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l'autre LIVRE

Poche

Piécettes pour un Paradis baroque

de Lorenzo PESTELLI

Poche (EN BAS) | Paru le 01/10/2024 | 12,00 €

Les Piécettes pour un Paradis baroque ont été écrites en Tunisie et en Algérie entre 1962 et 1964, du temps où Lorenzo Pestelli s’était mis à composer des dictées pour ses élèves. Nées d’abord comme des improvisations, ces « piécettes » ou textes en prose poétique s’ordonnent peu à peu en une écriture plus construite qui aboutira plus tard aux deux volumes de Le Long Été. Explorations des alvéoles de la mémoire de l’enfance, pérégrinations au Maghreb et au Sahara en passant par des excursions en Asie, ces écritures foisonnantes, « baroques », accompagnent et fouillent les soubresauts des révolutions des années cinquante et soixante.

Auteur

Né en 1935 à Londres d’un père florentin, diplomate, et d’une mère belge et anglaise, Lorenzo Pestelli passe sa jeunesse à Florence et à Rome. Il poursuit des études de philosophie à Louvain puis des études ès lettres à Montréal et à la Sorbonne à Paris. Il se marie avec Michène Caussignac en 1956. Il enseigne au Maghreb de 1962 à 1964 puis en Chine de 1964 à 1965. Ensuite, il entreprend une longue traversée de l’Asie avec sa famille (il rencontrera Nicolas Bouvier au Japon). En 1967, il décide de s’installer à Genève. Il est mort accidentellement au cours d’un voyage au Maroc en 1977.

Préfacier

Jean Richard, éditeur, libraire, diffuseur, et ami de l’auteur, a rédigé un mémoire sur Le Long Été et a publié l’oeuvre posthume de Pestelli, Pour une décollation de Saint soi-même (1984, Zoé).

Lutter contre les pauvres. Les politiques de la mendicité. L’exemple suisse. Troisième édition augmentée et actualisée

de Jean-Pierre TABIN, René KNÜSEL

Poche (EN BAS) | Paru le 01/08/2023 | 10,00 €

Comment expliquer que la présence dans les rues de certaines villes de quelques dizaines de personnes qui mendient suscite autant de réactions négatives ? D’où vient cette méfiance face à la mendicité ? Pourquoi ce sujet est-il à l’agenda politique en Suisse et en Europe ? Qui sont les personnes qui mendient à Lausanne ? Comment vivent-elles ? Ce livre cherche à répondre à ces questions en explorant tout d’abord l’histoire de la pauvreté, de la mendicité et du vagabondage dans nos sociétés. Avec la sécularisation de l’assistance sociale, depuis le Moyen-Âge, l’idée que les personnes qui demandent la charité n’ont pas leur place dans la société s’est progressivement installée. Les auteurs proposent ensuite une analyse de la construction du « problème » de la mendicité par les autorités législatives, judiciaires et administratives en Suisse, et plus particulièrement dans le canton de Vaud. Au regard d’un traitement médiatique et politique caricatural, l’ouvrage présente enfin les résultats de plusieurs enquêtes de terrain à Lausanne fondées sur des entretiens avec des personnes en contact avec la mendicité ou qui la pratiquent, ainsi que sur des observations systématiques. En conclusion, les auteurs montrent que lutter contre les pauvres ne réduit en rien la pauvreté. D’autres politiques sont nécessaires, qui doivent être dignes

Auteurs

Jean-Pierre Tabin est professeur honoraire de politique sociale à la Haute école de travail social et de la santé HETSL (HES-SO).
René Knüsel est professeur honoraire de sociologie des politiques sociales et des problèmes sociaux à l’Université de Lausanne.

