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l'autre LIVRE

Fiction

Etat limite

de Maryssa RACHEL

Fiction (5 SENS) | Paru le 28/05/2019 | 22,10 €

 

Rose est une femme perturbée, instable, impulsive. Elle a été victime de vio­lence dès son enfance ; un père abusif et une mère violente qui ne jurait que par Dieu. Elle a été internée de ses quinze à ses dix-huit ans dans un HP. En sortant elle a décidé de quitter sa mère et de vivre sa vie. Rose est alcoolique, dépressive, et étiquetée borderline ; les voix dans sa tête ne cessent de la hanter et la poussent à s’automutiler. Elle est également victime d’hallucinations, elle ne peut plus vivre dans ce monde qui n’a de cesse de la repousser. Son amie, Mag, assiste, impuissante, à la descente vertigineuse de Rose. Jo, son autre amie, essaiera de la sortir de son marasme mais n’y parvien­dra pas. Elle est de nouveau enfermée en psychiatrie à la suite d’une grave mutilation intime. Elle va, avec ses mots et son ressenti, décrire l’univers de l’enfermement, des médicaments qui pansent mais ne guérissent pas. Elle va rencontrer Éliane, ex-droguée, parano et suicidaire ; la grosse Genin, ex-mannequin boulimique qui après un burn-out a perdu la raison ; Alf, le patient qui fait semblant d’être sourd, Théo, schizophrène et bien d’autres encore. Un étrange médecin, Al, va l’aider à s’en sortir.

Maryssa Rachel

Maryssa RACHEL, née le 1er janvier 1976 à Valence dans la Drôme est une artiste photographe et écrivain. Elle décrit dans ses romans la réalité du quotidien, réalité souvent mise sous silence à cause de ses aspects dérangeants. Les romans de Maryssa RACHEL ne sont pas masturbatoire. Elle dénonce et décompose par fragment, ce qu’elle voit, entend et comprend. Elle dépeint les aspects de la vie « ordinaire » en utilisant un langage simple et sans fioriture. Ses héros sont souvent perturbés, mais restent ordinaires et intenses. Maryssa RACHEL c’est la voix des bas-fonds. Elle est Passionnée par l’univers de Bukowski, Carver, Burroughs, Fante et s’inscrit dans le mouvement littéraire du dirty realism, Kmart Realism, Neo-realism.

Parloir fantôme

de Claude RENAUD

Fiction (5 SENS) | Paru le 27/05/2019 | 17,00 €

Jeff, Paco, Professeur et les autres n’ont pas l’étoffe d’un Capone, ils ne font pas régner la terreur dans les rues de Paris. Plus l’étau judiciaire se resserre sur eux, plus ils traînent leur amertume dans les coursives de ce fleuron de l’administration pénitentiaire française qu’est Fleury Mérogis. Malgré une amitié qui s’affirme de promenade en promenade, seul un parloir, dernier lien avec l’extérieur, pourrait les soulager du poids de la détention. Pour Jeff, l’amère expérience de parloirs fantômes, l’absence à plusieurs reprises de l’autre, cette femme splendide et provocante, va créer le chaos dans sa boite crânienne. L’espace sans vie deviendra le maître de ses nuits. Remis en liberté sous contrôle, il s’apercevra que sa condition de prisonnier le protégeait, qu’il est très difficile pour un présumé coupable de se séparer de ses casseroles dans un monde libre et hostile. Dans l’univers glauque de l’établissement de la dame, fourmilière où caractères et émotions se mêlent, s’allient et s’affrontent, une relation fusionnelle mais tumultueuse va faire des deux amants une nouvelle espèce d’hydre à deux têtes. Le combat que mènera Jean-François contre lui, contre l’autre, contre les fantômes restera vînt. Paco et Jeff s’efforceront de suivre les consignes données par Professeur mais se heurteront à des forces démoniaques dont leur ex-compagnon de misère ne pouvait ignorer l’existence. Le destin que les compères se promettaient en tôle lors de leur promenade ne sera pas au rendez-vous. Providence ou fatalité l’avenir nous le dira, mais le sort peut-il se dérober éternellement ?

Claude Renaud

La vie, pleine de ses vicissitudes plus ou moins liées à ses personnages, nous emmène parfois sur les traces de l'écriture. C'est ce qui arrive à Claude Renaud, personnage atypique, peu orthodoxe tant sur le fond que sur la forme, ancien auxiliaire de justice que l'on retrouve aujourd’hui dans ses ouvrages, toujours poursuivi par l'ombre des barreaux.

