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l'autre LIVRE

À plus d'un titre

Contes du miel et des astres neigeux

Contes du miel et des astres neigeux

de Maud CHALMEL

À plus d'un titre (EN BAS) | 9,50 €

Le Lac.

 

Je suis une canopée d'angoisse, des rivières de douceur

et dans mon élan rien ne résiste.

Si loin dans l'obscurité de l'eau,

Des eaux mortelles,

Élues dans le lignage.

 

Une main sur l'eau dérive

dans un silence que les courants ne veulent empêcher.

 

C'est la liante évasion qui grandit dans les yeux des plus heureux.

C'est la même grandeur, c'est mon nom criant!

J'ai déguisé, maquillé le flux.

J'ai changé les roches du courant dans l'eau du matin.

Des lanternes folles chantonnent désormais sur l'eau,

des lumières terribles.

Pour que les mondes adjacents

de la pluie et de l'eau polaire dérivent

Sur le blanc manteau des joies perdues du Lac.

Saionji, l'ami japonais de Clémenceau

Saionji, l'ami japonais de Clémenceau

de Philippe PIVION

À plus d'un titre (EN BAS) | 22,00 €

Saionji Kinmochi a été ami intime de l'empereur du Japon qui ouvrira la période Meiji. Il fut guerrier, convaincu de bousculer l'ordre des Shoguns et des samouraïs, envoyé de l'empereur aux Etats Unis, en France et dans presque tous les pays de l'Europe. Ministre de l'éducation, premier ministre en 1906, genro en 1913, plénipotentiaire du Japon lors de la conférence de la paix en 1919. Il est ami avec Georges Clemenceau dès 1872 et leur parcours est similaire.
   Passionné d'art, il est ami avec Claude Monet, avec Judith Gauthier avec laquelle il écrira des poèmes et côtoie tous les salons parisiens, souvent en compagnie de Georges Clemenceau.
   Et si derrière cette paroi, se cachait un crime horrible, une facette ignorée du personnage historique. C'est ce à quoi oeuvre l'auteur avec le talent d'un romancier policier.

La Crèche

La Crèche

de François SALVAING

À plus d'un titre (EN BAS) | 19,00 €

La nuit où Israël (à la suite d’une cascade d’événements trop connus du lecteur pour qu’il soit besoin de les rappeler ici) se résolut à accomplir ce qu’il tramait depuis sa naissance, envahissant les territoires qu’il n’avait pas encore colonisés, cette nuit-là Soeur Sylvie de l’Annonciation rêva qu’un canon de char, fracassant les volets, entrait dans sa chambre. Soeur Sylvie était une grande fille, et bien qu’elle n’eût pas lu Freud, elle n’ignorait pas les connotations sexuelles d’un tel rêve. Pour autant, même en rêve elle ne rougit pas, car rêver n’est pas pécher, sans être théologienne à tout crin Soeur Sylvie savait ça aussi. Le canon de char s’avança jusqu’au-dessus de la natte où reposait Soeur Sylvie, et, sans vergogne, révéla sa véritable nature : il n’était pas un fantasme, ...

Shopping ! Bang Bang !

Shopping ! Bang Bang !

de Jean-Marc FLAHAUT

À plus d'un titre (EN BAS) | 13,00 €

Le livre vu par l’un de ses auteurs...

Jean Marc Flahaut : Shopping ! Bang bang ! utilise de façon directe ou indirecte certains codes du langage cinématographique, c’est certain. Il est vrai qu’on y croise également quelques guest stars telles que Charles Bronson et Ben Gazzara. De plus, les points de vue et les regards s’affrontent tout du long sous les caméras de surveillance ou de télévision.

Nos personnages ne sont pas des extraterrestres, ils sont inscrits dans un espace social imaginaire au sein duquel ils se rassemblent ou se séparent. Des couples frôlent la rupture alors que d’autres roucoulent comme des tourtereaux. Certains ont envie de tuer tout ce qui bouge alors que d’autres croient fermement qu’on peut encore sauver l’humanité avec l’Amour comme pilier. Mais, ils essayent tous de changer quelque chose avec les moyens dont ils disposent. Comme aime à le rappeler un vieil ami à moi : c’est la même vache qui produit le lait et la bouse. 

Au final, je pense que le roman se situe quelque part entre une comédie romantique et une chanson de Charles Manson.

Entre nous soit dit, j’aime beaucoup le climat du cinéma américain des années 70. L’énergie qui s’en dégage à chaque plan, le travail sur l’espace et les frontières, la dimension contestataire et le propos politique à tous les étages. On sent chez les réalisateurs de cette époque, une véritable envie de faire des films en se positionnant en tant qu’auteurs. Et d’y aller franchement. (extrait de l’interview par Dj Duclock)