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l'autre LIVRE

Roman

Le diable en pantoufles

de Romane BIRON

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 11/05/2017 | 13,00 €

Au n°18 de l’allée du Silence vivent les Clairefontaine, une famille parfaite qui, pour rien au monde, ne manquerait la messe du dimanche. Chantal est l’archétype de la dévote de compétition. Charles est un homme efficace et soigné. Les filles, Marie et Élodie, élevées dans un carême bien trop long, essaient d’échapper au cadre familial en se réfugiant dans leur monde imaginaire.
Atteinte d’une grave maladie, contrainte de garder des secrets acides bien trop grands pour son âge, Marie se bat contre tout et tous.
Elle est bien décidée à sauver sa soeur d’une vie comme la sienne.
Elle est prête à tout pour cela.

Dans un style semé de devinettes et de comptines qui brisent le silence de cette famille, Romane Biron nous dévoile une histoire brute sur le courage, l’espoir et le passage à l’âge adulte.
 

Le Cavalier

de Martin RYELANDT

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 06/12/2014 | 15,00 €

Antoine Friedland, un homme au physique hors du temps, survole sa vie en attendant un destin qu’il croit inéluctable. La rencontre avec une femme biélorusse, Louise, et un homme énigmatique, Aston Martin, le convainc que son heure est venue.

Il s’ensuit un chassé-croisé entre ces protagonistes, chacun à la recherche d’une logique particulière : Antoine Friedland, guettant des signes qui lui confirment son destin ; Louise, exaltant son désir d’exister à travers l’amour ; Aston Martin, orchestrant un trafic qui aiguise l’appétit de rivaux à la gâchette facile.

Wilbur, un prince mystérieux agrippé à son fief de la Montagne Bleue, survient en creux dans cette histoire en y égrenant des sentences de joueur d’échecs. Et en effet, on peut interpréter ce récit comme une succession de passes d’arme sur un échiquier imaginaire.

Roman (très belge, comme son auteur) sur la folie du hasard, sur le danger qui plane sur le monde d’aujourd’hui, où chacun est livré à soi-même, Le Cavalier, ne peut se lire que d’une traite, entraînant le lecteur dans le même gouffre que celui des personnages.

Le Producteur de bonheur

de Vladimir MINAC

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 05/10/2012 | 17,00 €

Traduit du Slovaque par Maja Polackova et Paul Emond
Avec 10 illustrations couleurs de Maja Polackova

 

À l'occasion de la création mondiale par Les Baladins du Miroir ! réédition de ce grand classique de la littérature slovaque!

 


S’inscrivant dans la grande tradition romanesque du couple maître et valet, ce chef-d’oeuvre de la littérature slovaque met en scène les descendants par filiation directe de Don Quichotte et Sancho Pança et de Jacques le fataliste et son maître. Voici donc, au pays de la bureaucratie et de l’économie strictement planifiée, les fantastiques et burlesques aventures de Frantisek Ojbaba, dénommé le producteur de bonheur, entrepreneur d’entreprises aussi extravagantes que peu honnêtes, et de son élève Lapidus, serveur dans les établissements de troisième catégorie et futur roi de l’île de Tobago...

L’auteur : Vladimír Minác (1922-1996) est un des écrivains slovaques les plus importants de sa génération. Il a publié "Le Producteur de bonheur" en 1964.

La réédition : Une première édition du "Producteur de bonheur" a paru aux éditions Labor en 1994. Le roman est republié chez maelstrÖm, à l’occasion de son adaptation théâtrale créée en août 2012 par les Baladins du miroir au Festival de Spa et mise en scène par Nele Paxinou.

 

 

Pressé Immobile

de Evrahim BARAN

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 15/06/2012 | 18,00 €

Pressé immobile est l’histoire d’un peuple qui ment aisément et avec élégance, cherche la vérité avec abnégation et vit avec une extraordinaire capacité de mêler le passé, le présent et l’espoir d’un futur glorieux.
C’est le récit de l’Iran au seuil d’une révolution devenue tout naturellement Islamique.
Une révolution qui sera comme une « mère de toutes les révolutions » dans ces printemps successifs qui traverseront les pays du monde arabe plus de 30 ans après les événements de 1979.
Un roman à la fois historique et esthétique, un roman poignant qui nous offre de multiples clés de compréhension sur cet orient si méconnu et familier à la fois.

