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l'autre LIVRE

Fonds Poésie

Vers les riveraines

de Alain FREIXE

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | 13,50 €

Après Avant la nuit (2003), Dans les ramas (2007), Vers les riveraines poursuit la marche entamée avec Comme des pas qui s’éloignent (1999).
Marche tâtonnante, les pas se touchant là où ils s’écartent, enjambées s’efforçant d’être attentives à ce qui vient au devant d’elles se découvrant, mot à mot. Où chemine l’écriture s’ouvrent les sentiers du temps : hier, aujourd’hui et demain s’y croisent, se perdent ici pour réapparaître plus loin. S’ouvrent les questions qui de l’homme sont le sol. Et le ciel.
Vers les riveraines est un livre dont la composition fait alterner textes en prose et textes en vers, donc des rythmes et des phrasés différents. Et tout cela pour que ça tienne : ponts, passerelles, passages.
Vers… l’idée est toujours celle d’un mouvement. Depuis Les Échappées réfractaires qui ouvrent l’ouvrage pour dire la résistance aux très hautes / fortes lumières, celles aveuglantes qui portent / trouent le monde vers ces Jours noirs qui le terminent sans le fermer, spirale de "parfum et musique", couleur noire de l’inattendu et de "l’impossible vivant" (René Char).
Ainsi les "riveraines" sont-elles un des noms possibles pour ce qui en manque. Un des noms pour ces choses qui ne se donnent pas à voir et se voient pourtant. Lueurs à entendre dans le tremblé des rives. Ces riens où trouve à se réancrer le vécu et le temps à se déplier à nouveau.

Alain Freixe

Vieillir est un jeu d'enfant

de Jacques FERLAY

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | 11,50 €

Dans ce titre naïf, le mot important est “ enfant ”.
Vieillir est l’action, enfant celui qui agit.

Dans son jeu l’enfant fait semblant de croire que tout est possible et se soucie peu des aptitudes requises ni de la finitude des êtres.
Ses stratégies ont la souplesse foisonnante de l’imaginaire ; ses pouvoirs, que l’étymologie lui conteste, sont exercés divinement et tous ses sens y concourent sans calcul.
(…)
Ici, dans cet ouvrage, ne figurent que les trésors d’un enfant presque octogénaire dont la vie a vidé pour vous les poches.
N’y cherchez donc pas un savoir quantifié ni reproductible. L’échantillon représentatif est limité à un. Le taux de véracité ne dépasse pas celui de l’évidence du ressenti.
(…)
À vous, lecteur-acteur,
de faire que votre vie garde
le sérieux et la grâce du jeu d’enfant.

Extrait de la préface de Jacques Ferlay

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