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l'autre LIVRE

Interstices Editions

Rugby station ! Histoire, langages, cultures du rugby

de Jean VIVIÈS

Interstices Editions (INTERSTICES EDITIONS) | 19,00 €

Quelle est la place du rugby dans notre société et dans notre histoire ? 
Moins populaire et plus complexe dans son approche que le football, le rugby se présente souvent comme un sport à la fois brutal et sophistiqué. 
Le rugby vient-il d'Angleterre ou de la soule médiévale ? Est-il un sport de compétition parmi d'autres ou a-t-il sa singularité ? Est-il réservé aux connaisseurs ou accessible au plus large public, restreint à quelques nations ou désormais mondial ? 
Jean Viviès aborde ce sport mystériem en retraçant son histoire, accompagné des nombreux auteurs qui en ont parlé, de films et tableaux, de chansons et musiques, et en se penchant sur les mots, l'éthique et la mythologie d'un « sport de voyous joué par des gentlemen». 
Alors arrêtez-vous donc à Rugby Station pour apprécier comme il le mérite ce sport de paradoxes alliant ferveur et stratégie, engagement et intelligence ! 
Jean Viviès est professeur des universités à la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence. 
Spécialiste averti de la culture du monde anglophone et amateur de rugby, il réunit ici plusieurs de ses domaines d’intérêt pour une présentation vivante et documentée d’un sport « aux cent actes divers », qui suscite parmi tous les publics un engouement croissant.

La main de l'innocent

de Jean VIVIÈS

Interstices Editions (INTERSTICES EDITIONS) | 16,00 €

L’enfance n’est pas un âge de la vie. Elle est hors du temps. Ou alors c’est un temps mythologique où nous inventons le monde. Dès lors, une enfance perdue est comme un monde perdu, une invention qui n’a pas eu lieu. Jean Viviès se penche en particulier sur les affaires criminelles qui ont marqué la deuxième moitié du XXe siècle : affaires Ranucci, Dominici et Russier. Plus largement, il fait entendre au-dessus de ce cortège de frêles et innocents fantômes les voix d’écrivains, de Hugo à Giono, d’Artaud à Modiano, de Perrault à Pagnol, jusqu’à Roland Barthes. Il fait aussi entrer en scène historiens et acteurs de l’histoire.
Dans sa recherche des mots justes pour raconter et comprendre l’enfance brisée, son regard est celui d’un adulte, par-dessus les hauts remparts de livres de sa bibliothèque. Mais c’est aussi le regard d’un enfant intérieur, retrouvé en même temps en deçà des livres et grâce à eux.


Jean Viviès est professeur de littérature britannique à l’université d’Aix-Marseille. Ses travaux de recherche portent sur la littérature du XVIIIe siècle, les récits de voyage et la traduction. Il emprunte aujourd’hui des chemins de traverse pour nous proposer une réflexion sur le crime. Jusqu’à quel point celui-ci nous maintient-il dans l’innocence ou la culpabilité ? Un essai littéraire dans lequel la mémoire, par son évocation de grandes affaires criminelles, présente une peinture délicate et sensible de notre société.
 

Les forcenés

de Jean DESBORDES

Interstices Editions (INTERSTICES EDITIONS) | 22,00 €

Qui sont Les Forcenés ? 
Blanche, grande bourgeoise d'une ville de province, se prend de passion pour Georges, un jeune militaire dont elle pourrait être la mère. Cet amour déséquilibré et destructeur les entraînera au bord de la société qui les condamne, et aux limites de leur propre raison. Reclus dans leur amour mortifère, les forcenés s'isolent dans une Provence sauvage et tragique, et marquent ainsi leur rejet de toute société humaine, jugée hypocrite et pernicieuse. 


Ce roman paraît pour la première fois en 19 3 7 aux éditions Gallimard. Son auteur, Jean Des bordes (1906-1944) a déjà signé trois œuvres dans le compagnonnage de Jean Cocteau. En 19 31, leurs routes se sont cependant séparées depuis plusieurs années. Jean Desbordes s'est marié et, après six ans de silence, il se lance de nouveau à corps perdu dans l'écriture, détaché de sa prestigieuse tutelle littéraire. D'autres œuvres suivront, comme la précieuse biographie consacrée au marquis de Sade, et d'autres seront annoncées qui, hélas, ne verront jamais le jour. Jean Desbordes s'est en effet engagé pleinement dans la Résistance avec son épouse Madeleine. Ce personnage central du réseau F2, dissimulé sous le pseud01ryme du Capitaine Duroc, se fait trahir. Capturé par la Gestapo le 5 juillet 1944, il mourra après avoir subi les pires tortures sans avoir livré un seul membre de son réseau.