Une vie à vivre

de Julie LINE

Fiction (5 SENS) | Paru le 12/04/2019 | 19,60 €

Lorsque Jane se réveille, elle n’a aucune idée de qui elle est ni de l’endroit où elle se trouve. Perdue dans un univers onirique qu’elle crée comme elle respire mais dont elle ignore tout, elle part en quête de son identité. Au travers de ce voyage initiatique, elle renouera avec les fantômes du passé, les rêves déchus et les espoirs mort-nés. Tel un véritable plongeon dans les méandres de son inconscient, Jane devra chercher des réponses enfouies au plus profond d’elle-même pour espérer peut-être reprendre un jour le cours de sa vie.

Julie Line

Depuis son plus jeune âge, Julie a toujours aimé raconter des histoires puisées de son imaginaire sans frontières. Elle aime les héroïnes fortes et les histoires qui touchent le cœur des rêveurs. Grande amoureuse de la nature et des mots, elle prend le temps d’achever son premier roman à l’âge de 30 ans.

L'endroit

de Natalie DEPRAZ

Fiction (5 SENS) | Paru le 12/04/2019 | 19,60 €

Dans une intrigue qui épouse les vies de l’héroïne et remonte le temps jusqu’à l’utérus, la narratrice emmêle les lieux et diffracte compagnons, enfants, petits-enfants. Ephimia traverse ses âges, perd le lecteur dans la dégringolade de souvenirs oniriques, décline les trajectoires de Ghésar, Aubin, Denys, Marie. Etranges doubles ? On ne cessera de se le demander. L’endroit : une saga de famille décomposée, le mythe d’un amour perdu où ça fusionne tant que seul un autre les sauverait, le lieu-origine où l’on cherche tant à être qu’on aurait juste envie de le fuir. « Lentement, chacun a pris place autour de la table dans la galerie. La raclette trône au milieu. Elle n’intéresse personne. Tous me regardent. On dirait qu’ils entendent le vrombissement assourdissant de mes pensées. Patiemment, ils attendent que ce bruit cesse. Je leur dois à tous des paroles. Des mots de maman, de femme, d’être humaine qui s’adresse à des enfants, non, à des adultes, à des humains qui ont le droit de savoir. Pour leur vie. Pour la vérité de notre relation partagée. Tous me regardent, tendrement. Ils voient la souffrante dans ma cervelle exposée. Explosée. » Ephimia entre dans la chambre de sa fiction, rencontre ses vies minuscules, sa vie. Personnages d’un autre espace-temps, moi futurs, ancestraux, désirés. Je me vois me balader dans les méandres de mes vies. J’écris la chambre verte de ma fiction.

Natalie Depraz

Natalie Depraz enseigne la philosophie à l’Université de Rouen. Dans ses cours, elle lit les textes au prisme de l’expérience de l’auteur et guide ses élèves vers leur propre expérience. Attention et vigilance (2014) et La surprise du sujet (2018) décrivent des décrochages infimes où la normalité se retire, où émerge un traumatisme. Depuis longtemps, elle accompagne la réflexion de psychiatres sur la dépression et les maladies chroniques. L’endroit est son premier roman.

Et les rossignols chantent encore

de Gilles LA CARBONA

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/03/2019 | 13,60 €

Un livre se rapprochant plus du conte philosophique que du roman, dans lequel les thèmes de l’homme, de la vie, de la destinée sont abordés de façon originale.

Des pistes sont entrevues, des hypothèses avancées. Au-delà de l’audace des thèmes, voire de la facétie de certaines situations, ce roman repose et propose une réflexion philosophique sur ce qui est essentiel à l’homme de ce qui ne l’est pas.

Un livre qui séduira tous ceux qui aiment se plonger dans le mystère de l’existence, dans ce qu’il a de plus beau et de plus troublant.

Gilles La Carbona

Né à Villeneuve les Avignon en 1963, l’auteur vit actuellement dans le Vaucluse. Auteur depuis plus de 20 ans, dramaturge depuis peu, il signe là son sixième roman.

