« On lui avait offert son tout premier livre à la maternelle. Elle s’en souvenait, parce que c’était son premier

livre neuf. A l’intérieur, les mots étaient sages, bien rangés, bien écrits, elle pourrait les garder toute sa vie

comme des trésors rien qu’à elle. »

Dans un monde poétique, la petite Nell vit sa vie d’enfant entre ses amis et ses parents. Elle est

fascinée par les mots et cherche à savoir d’où ils viennent. Un quai, une gare, le camion que conduit

son père. Plus tard une usine terrifiante, pleine de bruit et de fureur. Nell explore le côté sombre du

miroir et traverse les épreuves avec en tête l’image du père adoré, disparu.

Quête des mots, quête du père La petite gardienne des mots est à sa façon un voyage initiatique qui

mène à l’apaisement et à la sérénité.

L’autrice a bénéficié du soutien du Centre national du livre pour

l’écriture de ce roman.

« Il n’est pas ici depuis très longtemps mais il a déjà sa petite réputation. Un peu bizarre, il faut même parfois
le rappeler à son travail. Bien sûr on peut s’arrêter devant des oeuvres et se perdre dans leur contemplation, mais
quand la contemplation devient hypnotique et qu’elle gêne le passage des visiteurs… »

Un jeune médiateur culturel exerce dans un célèbre musée en Alsace. Il y observe l’étrange comportement
d’un des gardiens, monsieur Charles, en particulier devant certains portraits de femmes. Quant à lui, il est
affligé d’une particularité gênante : il est daltonien. Un jour, ils se retrouvent autour d’une bière.

Une Meteor pour monsieur Charles invite le lecteur à une balade ludique dans un dédale d’images et de
couleurs merveilleuses... et trompeuses. Suivez le guide.

Daniel Konieczka hier enseignant en arts visuels, a notamment collaboré avec le musée Unterlinden de
Colmar. Il vit en Alsace, tout en voyageant et rêvant, d’ailleurs, de mer et de Grèce.
 

Quel est le point commun entre une sorcière du haut Moyen Âge, un Amérindien de la

Nouvelle-France et un chapelier rouergat exilé à Londres ? Entre une demi-mondaine

parisienne et un leader syndicaliste arlésien ? Ou encore entre un exilé urbain et une créature

hybride et fantasque ?

C’est lui, le castor, cet animal discret, fascinant, effrayant parfois, dont l’histoire reflète aussi

notre rapport à l’animal.

Castor affairé raconte des histoires de sorcellerie et d’envoûtements où la peau, l’odeur, le

parfum, l’instinct, la nature même du castor peuvent mettre subtilement des humains sous

influence.