Gustave Lefrançais - Histoire d'une rencontre avec un Angevin
de Dominique SUREAU
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/03/2021 | 20,00 €
de Dominique SUREAU
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/03/2021 | 20,00 €
de Bernard FOURNIER
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/02/2020 | 25,00 €
Il était temps de faire connaître Audiberti (1899-1965). Né au crépuscule du XIXe siècle et mort au milieu du XXe, il a poursuivi la lancée des réformateurs de la poésie (Hugo, Mallarmé) et de la littérature tout entière.
Mais, à part Le Mal court et Le Maître de Milan, qui a lu ses vingt-six pièces, vingt-trois romans et quinze recueils de poèmes ? Son œuvre, qu’on dit baroque, est riche, forte, essentielle, déroutante parfois, détonante toujours ; elle ne se laisse que peu enfermer dans les codes, dans les cadres. Mais c’est un plaisir de lecture sans cesse renouvelé. Sa «?pensée est bousculée, harcelée, précipitée sans cesse par des sautes de verbe d’une brusquerie incomparable » selon André Pieyre de Mandiargues.
Audiberti est aussi peintre, dessinateur. Journaliste, c’est un chroniqueur qui croque la vie, les gens et la langue. Ce « troubadour naturalisé », selon Georges Perros, fut l’ami de Leonor Fini, François Truffaut, André Parinaud, Jean Paulhan, Claude Nougaro, Jean Follain Maurice Chapelan.
Il est urgent de faire lire cet auteur inclassable, dont toute l’œuvre est un poème épique. Tout part d’un éblouissement à Antibes. Tout revient dans les rues de Paris. Mais Audiberti ne fait pas de littérature. Il écrit.
de Daniel PARIS
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/12/2016 | 20,00 €
Ses vers décrivent sa vie, ses pensées. Ce fier gentilhomme de Liré, porteur d’un nom célèbre à la cour, devient l’ami de Marguerite, sœur du roi. Ses premiers poèmes, sa Défense et illustration de la langue française et sa participation au mouvement littéraire de la Pléiade le rendent célèbre mais, faute d’emploi, il part à Rome au service de son cousin le cardinal Jean. Il y passe quatre ans et y écrit ses plus beaux poèmes, ceux des Regrets, où il exprime sa tristesse romantique d’exilé.
Moins heureux qu’Ulysse, il revient à Paris, devient sourd et malade, est renié par le cardinal qu’il a servi, voit mourir en tournoi le roi Henri qu’il aimait, puis partir sa protectrice Marguerite. Il s’éteint dans le chagrin le 1er janvier 1560 avant d’avoir atteint sa trente-huitième année.
de Marie-Louise TERRAY
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 15/03/2010 | 16,00 €
Marie-Louise Terray, dans cet essai très personnel, pénètre dans l'atelier du jeune Henry Michaux, non seulement pour comprendre comment naît un artiste, mais pour revivre avec sa propre sensibilité le cheminement de cette naissance. La personnalité poétique de Michaux se forme au travers d'un parcours qui lui fait croiser des personnalités aussi diverses que Valéry, Nietzsche, Georgio de Chirico, mais aussi Rilke et Ernest Hello ; chacune de ses rencontres suscite en lui échos et résistances, dont Marie-Louise Terray cherche les traces dans ses premiers écrits. Au terme de cette genèse surgit un créateur singulier, qui fait du corps le lieu privilégié de l'aventure esthétique, et du même coup le terrain sur lequel le poète et ses lecteurs peuvent entrer en résonance.
de Ferdinand-Jacques HERVé-BAZIN
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/01/2006 | 20,00 €
L'épopée du célèbre Robin des bois angevin, par Ferdinand-Jacques Hervé Bazin, dit Charles Saint-Martin, grand académicien français, grand-père de Hervé BAZIN.
"Le pauvre braconnier, à son insu, avait tout pour fasciner et entrer dans la légende : le mystère des futaies, un meurtre, la misère, le long cache-cache avec des gendarmes, son côté sportif et bondissant, la haine d'une amoureuse éconduite, sa ruse, son côté farceur malgré les circonstances dramatiques et le bagne au bout de l'épopée... "
Odile Hervé-Bazin
de Philippe NéDéLEC
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | 20,00 €
Hervé Bazin, un nom qui évoque Vipère au poing, Folcoche et Brasse-Bouillon,
Hervé Bazin, un nom qui évoque aussi l’Académie Goncourt, sans doute le Président qui a le plus marqué cette institution à la fin du XXème siècle,
Hervé Bazin, un écrivain dont l’image est aussi « victime » de ses trop bonnes ventes.