Debussy pour toujours

de Zoran BELACEVIC

Fiction (5 SENS) | Paru le 17/12/2018 | 14,40 €

Au temps où l’art connaît son essor, à travers les mouvements qui forgeaient l’ouverture d’une époque inspiratrice, consacrée à l’art et à l’artiste, en musique, au théâtre, en poésie, en peinture ; de Satie, à travers De Renier, Maeterlinck, jusqu’à Mallarmé, Debussy créait son art, sous les toits impitoyables de la ville de Paris. C’est à cette époque-là qu’il composa ses œuvres les plus célèbres, dont le Prélude à l’après-midi d’un faune et Pelléas et Mélisande. En même temps, c’est dans l’amour qu’il trouvait son refuge pour fuir son âme solitaire, son inquiétude et le destin incertain de sa vie d’artiste. Une histoire d’amour se trouve donc au centre de ce récit, sous l’œil d’un narrateur à la fois omniscient et faisant preuve d’un réalisme subjectif, le point de vue se restreignant en alternance au champ de vision de ses personnages, laissant ainsi entrevoir l’amour passionné qu’éprouvait ce grand compositeur pour une femme, une courtisane attitrée autrefois, suivant sa métamorphose au fur et à mesure que leur amour se développe et les déchire. Un amour inspirateur et idéalisé se mêle à une passion déchaînée, des disputes, des caprices, des départs, des retours… Un roman qui démontre le caractère inséparable entre la vraie vie et les apparences, la passion et le désir, où l’amour devient torrent qui se détruit et s’apaise puis s’éternise dans le souffle soudé de deux êtres.

Zoran Belacevic

Zoran Belacevic est un écrivain serbe vivant entre Belgrade et Paris. Pendant un certain temps, il a vécu aux États-Unis. Il a, à ce jour, huit romans et un recueil de nouvelles publiés en Serbie. Deux de ses romans ont été traduits et publiés à l'étranger, « Amerika in », publié en Biélorussie et « Où est la fin de la voie » publié en France.

Quinqunet

de Stéphane GROBARCIK

Fiction (5 SENS) | Paru le 10/12/2018 | 11,90 €

Quinqunet

Quinqunet incarne un village fictif localisé dans la région du Berry et au sein duquel le personnage principal, récent quadragénaire répondant à l’identité de l’Intrus, fait son retour afin d’assister aux funérailles du dernier maître d’école à avoir officié dans la commune.

L’intrigue s’étend sur la période d’une seule journée d’été, dominée par un soleil de plomb, dans le cadre de laquelle il y est question de l’impact émotionnel généré par le retour aux sources, la confrontation à une partie de son passé et les retrouvailles avec des amitiés perdues. Sept années se sont effectivement écoulées depuis sa dernière visite et, de cet endroit, l’Intrus en conserve des souvenirs plutôt sombres que joyeux, mais saura rapidement y retrouver certains réflexes d’antan. Il sera également confronté à la redécouverte d’individus qui font partie de son histoire, qu’il avait appris à apprécier ou non, ainsi qu’à l’évolution de leur personnalité et de leur situation.

Cet ouvrage, conçu comme un récit au caractère cru et humoristique, constitue à la fois une quête personnelle et collective, rythmée par le besoin d’éclaircir certaines zones d’ombre du passé et l’intention de ressouder les liens avec l’objectif de retrouver le plaisir d’être ensemble.

Stéphane Grobarcik 

Originaire de la région Centre, l’auteur réside actuellement dans la campagne nivernaise au sein de laquelle il profite de la tranquillité conférée par la ruralité. Juriste de profession, l’intérêt qu’il éprouve pour la culture le fait s’égarer, depuis l’enfance, dans les méandres des découvertes littéraires, cinématographiques et artistiques qui constituent une source constante d’épanouissement. Il aime l’humour, l’Intrus, Mathilde, les autres de Quinqunet et Chips, son chien.

Les loups de Thornwall

de Emily WOLF

Fiction (5 SENS) | Paru le 29/11/2018 | 17,00 €

Des inconnus qui meurent dans le feu, des loups, des cauchemars trop réalistes… Pour Gwern, un jeune noble anglais du début du XIXe siècle, la sortie du monastère se révèle compliquée. Orphelin, ruiné et détesté, il doit s'occuper des décombres de son manoir et de son domaine à l'abandon. Sa cousine Éléonore se méfie de lui, et le révérend qui l'a recueilli n'arrange rien. Mais les événements étranges se multiplient. Il peut soulever des pierres trop lourdes, entendre des bruits trop lointains. Et ses cauchemars deviennent réels… Il lui faudra toute sa raison, toute sa force de caractère pour comprendre ce qui lui arrive, et l'apprivoiser. Ce roman, inspiré de la mythologie scandinave, développe le thème du Double pour explorer l'âme humaine, les possibilités et les limites de l'être humain, sa capacité de violence et de bienveillance. Écrit dans un style à la fois incisif et poétique, travaillé à l'extrême, ce roman veut renouveler le mythe du loup-garou et faire pour lui ce que Bram Stocker et Anne Rice ont fait pour le vampire.

