et Marie-Noël Arras

Contribution de 66 auteur.e.s et 25 artistes.

Le Bonheur

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 15/09/2019 | 15,00 €

Le bonheur n’est-il pas ce qui étreint au plus intime de soi et qu’on n’imagine pas nous abandonnant ? Miraculeux désir qui traverse la terre entière, dont le feu ne s’éteint jamais tout à fait. Chaque ligne dans ce numéro se vêt de cette quête. Inatteignable ou inassouvie ou inoubliable. Tous ces textes, toutes ces images, toutes ces femmes l’apostrophent, le congratulent le désavoue, l’acquittent, le questionnent, essaient de le débusquer dans les arcanes où il se cache ou parfois se dévoile.

Le bonheur est le plus souvent un acte de liberté. Il peut s’accompagner de ruptures volontaires ou non, mais choisir librement d’être heureux plutôt qu’enchaîné aux illusions, aux mensonges ou aux habitudes, voilà qui nous permet de penser que le bonheur peut survivre au temps, à la violence, à l’oubli. Voilà qui nous permet de penser que c’est peut-être aussi un acte de volonté…

Ce numéro accueille une douzaine de nouvelles auteures, poètes pour la plupart, et c’est avec un grand bonheur que nous vous invitons à les découvrir et à retrouver aussi?celles qui nous sont fidèles au fil des années.

Étoiles d’encre a invité pour ce thème Florence Dussuyer qui peint les femmes comme des paysages-corps. « Quand je sens que la peinture est là, que j’agis et que l’agir avance au bon endroit, c’est un pur bonheur, une force énorme en soi que l’on sent et qui m’ancre profondément. »

Étoiles d’encre est diffusée et distribuée en librairie par Difpop/Pollen

Le Bonheur un haut lieu de désir et Le Bonheur d’un peuple en majesté de Behja Traversac

 

La Cité

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 29/03/2019 | 15,00 €

En choisissant ce thème sur la Cité, nous pensions simplement à des lieux où habiter, où être, des lieux comme d’ultimes demeures sous le soleil. Des lieux qui s’épanchent vers le ciel. Des lieux qui, ballottés par le temps immuable ou éphémère, accueillent nos subjectivités, nos rêves, nos corps et nos cœurs. Des lieux que nous savions porteurs de stigmates et de rayonnement, des lieux qui, par cela-même, ressemblent à la vie.

Depuis les fabuleuses Cités de Mésopotamie et d’Égypte qui furent les premières — ou les premières parmi les premières — à connaître l’écriture et les modes de vie les plus raffinés, jusqu’à notre moderne et superbe Paris (et son Île de la Cité), qui a magnétisé tant d’artistes, accueilli et protégé tant d’œuvres, les Villes-Cités n’ont jamais cessé, partout dans le monde, de nous léguer un radieux témoignage de la force, de l’éternité de la création. Elles racontent ce que nous sommes.

Et aujourd’hui il ne nous était pas possible de ne pas évoquer les cités algériennes sur lesquelles souffle enfin un vent de liberté.

Edgar Morin nous parle longuement et avec son langage savoureux de son vécu dans le quartier du Marais à Paris, un quartier où il faisait bon vivre dans les années soixante entre petites gens et artistes, avant l’arrivée des promoteurs. Il nous raconte son désir d’un monde meilleur, plus écologique et plus égalitaire, ses recherches sur une voie qui serait une alternative au libéralisme insatiable.

Étoiles d’encre a invité deux artistes d’Algérie pour ce thème. Ryma Rezaiguia qui mène en parallèle son activité d’architecte et celle de plasticienne et Lamine Sakri dont la pratique artistique est tournée vers l’exploration de l’humain, son être et son environnement.

Révolutions

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR, Nicole SIGAL

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/11/2017 | 15,00 €

Rimbaud m’a dit à chacun sa révolution… ce poème de Samira Negrouche aurait pu être le titre de ce numéro :

2017 est le centenaire de la révolution d’Octobre et Behja Traversac lui consacre son édito.

Leïla Sebbar nous dit comment après Mai 1968, libérée par ces révolutions actives, bienveillantes, de ses craintes et de ses inhibitions, elle a pu écrire. 

Clara Delange la rejoint avec son poème Mes 68. Elles écrivent toutes, ces femmes dans étoiles d’encre pour s’interroger, s’indigner, se confier. Qu’elles parlent des révolutions passées ou actuelles, des révolutions intimes ou encore des révolutions à faire car comme l’écrit Rose-Marie Naime « On n’en peut plus de tant de misère, éparse sur notre terre. Notre propre indifférence nous est offense. »

Dans ce numéro nous avons invité une artiste : Nicole Sigal, une femme peintre, auteure dramatique (Prix radio 2017 de la SACD), romancière, comédienne et trapéziste… Mais au fond ce qui l’intéresse ce n’est pas la peinture, ce n’est pas l’écriture mais la condition humaine et son énigme. L’humanité.

