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l'autre LIVRE

Philosophie

ÉPARPILLEMENTS

de NATALIE CLIFFORD BARNEY

Philosophie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 06/03/2020 | 12,00 €

Natalie Clifford Barney (1876-1972), héritière d’une richissime dynastie, devint rapidement l’Américaine la plus célèbre du Paris de la Belle Epoque. Egérie de Remy de Gourmont, qui l’immortalisa dans ses Lettres à l’Amazone, elle fut également, pour reprendre le mot de François Mauriac, le « Pape de Lesbos », dont les amours, notamment avec la courtisane Liane de Pougy et le peintre Romaine Brooks, défrayèrent la chronique pendant plus d’un demi-siècle, car jamais elle ne se fatigua de séduire.
Amoureuse mais aussi femme d’esprit, elle se révéla un écrivain authentique dans une série d’ouvrages où ses souvenirs sont l’occasion de révéler une vision incisive et originale du monde. Les Eparpillements, parus en 1910, occupent une place de choix dans son œuvre. Ce recueil de pensées, où se reflète l’expérience hors norme d’une femme qui cultiva mieux que personne l’art de vivre et d’aimer, frappe tantôt par sa drôlerie tantôt par sa profondeur.

Jean Chalon, biographe de Natalie et grand ami de ses dernières années, signe la préface de cette édition, qu’accompagnent six photos peu connues illustrant la beauté de cette femme d’exception et le cadre où elle vécut à Paris.

SUR NIETZSCHE

de Paul VALERY

Philosophie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 14/11/2017 | 15,00 €

Comme tous les intellectuels de sa génération, Paul Valéry a découvert Nietzsche aux alentours de 1900, grâce aux traductions qui commençaient de paraître au Mercure de France. Pour répondre à la demande de plusieurs revues attendant de lui des articles sur les parutions récentes, Valéry lit à cette époque, crayon en main, les œuvres du philosophe allemand. Au cours de l’hiver 1908-1909, il prend une longue série de notes.

Ces notes inédites, qui ne se trouvent pas dans les célèbres Cahiers, forment le principal élément du dossier rassemblé par Michel Jarrety. Pour les compléter et les éclairer (Valéry ayant finalement renoncé à écrire les articles promis), cet ensemble est précédé d’une série de lettres (à André Gide, à Guy de Pourtalès, et à Henri Albert, premier traducteur de Nietzsche).

Confronté à une pensée forte qui, sur plusieurs points, rejoignait pourtant la sienne, Valéry exprime dans ces pages ses réticences, exerce sa faculté critique avec son acuité habituelle, et nous donne ici plus que jamais l’exemple de ce « lecteur exigeant » qu’il appelait de ses vœux pour sa propre œuvre.