Genève en plans. De Maurice Braillard à André Marais

de Philippe GFELLER

Poche (EN BAS) | Paru le 01/11/2022 | 14,00 €

André Marais (1906-1976) a dirigé le service d’urbanisme du Canton de Genève de 1949 à 1966. Il s’est fait connaître par son Plan du réseau des artères qui a conduit, entre 1948 et 1966, durant l’essor économique et démographique des Trente Glorieuses, le développement des cités satellites du canton et la création des voies express.
Mais on sait moins qu’il a accompagné le conseiller d’État socialiste, architecte, Maurice Braillard dans l’établissement de son Plan directeur en 1935, qu’il a proposé la création d’une ville nouvelle au bord du futur canal du Rhône au Rhin à Peney en 1948 pour assurer le maintien de la ville dans ses limites et qu’il n’a cessé de réclamer une législation sur la spéculation foncière. En son absence, il utilisera le Plan du réseau des artères comme un espace de négociation entre constructeurs et autorités.

Auteur

Philippe Gfeller a été architecte-urbaniste au sein de la Ville de Genève de 1974 à 2007. Il s’est engagé dans la formation de jeunes architectes, géographes et travailleurs sociaux. Il a également participé à la défense de causes environnementales pour une meilleure qualité de vie en ville. Il a publié Place des Grottes en 2012 (Éditions d’en bas).

Tu crois que demain…? suivi de Née de tout et née de rien

de AGAPÉ

Poche (EN BAS) | Paru le 01/10/2022 | 14,00 €

Les deux récits d’Agapé, paysanne de haute montagne (dans les Alpes vaudoises), mère de famille, graveur, écrivain, sont ici rassemblés pour la première fois avec des gravures inédites. Née de tout, née de rien, qui poursuit Tu crois que demain… ? En criant sa propre souffrance, Agapé hurle celle des autres aussi. Agapé nous donne le ton : l’écriture s’impose telle la faim, elle est affaire d’existence : « Les mains dansent sur le clavier, s’arrêtent essoufflées pour essuyer une colère ou une larme, s’arrêtent pour un cri, pour un appel, non Agapé n’est pas là, Agapé écrit, laissez-là, laissez-moi quoi repas, lessive, vaisselle, ménage, enfants, mari Est-ce qu’on ne me laissera donc jamais seule? Est-ce que femme, je ne me sentirai jamais le droit de m’arrêter pour moi, SILENCE, laissez-moi, c’est une affaire entre mon âme et moi, c’est une affaire d’existence… J’écrirai jusqu’à la fin de ma faim et s’il faut m’y user les doigts, j’écrirai avec les dents. »

Auteure

Agapé était paysanne de haute montagne (dans les Alpes vaudoises), mère de famille, graveur, écrivain.

Revoir le bois des anémones et autres textes

de Julien MAGES

Poche (EN BAS) | Paru le 01/03/2022 | 8,00 €

 

« Revoir le bois des anémones »

D’un côté, le portrait de la compagne de l’auteur, dont la mère fut emportée par un cancer quinze ans plus tôt, retraçant tout le chemin parcouru par ces deux femmes jusqu’au grand noir final. Un moment dense et poétique, simple et lumineux, comme pour offrir au public ce geste absolu de générosité qui montre l’amour d’une fille pour sa mère comme seule et unique prière passant d’une génération à l’autre. De l’autre, le portrait de Jean-Paul dont la vie fut une existence d’épreuves, notamment en raison des abus d’un père alcoolique.

« Animaux »

L’histoire se déroule dans une trentaine d’années : le dernier représentant d’une espèce de grands mammifères sauvages meurt devant deux personnes qui l’observent, une femme et un homme. Sa disparition tragique, le temps de la pièce, accompagne l’agonie des mots, pour déterrer le silence… La hiérarchisation des espèces est l’un des thèmes fondamentaux que la pièce prévoit d’explorer : le génocide du vivant, l’extinction de masse des animaux, le rétrécissement des espaces sauvages, le réchauffement climatique, autant de maux mis en parole par deux personnages assis sur les ruines du monde comme deux clowns noirs.

