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l'autre LIVRE

Hors collection

Y'a pas de prévenance !

de Jean-Charles HUE

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 15/03/2012 | 19,90 €

Y’ a pas de prévenance ! rassemble pour la première fois les écrits de Jean-Charles Hue. L’artiste a conçu cet ouvrage comme un parcours à travers son univers artistique, entre le monde gitan et le Mexique de Tijuana et des combats de chiens. Il a pour ce faire mis en dialogue ses textes avec des images tirées de ses films, de ses vidéos et de ses séries photographiques, dont une a été réalisée spécialement pour l’occasion.

On y retrouve les personnages et les histoires, à la fois pleines d’humour et habitées d’un souffle épique, qui traversent ses vidéos et films. La langue orale et argotique qui caractérise ses écrits use de sonorités proches du vieux français et nous emmène dans un monde atemporel. Les objets (quart militaire, pistolet, couteau, voiture) qui sont récurrents dans son vocabulaire artistique servent ici de guides dans une atmosphère qui mélange crudité et sensualité.

Le tour de l’Inde en 80 trains

de Monisha RAJESH

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | 22,00 €

Inspirée par Jules Verne, Monisha Rajesh, une jeune journaliste londonienne pour qui l’Inde est devenue un pays lointain et mystérieux, décide de se lancer dans un grand périple à travers la terre de ses ancêtres. Elle va voyager, dormir et vivre sur ces trains merveilleux qui sillonnent l’Inde: trains de luxe ou trains miséreux, à travers les villes et les villages, jusqu’au sommet des montagnes, et au bord de l’océan. Elle va partir à la rencontre de l’Inde, vivre mille aventures, et peu à peu, se découvrir elle-même. A la fois récit de voyage, roman d’aventures vraies, journalisme narratif, récit d’un cheminement personnel, ce texte est une invitation à sortir de soi, à partir vers l’inconnu, pour devenir soi.

Un an

de Antoinette OHANNESSIAN

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | 14,90 €

Un An propose une expérience de la durée. Le livre participe à un dispositif plastique dans lequel il est pensé comme le pendant d’une œuvre vidéo (présentée à partir du 17 mars 2012 à la galerie Alain Gutharc) ; chacune de ces deux expressions donne à lire le même texte dans le rapport au temps et à l’espace qui lui est propre.

Tandis que le texte défile comme un générique sur l’écran vidéo, il démarre dès la première de couverture de l’ouvrage, transgressant les codes de présentation canonique du livre. Le lecteur se trouve immédiatement en prise avec le flux des 365 jours, au cours desquels l’auteure a confronté le flux de sa vie personnelle avec celui de l’information continue.

La violence et la succession ininterrompue des catastrophes naturelles et des guerres contrastent avec la sobriété de la poétique de la localisation et du positionnement spatial, avec laquelle Antoinette Ohannessian décrit son quotidien et qui n’est pas sans évoquer l’art conceptuel des années 1960-1970.

Un rythme s’installe dans la lecture de cette prose qui travaille l’énonciation et dont la forme ramassée fait front à la langue percutante des informations. Dans cet écart qui parle de la déconnexion de notre vie quotidienne avec le monde médiatique, apparaît progressivement une troisième dimension, qui rend compte de la réalité que nous vivons.

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