Emily Wolf

Emily Wolf est née en 1981 et vit en région parisienne. Après des études de lettres, elle travaille en bibliothèques et dans l'enseignement. Amoureuse de l'écriture depuis toujours, elle écrit quelques nouvelles au lycée avant de se lancer dans un projet ambitieux qui va durer 15 ans : un roman novateur sur le mythe du loup-garou. Amatrice de cinéma, Emily se diversifie maintenant vers les courts-métrages.

Que faudrait-il pour que tu meures ?

de Daniel LAPIERRE

Fiction (5 SENS) | Paru le 29/11/2018 | 17,00 €

Une ancienne maison de maître aussi peu entretenue que le parc qui la dévore… Deux êtres abordent la dernière étape de leur vie commune dans ce lieu sinistre. Elle, professeur à la retraite met sa brillante intelligence au service de sa détestation pour un mari officier de la Marine Marchande. Quelles sourdes raisons, quelle lie de l'existence empoisonnent leurs jours et les ont englués dans cette haineuse guerre de tranchées ? Lui, qui ne supporte plus les humiliations quotidiennes, entreprend de conjurer ses envies de meurtre et de retrouver sa dignité en confiant toute l'histoire de leur couple à une jeune femme de Lettres. Cette dernière, qui croit pouvoir jouer avec la vie, lui fait accepter de traiter ses confidences non comme de classiques mémoires, mais comme un roman dans lequel elle va impliquer sa jeune existence et celle des quelques êtres singuliers qui se croisent dans ce " manoir des mal-mariés ". Mais la vie n'est pas un jeu et l'atmosphère s'alourdit peu à peu…

Daniel Lapierre

Il écrit depuis son adolescence. Son amour des Lettres l'a introduit dans l'Enseignement, à la suite de quoi il partage sa retraite entre écriture et voyages. Plus d'une vingtaine d'ouvrages sont nés de ses deux passions. Souvenirs d'enfance au goût sauvage, évocations de voyages et de rencontres insolites, romans variés, tous ont pour point commun l'art de fouiller l'âme humaine et d'affiner des portraits saisissants d'hommes et de femmes souvent meurtris et qui tentent de redonner un sens à l'existence.

Esmeralda n'aimait pas Quasimodo

de Francis LA CARBONA

Fiction (5 SENS) | Paru le 21/11/2018 | 14,40 €

"… Si Camille se sait déjà Esméralda, en revanche Alexandre s'ignore en Quasimodo…". Un homme et une femme se côtoient, avant de véritablement se rencontrer. Elle, épouse et mère, est installée dans la vie qu'elle dévore, s'accrochant à la jeunesse. Lui, idéaliste aux accents humanistes, n'a qu'un sac à dos qu'il dépose parfois aux pieds d'une douce amie en quête de sens à son existence. L'amour les cueille après qu'ils ont cru l'apercevoir ailleurs. Tandis qu'ils n'ont pas choisi de vivre, comment décideront-ils d'exister ? En cherchant longtemps leurs vérités, ils errent entre passion et raison. Laquelle l'emportera ? Sans le savoir, Camille et Alexandre s'engagent dans les pas de la belle gitane et du bossu de Victor Hugo, cinq cents ans plus tard. Ce faisant, leur trajectoire est-elle tracée d'avance ? En toile de fond, une interrogation immémoriale : L'âme survit-elle à l'organique ? Du premier au dernier mot, tout cela n'est que roman. Quoique… Il n'est pas impossible qu'il ressemble, çà et là, à des tranches de vie d'histoires vraies. Peut-être suffit-il de mettre bout à bout ces fragments, changer les noms des personnages et des lieux, pour que la fiction cède la place au récit d'un amour réellement vécu. Le hasard est si capricieux.

Francis La Carbona

Natif du Maroc, ce déraciné s'est façonné sous le ciel provençal qu'il a quitté à vingt ans, rêvant d'en retrouver le chemin, un jour… Bien des rencontres plus tard, c'est en Normandie que cet ancien DRH cultive quelques amitiés durables. Aimant la nature, "meilleur point d'observation de l'Humanité" dit-il, et fidèle à ses souvenirs, il laisse son imaginaire longtemps contenu s'évader dans un premier roman entremêlant sentiments, idéaux, et convenances.

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