Lointaine est la mélodie de mon cœur
Elle se perd jusqu’aux sables de l’enfance
Jusqu’au sel
Elle a mêlé nos souffles
Dès mon plus jeune âge

Par elle j’entends le feu j’entends la joie
Le jeu le rire chante la rudesse
Elle n’a ni allure ni visage
Ni un rien qui la nomme
Et m’accompagne

Avec elle s’en ira-t-elle mon âme
Lointaine mélodie de mon cœur
Aux mélodies immortelles

Récit poétique autour de la Photographie « La petite fille aux feuilles mortes » ©Édouard Boubat, Jardin du Luxembourg, Paris 1946.

Cette photographie à mon chevet durant quarante ans où elle allumait une lumière expirée, vivante cependant. Sa lueur adorable faisait de moi sage dormante ou vive éveillée. Mes doigts touchaient doucement la mort tandis que mon œil s’irradiait de la vie. 
C’est toujours elle qui me contemplait et moi qui incessamment tentait de la surprendre. Souvent la nuit venait nous boire à notre insu et je demandais alors à la petite fille de la photo de devenir mon étoile. Cela ne lui était pas difficile puisqu’elle était déjà un astre. Elle se mettait à briller comme une planète si proche et tellement inaccessible.
C’est donc qu’elle m’entendait, elle qui ne répondait jamais à mes rires, jamais à mes pleurs. Et à qui jamais je n’aurais demandé de se retourner.

Décide ou décède. Le ton est donné. Depuis qu’elle est toute petite, Karine doit faire face aux ombres de l’existence. À plusieurs étapes cruciales, elle devra décider pour ne pas céder, avec pour seules ressources un peu d’humour et beaucoup de détermination. 
Elle brisera le silence pour s’affranchir, avec pudeur et délicatesse.
Un récit naviguant entre la cruauté et la beauté de la vie, un hymne à la verticalité ou comment rester debout et amoureuse de la vie en toutes circonstances.

Karine van Cayzeele signe ici son premier roman, une autofiction à tiroirs, à l’écriture à la fois coup de poing et poétique. 

Publicitaire, impatiente, thérapeute, idéaliste, photographe, dyslexique, conférencière, autodidacte et rêveuse,
Karine vit à Aix-en-Provence. 

Arles minérale

Beauté blanche aux ombres lilas que sculpte le soleil au zénith de l'été

Pierre émoustillée aux soirs légers se parant du lin des reflets crépusculaires

Nuit aromatique

Paix

Deux familles que tout oppose.
L’une, riche et noble fait partie des puissants qui dirigent la Bretagne depuis des siècles. L’autre, humble et habituée à courber l’échine a traversé l’Europe pour fuir les pogroms et trouver en France une terre d’accueil.
Tout au long du XX^e?siècle, les soubresauts de l’Histoire vont faire se croiser les descendants des Tanguy et des Baumann.
Au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, honneur, amour, cupidité et trahison uniront ou diviseront les protagonistes, acteurs ou spectateurs d’un conflit qui les dépasse.
Passionné d’histoire et de géopolitique, l’auteur cherche dans ses écrits à montrer la fatalité des hommes et
des femmes luttant pour ne pas être broyés par le destin.

Dominique Anselin est né au sein d’une famille catholique de la petite bourgeoisie provinciale du nord de la France. Enfant de ces plaines immenses battues par les vents, sans frontière pour les invasions qui façonnèrent notre pays, il est profondément marqué par un grand-père qui lui insuffla ses valeurs.
Une vie aventureuse l’a mené du séminaire aux troupes parachutistes, puis de l’entrepreneuriat à une retraite lumineuse et paisible en Provence.

carnet d’îles est constitué de chroniques parues dans la presse espagnole et réunies afin d’illustrer une saison complète, comme celle que vit Juan Rigo chaque année, de l’arrivée à Athènes jusqu’à l’hivernage de son voilier. Ce carnet de voyage, au ton simple et intimiste, est truffé de références étymologiques, historiques et mythologiques.
Il est le résultat de sa rencontre avec un décor envoûtant et des gens attachants, mais reste avant tout le témoignage de son amour indéfectible pour la Grèce et les îles de la mer Ionienne qu’il affectionne particulièrement.

Illustré par Jean Harambat, Enrique Flores, Pere Joan et Juan Rigo.

Juan Rigo est né à Majorque. Diplômé en histoire, il abandonne l’enseignement pour se consacrer à sa double passion, la voile et la Méditerranée. Journaliste spécialisé, chroniqueur, il est également l’auteur de plusieurs ouvrages de référence, notamment Vents de Méditerranée (Glénat). 
À bord de son «?Odyssée?», il sillonne la mer Ionienne et ses îles depuis plus de trente ans.

Adèle est une brillante avocate pénaliste.  Elle doit assurer la défense d’un nouveau client, Michaël. L’arrivée de ce jeune homme dans sa vie va l’amener à découvrir une part d’elle et de son histoire méconnue.
De leurs rencontres et d’autres qu’offre la vie, une nouvelle partition va s’écrire.

Ce roman se situe tour à tour sur les deux rives de la baie de Marseille, tour à tour dans le présent et le passé, avec le bleu du ciel et de la mer comme horizon.

Ce récit est aussi celui des ressorts inconscients qui conditionnent nos vies, nos relations avec notre entourage et pose la question de savoir si la connaissance du passé peut permettre un apaisement.

Pauline Olphe-Galliard, psychothérapeute et animatrice d’ateliers d’écriture est Provençale. Bercée depuis toujours par la lumière du Sud et la danse des mots, elle est l’auteure de En finir avec l’Aube. Bascule(s), qui fait ici l’objet d’une nouvelle édition, est son premier roman.

Elle est venue l’heure
Un pas dans le vide
Et les ailes déployées
Encore chaque fois
Mais cette fois nouvelle
L’œuvre qui se tisse et se révèle
Dans le geste premier

Elle est venue l’heure
Un pas dans le vide
La solitude
Le départ inconscient

En finir avec l’Aube raconte l’histoire d’une enfance et d’une adolescence contrariées où la maladie et la mort étaient tapies dans les recoins d’une famille bourgeoise, où le silence était la règle, les épanchements mal venus.

Un récit sur la force de l’enfant pour tenir, malgré les non-dits et les tempêtes secrètes.
L’histoire d’un amour familial empêché et ses ressorts complexes pour un possible pardon.

Ce roman déjoue la forme chronologique, tentant de rendre au plus juste cette traversée singulière. Tel un sculpteur face au bloc de marbre, la narratrice s’attaque à cette restitution par à-coups, par angles complémentaires, afin de faire ressortir la spécificité de cette aube particulière.

Pauline Olphe-Galliard est bercée depuis toujours par la lumière du Sud et la danse des mots. Psychothérapeute et animatrice d’ateliers d’écritures, elle est auteure d’un premier roman, Bascule(s).

Est-ce du rivage que s’écarte
Le silence de l’arc
Longuement dessiné par les rames

Est-ce le voile de la Terre
Autrement qui éclaire
Une Lune au visage orangé

Ne cesse ni ne s’efface
Le trouble de l’âme avant la nuit