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l'autre LIVRE

Critique de la civilisation

Le mythe de la suprématie humaine

de Derrick JENSEN

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 05/05/2023 | 20,00 €

Dans ce livre iconoclaste, le philosophe écologiste Derrick Jensen s’en prend à la croyance quasi universelle en une hiérarchie naturelle au sommet de laquelle trôneraient les êtres humains. Selon lui, cette croyance, qu’il nomme « suprémacisme humain », se trouve au fondement du ravage contemporain de la vie sur Terre, entamé il y a plusieurs millénaires avec l’essor des premières civilisations.

Portrait du colonialiste. L'effet boomerang de sa violence et de ses destructions

de Jérémie PIOLAT

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 15/10/2021 | 15,00 €

Le Portrait du colonialiste s'ouvre sur le constat de la disparition des pratiques culturelles populaires, notamment des chants et des danses, dans le monde occidental. Jérémie Piolat postule que l'inconscient colonial et raciste, dont le mépris se manifeste tant dans les discours que dans les gestes, s'est logé dans les corps des Européens de l'Ouest , corps désormais privés des virtuosités dont jouissent encore la grande majorité des cultures extra-occidentales. Au fil des vingt récits, tour à tour philosophiques, historiques et anthropologiques, qui composent cet essai, les questionnements de l'auteur émergent : avant de devenir des Blancs euro-centrés, les peuples d'Europe auraient-ils subi une certaine forme de colonisation intra-européenne les rendant disponibles à la haine de tout altérisé ? La destruction des cultures européennes a-t-elle constitué un préalable aux ravages coloniaux perpétrés sur les autres continents et à l'émergence du capitalisme ?

L’invention de la civilisation occidentale

de Thomas C. PATTERSON

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 24/09/2021 | 16,00 €

Qu'est-ce que la civilisation ? Le terme, communément associé à l'ordre et au progrès, surtout par les puissants, désigne en réalité des principes bien moins glorieux, manifestes dans la dichotomie qu'il institue entre « civilisé » et « primitif ».

Ce livre traite de l'idée de civilisation et de la façon dont, depuis son invention, elle est utilisée par les classes dominantes en vue de défendre leur statut. S'appuyant sur sa connaissance approfondie des sociétés dites « primitives », l'anthropologue Thomas C. Patterson montre comment la formation de classes sociales, le capitalisme, le sexisme et le racisme furent essentiels à la formation des sociétés « civilisées » en Europe occidentale, et au-delà.

Pornland

de Gail DINES

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 17/09/2020 | 20,00 €

95 % des enfants de onze ans ont déjà été exposés à des images pornographiques. Les consommateurs de porno sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Au cours des dernières décennies, la pornographie a investi tous les médias culturels : télévision, cinéma, internet, jeux vidéo, littérature, presse. Elle s’est imposée en tant qu’industrie majeure et moteur du développement technologique et capitaliste, et s’est immiscée au plus profond de nos intimités.
Comment cette situation s’est-elle développée ? Quelles en sont les conséquences ? Ces questions sont au fondement de l’enquête incisive de Gail Dines, qui nous révèle sans fard la réalité du porno : exploitation brutale, déshumanisation, dégradation et objectification des femmes, désensibilisation des consommateurs, détérioration des relations sociales et de la sexualité. Gail Dines expose ainsi l’omniprésence désormais banale du porno comme un problème social prépondérant que nous ne pouvons nous permettre d’ignorer.

Le zizi sous cloture inaugure la culture

de Robert DEHOUX

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 05/12/2019 | 16,00 €

Nous ne sommes pas faits pour vivre comme nous.

Allez donc dire au lion que si on le tient en cage,

C’est pour qu’il n’aille pas se perdre en brousse…

Les veaux se vendent au poids,

Les hommes se vendent au mois

Le train-train quotidien va bientôt dérailler,

Qui veut rester dedans n’a qu’à bien s’accrocher

… et autres réflexions dignes d’intérêt sur l’esclavage

imposé à soi et aux autres par la civilisation du profit.


L’irréductible Robert Dehoux signe ici, avec beaucoup d’humour, un percutant brûlot contre notre société et un magnifique plaidoyer en faveur de la liberté. En remontant aux origines de la glorieuse Civilisation, de notre servitude moderne, en exposant l’absurdité de l’idée de Progrès, du travail ou encore de la religion, il nous montre comment notre ancêtre Cro-Magnon, libre, joyeux et rêveur, a justement été travaillé pour devenir ce sapiens — vanité oblige — destructeur, aliéné, dépossédé, captif.

Robert Dehoux nous invite, et toujours jovialement, à résister, à renouer avec cet ancêtre des temps précatastrophiques en recouvrant notre amour du sauvage, du libre et du bigarré, des étoiles et des forêts, de la boue, de la brousse, du partage et du rêve.

Zoos : le cauchemar de la vie en captivité

de Derrick JENSEN

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 02/06/2018 | 13,00 €

L’exploitation d’animaux capturés et exhibés pour le plaisir ou le divertissement des humains est bien antérieure à l’avènement de l’Empire romain. La critique radicale et subversive qu’en propose l’auteur, ici traduit en français pour la première fois, n’existe pas dans le paysage littéraire francophone. Dans ce livre passionné et provocant, Derrick Jensen explore les rationalisations et les justifications de l’existence des zoos en parallèle de la problématique de notre aliénation du monde naturel et des créatures qui le peuplent. En cela, il expose le lien entre les zoos et l’idéologie de domination et de contrôle à l’origine des destructions écologiques actuelles (sixième extinction de masse, réchauffement climatique, pollutions des sols, de l’air et des milieux aquatiques, déforestation, etc.).

Le cauchemar des zoos est une puissante critique de la place des zoos au sein de notre société, de celle de notre société au sein du monde naturel, et finalement de la nôtre propre, en tant qu’être humain, au sein du monde sauvage.