Hervé Bazin naît en 1911 dans une famille bourgeoise d’Angers. Il connaît une adolescence particulièrement conflictuelle avec sa mère. A vingt ans, il monte à Paris et vit pendant quinze ans d’expédients. Il écrit beaucoup sans succès et traverse nombre d’épreuves qui forgent son tempérament.
En 1948, tout bascule. Hervé Bazin fait une entrée fracassante dans le monde des lettres avec la publication de « Vipère au poing », roman partiellement autobiographique, qui connaît un succès considérable. La haine d’un enfant pour sa mère fait scandale? Le « romancier de la famille » a trouvé son sillon.
Avec boulimie, il enchaîne les romans, nouvelles et essais, mieux accueillis par le public que par la critique. En un demi-siècle, la vente de ses livres totalise 10 millions d’exemplaires. En tête, « Vipère au poing », suivi de « La mort du petit cheval », de « Qui j’ose aimer » et de « L’huile sur le feu ».
En 1958, il est élu à l’Académie Goncourt et en devient Président en 1974. Avec lui, le Prix Goncourt retrouve son autorité parmi les prix littéraires et l’Académie prend de nouvelles initiatives pour promouvoir la littérature et les écrivains.
A travers les témoignages de Michel Tournier et Robert Sabatier, membres de l’Académie Goncourt, d’Odile Hervé-Bazin, sa dernière épouse, de personnes l’ayant connu ou ayant travaillé sur son ?uvre, ce livre vous entraîne à la découverte d’une figure célèbre, mais au fond secrète, des lettres françaises : Hervé Bazin.
de Stéphane PRAT
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | 20,00 €
Sur la route de Jack London, par la fiction, par le document et par l'essai, tente d'éclairer quelques unes des facettes les plus surprenantes de cet auteur majeur.
L'auteur de Croc blanc, de l'Appel de la forêt, est sans doute un des écrivains les plus célèbres au monde. Par millions, enfants comme adultes continuent de dévorer ses récits d'aventure. Mais
étrangement, sa vie, ses vies, son ?uvre considérable restent méconnues.
Vies en rupture, depuis sa jeunesse ouvrière à Oakland (Californie), jusque son tour du monde, à bord du Snark, avorté dans l'enfer des mers du Sud. Chercheur d'or en Alaska, ou encore vagabond marchant le long des lignes de chemin de fer aux côtés des sans-classes, hobo dans l'âme. Mais aussi
photographe, photo-reporter avant la lettre (conflit russo-japonais de 1904), photographe documentaire (le peuple de l'abîme, du Londres de 1902). Socialiste autodidacte, qui ne cesserait de militer pour une vie noble, par la presse, sur le terrain politique, et par ses fictions, au succès fulgurant,
mais dont quelques-unes des plus belles réussites sont aujourd'hui oubliées.
Comme Le Talon de Fer, imaginant à Chicago, dix ans avant la Révolution russe de 1916, un soulèvement socialiste comparable... Avant Adam, fable préhistorique où les paléoanthropologues actuels retrouvent leurs plus récentes découvertes. La peste écarlate, récit futuriste d'un retour
humain à l'état de nature, en 2073, après une pandémie planétaire. La Petite Dame dans la grande maison, roman utopiste prônant le libre choix amoureux des femmes, qui provoqua grand scandale aux États-Unis lors de sa parution.
de Jacques TASSIN
Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | 20,00 €
Assurément, aussi, l’écriture de Genevoix participe de l’art hybride, en procédant d’une peinture mise en musique avec des mots. Une forme d’art intégral, pour lequel la plume de l’écrivain, le long de son geste lent et sur, semble tout autant vibrer de la baguette du chef d’orchestre et du pinceau du peintre. Mais ceci explique peu.
Dans sa préface accordée à Sous Verdun, première œuvre de l’écrivain, Ernest Lavisse, directeur de l’Ecole normale supérieure, écrivait : « son œil voit tout, son oreille entend tout. » C’était là, en revanche, dire à peu près l’essentiel sur Genevoix, homme de grande humilité, indemne de tout narcissisme, que la brillance intellectuelle n’avait pas écarté du monde sensible ; un être poreux, ouvert, formidablement attentif, qui aimait la vie chez les vivants, bien au-delà de la sienne