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l'autre LIVRE

Paradigme

Difficile de devenir léger

de Jaan KAPLINSKI

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 01/03/2016 | 9,80 €

Jaan Kaplinski, né en 1941, est un des plus grands poètes de l’Estonie contemporaine. Sa poésie méditative, influencée par les sagesses orientales, accorde une place importante à la nature et puise son inspiration dans la vie quotidienne. Dans ce recueil, l’émerveillement devant la nature, voie d’accès à la beauté du monde et à la compréhension de l’unité de l’être, est exprimé dans une suite de poèmes aux vers courts, libres et non rimés. Il marque une étape dans l’évolution du poète qui, à la recherche formelle, tend à préférer le contenu et la transmission simple et directe d’une expérience et d’une vision de l’existence. Il est le lauréat 2016 du Prix européen de littérature.
Antoine Chalvin est professeur de finnois et d’estonien à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Il a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels Johannes Aavik et la rénovation de la langue estonienne (2010), et traduit de nombreuses oeuvres littéraires estoniennes, dont l’épopée nationale Kalevipoeg. Il dirige la rédaction d’un grand dictionnaire estonien-français (www.estfra.ee).
Marika Põldma est l’auteur de la première traduction en estonien du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc de Charles Péguy. Elle a été assistante de direction à l’Uus Vana Teater, compagnie de théâtre spécialisée dans les monologues, et scénariste de deux documentaires réalisés par son mari, Vahur-Paul : Piimariik (The End of Milk, 2003) et Puhta mõtte ruum (The Space of Pure Thought, 2015).
Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation estonienne pour la culture (bourse Traducta).


 

Le Jardin de la vie

de Lassi NUMMI

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 16/09/2015 | 9,80 €

Lumière heureuse, attitude positive face à la vie, joie de chanter, sens de l’humour, sensibilité ouverte, rapport étroit de l’homme avec la nature ainsi que relations des différents arts entre eux, c’est peut-être ainsi qu’on peut décrire la personnalité et l’inspiration du poète finlandais Lassi Nummi (1928- 2012). Ses thèmes récurrents sont l’amour et la mort, la beauté et le caractère éphémère de la vie, la famille et les enfants, la musique et les arts plastiques, l’antiquité et les mythes. Outre la culture chinoise, à laquelle l’avait sensibilisé son père, pasteur luthérien qui avait travaillé six ans comme missionnaire en Chine, il était particulièrement attiré par la culture française. Il disait qu’il écrivait comme les impressionnistes français peignaient : dans une brume lumineuse.
Poète de la lumière et de l’ouverture, Lassi Nummi voulait faire de la langue finnoise un outil propre à façonner un vase étincelant, digne de recevoir la parole pure de Dieu. L’université de Helsinki l’a consacré comme docteur honoris causa en philosophie et en théologie.
Les poésies choisies présentées dans ce recueil n’ont pour but que de donner une image, aussi juste que possible, de l’inspiration de ce très grand poète, un des plus populaires dans la Finlande contemporaine.

Suenos islenos/Rêves insulaires

de Basilio BELLIARD

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 25/03/2015 | 9,80 €

Sueños isleños/Rêves insulaires est la première anthologie poétique bilingue espagnol/français de Basilio Belliard ; elle aspire à ouvrir une nouvelle fenêtre sur la République Dominicaine grâce à cet artiste qui a remporté en 2002 le Prix national de Poésie.

« Nul n’est plus solitaire qu’un insulaire » écrit ce poète avant d’ajouter : « L’insulaire se nourrit d’espace : il a soif de voyages et d’envols. Il naît avec des ailes et porte en son cœur une barque. » (« Isla al aire » / « Île en l’air »). Ces réflexions peuvent sans nul doute s’appliquer à leur auteur. Ses poèmes sont de petits tableaux dans lesquels s’invite souvent la mer des Caraïbes, silencieuse, déchaînée, lieu de naufrages ou métaphore de la femme désirée.