« Balade en orage »

Trois soeurs se retrouvent dans une propriété familiale pour veiller leur père. Deux frères s’y trouvent également pour reprendre la suite des affaires que dirigeait le père de filles… Le père de deux frères a rejoint celui des filles, il veille le père malade et s’occupe de recuieillir ses dernières volontés afin de transmettre le témoin à ses fils. Les filles, elles, attendent le partage de la fortune personnelle de leur père que l’autre père, celui des fils, leur transmettra… Toute l’action se déroule dans une pièce voisine de celle où les deux pères s’entretiennent.

Auteur

Julien Mages est auteur, comédien et metteur en scène. Il est l’auteur de plus de vingt textes pour le théâtre, joués notamment au Poche Genève, au Théâtre Vidy-Lausanne, au Théâtre 2.21 et au Théâtre Arsenic Lausanne. En 2014, il est lauréat de la bourse Texte-en-Scène de la Société Suisse de Auteurs, pour l’écriture de La Mélopéee du petit barbare. En 2016, trois de ses textes sont publiés : La Mélopée du petit barbare aux Éditions Solidaire Intempestifs, Narcisse 21è siècle et Voyage Illuminé aux Editions l’Âge d’Homme.

Le Train des Italiennes

de Giovanni ORELLI, Giovanni ORELLI

Poche (EN BAS) | Paru le 01/12/2021 | 10,00 €

Avec sa narration éclatée, le livre retrace l’histoire des immigrant(e)s italien(ne)s qui viennent cherche du travail en Suisse dans l’immédiat après-guerre, à un moment clé de l’histoire économique et sociale du pays.

Effondrement… c’était pour demain ?

de Gabriel SALERNO, Gabriel SALERNO

Poche (EN BAS) | Paru le 01/03/2021 | 8,00 €

Qu’entend-on par effondrement ? Naguère historique, la question de l’effondrement d’une société se pose désormais quant à la société contemporaine, au vu des dégradations environnementales et sociales qui n’ont de cesse de s’aggraver. Qu’ont à nous dire les déclins – autant emblématiques que différents – de l’Empire romain d’Occident, de la civilisation maya classique et des civilisations du Proche-Orient ancien à l’Âge du bronze sur notre situation présente ? Croiser un regard sur le passé et sur l’avenir permet de saisir la singularité du délitement en cours et d’esquisser avec prudence certains contours probables de notre avenir collectif. L’ouvrage propose ainsi une véritable clé de lecture à la notion d’effondrement.

Auteur

Gabriel Salerno a suivi des études en sciences de l’environnement à l’Université de Lausanne et a effectué un stage au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi. Il termine actuellement une thèse de doctorat sur l’analyse des récits d’effondrement à la lumière de la philosophie de l’histoire.

 

Préfacier

Dominique Bourg est philosophe, directeur de la revue en ligne La Pensée écologique, ainsi que membre de la fondation Zoein.

IF, une odyssée verte

de Domenico CARLI

Poche (EN BAS) | Paru le 01/08/2020 | 7,00 €

IF, une odyssée verte met en scène un Ulysse cinquantenaire en crise, maladroit, aux prises avec des problèmes familiaux et existentiels et une Pénélope, épouse délaissée, enseignante de maths, passionnée d’histoire des sciences. Télémaque est ici une jeune fille de 20 ans, passionnée des arbres et de la nature, en conflit avec son père. Elle a un lien précieux avec les arbres et particulièrement avec un très ancien if, symbole de sagesse, avec lequel elle communique.

Heureux gagnant du premier prix d’un concours, Ulysse part autour du monde et ce voyage inattendu bouleverse l’univers familial. Ulysse revient de ce périple transformé.

Auteur

Auteur, metteur en scène comédien. Il exerce tour à tour les métiers libraire-antiquaire, vendeur de glace ou encore facteur des paquets.
Depuis 1986 il adapte, monte et joue des pièces aussi bien du répertoire que des créations contemporaines.
Il a reçu le Prix Romand des spectacles indépendants 1995 pour le spectacle Zéro et ses ombres.
Il a mis en scène, entre autres, R. W. Fassbinder, P. P. Pasolini, L. Pirandello, Aristophane, G. Basile et S. Beckett et aussi des auteurs vivants : D. Fò, J. Tomeo. René Zahnd et P.L. Péclat.
Acteur il a joué dans des pièces de W. Faulkner et P. Calderòn de la Barca. U. Widmer.
Il a publié aux éditions d’en bas « Chroniques Adriatiques » (2014), « L’Iliade Le Choix d’Achille » (d’après Homère et co-écrit avec M. Voita) ; aux éditions art&fiction deux livres illustrés ( « Got Sick of That Purity » et « Spogliati-panoplies ») par les peintres : S. Zaech, S. Fretz, P. Fretz et M. Rampa (2002-2003).