Marie-Lydie Joffre nous offre quelques peintures de femmes de la Révolution française.

Quelles frontière ?

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 20/03/2016 | 15,00 €

Frontières ! Comment interpréter ce mot riche de tant de sens ? Les frontières sont spatiales, temporelles, psychiques, ethniques, sociales bien sûr. Et dans la profondeur de chacune vivent, se côtoient, s’élaborent de multiples sens. Les frontières se déclinent à l’infini.
Frontières ! Le corps des femmes et des enfants : détruisons tous les murs si nécessaire, sauf celui qui protège l’intégrité du corps d’autrui. Une frontière inaliénable. Universellement inaliénable.
Frontières ! L'actualité nous démontre que les frontières géographiques arbitrairement et violemment édifiées ont eu des conséquences sociales, politiques, psychologiques, linguistiques… incalculables. Et ces barbelés-là, sont peut-être les plus inamovibles, les plus dangereux pour l’humanité. (voir l'édito de Behja Traversac)

Carte Blanche à Samira Negrouche qui écrit que notre humanité ne peut toucher à son universalité que si elle accepte un jour de voir l’autre comme soi.

Entretien avec Delphine Dussoubs, directrice artistique et illustratrice, aime cultiver d’autres passions et bousculer les codes en traversant différents médiums de création : animation 2D, Vjing, illustration, sérigraphies et tatouages colorés sur la peau… Elle voyage aussi pour assouvir sa soif de découverte, dépasser les frontières et en ramener des carnets de voyage.

Loup Blaster avec qui elle a créé le collectif BBBlaster vient de Calais et elle nous offre des dessins et photos de la jungle et de la créativité des associations qui rendent ce lieu un peu plus humain.

Nos révoltes

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 26/03/2015 | 15,00 €

Les révoltes ont l’âge de toutes les violences. Elles ont imprégné la longue Histoire des peuples. C’est sans doute l’un des phénomènes les plus anciens qu’ait connu l’humanité. Les temps nouveaux de toutes les oppressions et de tous les conservatismes laisseront forcément remonter les révoltes de demain. Et demain c’était la consternation, le chagrin du 7 janvier 2015 ; demain c’était le 11 janvier 2015, lorsque des citoyens ont dit NON nous ne resterons pas apeurés ou indifférents ; nous barrerons la route au meurtre, à la violence, par ce geste simple, pacifique : marcher ensemble pour dire notre profond désir d’union. Nous ouvrirons inlassablement les portes de la laïcité, de la liberté, si chèrement conquises. Mais pourtant, nous ne perdrons pas notre capacité de discernement : nous continuerons de chercher à comprendre, tout aussi inlassablement, l’enchaînement des causes qui conduisent aux crimes abominables auxquels nous assistons ici et ailleurs.

Dans ce numéro, une jeune Iranienne, Hasti Javadi, a accepté de répondre aux questions de Marie-Noël Arras sur sa conception de la révolte et la situation des femmes en Iran aujourd’hui. 

Anne CotreL, a illustré ce numéro par des encres et des aquarelles spécialement créés pour les textes de nos auteures et a répondu à Isabelle Blondie dans un entretien qui dévoile son cheminement et la façon dont s’est construit son talent.

Sommes-nous folles ?

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | 15,00 €

Folles ? disons-nous ? Bien sûr. Folles d’"aimer sans mesure", folles de nos fragilités et de notre force, folles d’être ce lieu de tous les liens, de toutes les espérances ; folles de nos corps citadelles, nos corps volcans, nos corps interdits.[...]
Elles se reconnaissent les femmes, dans les folles magnifiques qui furent leurs aînées, qui furent des artistes, des écrivaines, des combattantes. Des femmes, qui pour avoir enfreint les règles de l’ordre établi, ont subi tant d’outrages qu’elles ont sombré dans la folie, la folie tragique, ces femmes dont nous donnions quelques noms dans l’appel à textes pour ce thème, la folie irrémissible qu’évoque Claude Ber dans la carte blanche de ce numéro : […]" loin du jugement péremptoire, de l’assurance d’être, soi, dans la raison et l’autre hors d’elle, comme si la raison ne ratiocinait pas et comme si la folie n’était pas, elle-même rationnelle."

Danièle Maffray, avec ses encres de toutes couleurs, pose son regard sur un monde où se croisent la tragédie du réel et un humanisme éclairé.
"Lire mes dessins c’est en soi-même divaguer, s’explorer, c’est, au long-cours, voyage ouvert entre tourmentes et embellies…"
Son univers est peuplé d’histoires que vous découvrirez dans l’entretien de Rose-Marie Naime. Des histoires qui interrogent entre autres sur l’enfance, les femmes, la maladie, la solitude, l’identité, et... la folie.