Au plus blanc de la nuit

de Gaston COMPERE

Roman (MAELSTRÖM) | Paru le 15/06/2012 | 18,00 €

 

Un roman inédit et posthume de Gaston Compère !


Avant de nous quitter, Gaston Compère, immense auteur belge, nous léguait ce roman.
Quatre années se seront écoulées avant qu’il ne voie enfin le jour.
Roman de voyage, roman initiatique, où l’auteur règle ses comptes avec les religions, la philosophie, la politique, le syndicalisme, les médias, le machisme et un certain féminisme, la famille, mais surtout avec la psychanalyse.
Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il les règle avec verve et virulence. Entrons donc brièvement dans le vif du blanc de la nuit.
Nous y rencontrons Agathe, jeune femme insoumise, cultivée et sensible, qui dévoile son histoire d’insoumise. Nous suivons cette femme attachante, profondément triste et en colère à la fois, dans sa fuite d’Europe en Inde, d’où elle écrit des lettres à son oncle – lettres dans lesquelles elle cerne lentement les tréfonds de son âme mutilée et commente impitoyablement l’état du monde contemporain – dans un style fulgurant qui mêle virtuosité musicale, humour mordant, désespoir enjoué et volonté de vivre ; de revivre à travers l’écriture. Aussi éloigné que possible de l’hypocrisie, du mensonge et de la bêtise humaine sous toutes ses formes. Et ainsi Agathe nous fait fiévreusement parcourir des couloirs d’hôtels et des routes du subcontinent indien, en parcourant l’itinéraire inverse du héros du Nocturne indien d’Antonio Tabucchi… jusqu’au dénouement, qui lui pourrait se résumer dans une paraphrase de ce cher Jean-Sol Partre : la géhenne c’est autrui.

Marilyn désossée

de Isabelle WéRY

Roman (MAELSTRÖM) | 15,00 €

 

J'aime trop la langue.
Celle aux 18 muscles.
Je la veux contorsionniste.
Qu'elle parle un français animal.
Qu'elle claque aux oreilles, moite et sauvage. Et que les mots flaquent du stylo.
Comme un alcool de corps.
Oui, l'écriture, comme un alcool de corps.


MARILYN DÉSOSSÉE...

Je crois que j'ai écrit un road-movie traversant la vie d'une fille, Marilyn Turkey, qui aimerait bien être et homme et femme, puis animaux et quelque chose de végétation.

La FORÊT-MÉMOIRE

de Chantal DELTENRE

Roman (MAELSTRÖM) | 12,00 €

"C’est une forêt-mémoire que la petite fille s’était inventée, à la manière de Poucet perdu dans sa forêt. Ses cailloux blancs n’étaient pas des pierres ordinaires, mais des boules à neige, sphères transparentes que l’on achète chez les marchands de souvenirs. Elles abritent la réplique miniature de sites ou monuments et s’emplissent de flocons de neige quand on les agite. Le souvenir disparaît alors un moment, puis renaît comme par enchantement."

"À la première lettre de mon patronyme, ma main s’arrête, le feutre tombe.
Ce nom que je m’apprête à écrire, n’est pas le mien. Il est aussi lourd à porter que la valise pleine de grands bocaux remplis des humeurs maladives de mon père que j’essaie d’enterrer en vain."

Une femme apprend la mort de son père qu’elle n’a presque pas connu.
Mais plutôt que sceller l’oubli, cette disparition ravive les rares souvenirs de lui. Dans la forêt-mémoire qu’elle s’était inventée enfant, ce père jusque-là absent occupe peu à peu toute la place.

Sur le temps d’un atelier des patrimoines qu’elle anime avec des enfants migrants, elle arpente la forêt, marche sur les traces de la perte, de l’égarement. Les patrimoines ne sont que leurs propres histoires, les jalons de la mémoire, qui s’écrivent du pays d’enfance au pays d’accueil. C’est en les aidant à poser leurs repères qu’elle retrouve peu à peu les siens.

Par-delà le deuil, La Forêt-Mémoire est le récit onirique et réel d’une redécouverte de soi, des autres, au travers de parcours singuliers qui, tous, s’entremêlent.