L’eau, le sale, la peur

de Sandro MARCACCI

Poche (EN BAS) | Paru le 01/04/2019 | 8,00 €

« Tout ça vient de là, de dessous nos pieds comme une sécrétion de la terre, de la terre elle-même. Le plus souvent, oui, à cause d’une qualité de la roche, dans ce qui la fait et la défait, ou de ce qui en sort, quelque chose comme des sels. »
Ce récit, élaboré autour de la thématique de l’eau sous le mode d’une enquête, est une prose poétique très librement inspirée de la chronique d’une épidémie de fièvre typhoïde qui sévît à la fin du 19e siècle à Neuchâtel.
Jouant avec les mots de l’hygiénisme et de la médecine, les mots d’une époque aussi, il esquisse les figures d’une mère et de sa fille victimes de ceux qui, par cupidité ou par déni, parfois par simple manque d’imagination, ferment les yeux sur la misère d’autrui.

Construite à l’instar d’une Via Crucis, l’œuvre est divisée en 14 stations précédées d’autant de photographies qui, telle des miniatures en noir et blanc, rythment ce chemin.

Auteur

Sandro Marcacci est né en 1963 à Neuchâtel et aujourd’hui domicilié à Chézard-St-Martin (Suisse). Écrivain et professeur de français et de philosophie au Lycée Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds. Auteur d’œuvres poétiques et théâtrales, de nouvelles, d’un roman, ainsi que de livrets d’opéras et de mélodies contemporaines. Également photographe, initiateur des fonds naturalistes Aqualogue et Araneicon, et, dans une approche ethnosociologique, du projet Territoires. Son travail fait régulièrement l’objet d’expositions.

Il a publié en 2017 aux éditions d’en bas, Silences, œuvre qui allie récit, photographie et notations scéniques.

Droit de révolte

de Jacques FASEL

Poche (EN BAS) | Paru le 01/03/2019 | 10,00 €

Qui est Jacques Fasel ? « Pas un meurtrier, mais un brigand et un voleur. 15 ans de prison ! » a dit la justice que cet homme conteste. « Dangereux anarchiste » « Robin des Bolz », « voleur au bon coeur », « ennemi public N° 1 », « roi de l’évasion » a dit la Presse que cet homme déroute. « Cuisinier doué et objecteur de conscience, poète, théoricien libertaire » disent ses amis. En ouvrant ce livre vous embarquez sur les contradictions. Le voyage avec celui que ses compagnons d’aventure appelent « Kamikaze » ne vous décevra pas. Même derrière les barreaux, Jacques Fasel reste un homme libre. Un homme. « Que tous les hommes valent et qui vaut tous les hommes » comme disait Sartre.

« Vingt huit ans dans le museau des survivants de ma génération depuis la parution de ce plaidoyer pour la révolte, qui ponctuait en quelque sorte le coup d’arrêt de la cavalcade d’une petite bande d’indiens sur le chemin de la guerre, mais qui se voulait témoignage d’une histoire individuelle et collective et manuel romanesque d’incitation à la révolte. Entre la fin des trente glorieuses paternalistes et les premières morsures de ce qui sera nommé néolibéralisme, entre la décolonisation politique des pays producteurs et la colonisation des esprits et comportements dans les métropoles, une génération tantôt réformiste tantôt révolutionnaire tapa sur la table, tenta de briser le cours naturel du capitalisme. Nous en fûmes de modestes participants ou saboteurs selon les opinions. » (Extrait de la préface de l’auteur)