Son œuvre explore l’espace clos de l’île, sa beauté, ses sens, son rythme tout en dépassant constamment ses limites et en construisant des ponts vers d’autres territoires rêvés. Les textes sont simples, humbles, sensuels. Les poèmes en prose placés, sous l’égide de Baudelaire : « Sois toujours poète, même en prose » troublent les frontières des genres. Certains ont de clairs échos autobiographiques. Basilio Belliard y revient sur sa vocation de poète qu’il relie à l’enfance, au rêve, au doute, à l’angoisse, à un labeur peut-être vain mais sans cesse renouvelé, à un métier de sable, selon sa propre expression.

Ce recueil bilingue de poèmes est précédé de deux introductions : La première est de Rafael Courtoisie, écrivain uruguayen. Né en 1958 à Montevideo, il est poète, essayiste, romancier et auteur de livres de contes et de nouvelles. Il a enseigné la littérature latinoaméricaine en Uruguay, aux États-Unis et en Angleterre. Il a reçu un grand nombre de prix et distinctions dans de nombreux pays et son œuvre est publiée dans plusieurs langues.
La seconde est de Catherine Pélage, membre associé au CRIMIC (Centre de Recherches Interdisciplinaires sur les Mondes Ibériques Contemporains), maître de conférences à l’Université d’Orléans et traductrice des poèmes publiés dans cette anthologie.

Basilio Belliard est né en 1965 en République Dominicaine. Il est poète, éditeur, critique littéraire et auteur de nombreuses anthologies. Il est professeur à la « Universidad Autónoma de Santo Domingo » où il enseigne la littérature latino-américaine et l'histoire de l'art. C'est également un poète renommé qui a remporté en 2002 le Prix National de Poésie. Depuis 2006, il est Directeur de la revue País Cultural du Ministère de la Culture, la plus importante revue culturelle du pays. Ses nombreuses interventions en Colombie, au Venezuela, au Pérou, en Argentine, au Mexique, à Porto Rico, au Nicaragua, à Panama, à Cuba, au Costa Rica, aux États-Unis, en Italie et en Espagne, en tant que poète et spécialiste de littérature contemporaine contribuent fortement à la diffusion de la culture dominicaine.

 

 

 

Il faut apprendre à lire : comment ? pourquoi ?

de Pierre MUCKENSTRUM

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 02/07/2012 | 15,00 €

Lire est un savoir-faire qui demande exercices et entraînement. Ils commencent au Cours Préparatoire où l’enfant découvre également l’univers que lui ouvre le signe écrit.

La neurologie a découvert comment le cerveau sait traduire les signes en sons. Elle a aussi montré que la lecture globale est une illusion mais elle est encore incapable de décrire les mécanismes mentaux qui permettent d’accéder au sens. Le français, de toutes les langues européennes, est, pour l’enfant qui entre à l’école, la plus difficile à maîtriser. C’est une langue savante qui conserve dans l’écriture les traces de l’étymologie et qui multiplie les marques grammaticales muettes. Apprendre à le lire et à l’écrire est donc une tâche importante et difficile pour laquelle il n’existe pas de méthode miraculeuse et surtout pas ce que les médias désignent improprement sous le nom de méthode globale. Elle demande, de la part des enseignants, patience, persévérance, ingéniosité et une attention constante aux possibilités des élèves.

Ce savoir-faire qu’est la maîtrise de la lecture est le fondement de notre culture occidentale qui repose entièrement sur l’écriture. Il nous ouvre aussi le chemin de la liberté. L'auteur examine comment l'école primaire apprend à lire aux élèves. Il étudie comment on apprend et comment on lit. Il présente les principes généraux nécessaires à l'apprentissage de la lecture et leur mise en œuvre, au quotidien, dans la classe.

 Pierre Muckensturm a été instituteur, professeur, inspecteur-primaire et a terminé sa carrière comme inspecteur d’Académie du Bas-Rhin. Il a fait des études de philosophie à l’université de Lyon. Il est membre de l’Académie d’Orléans. Il a publié des articles et fait de nombreuses conférences sur l’histoire de l’éducation et la philosophie politique.

 

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