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l'autre LIVRE

Transphilosophiques

Les douze travaux de l'homme radicalement bon

de Patrick FONTAINE

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 30/09/2018 | 15,00 €

Si c'est ensemble que nous voulons vivre, alors chacun a le droit d'être vécu comme citoyen. Nous devons vivre avec notre voisin, notre collègue de travail, notre compagne, notre compagnon, notre enfant, l'étranger, le criminel, le monstre, le terroriste, le misérable, nous devons vivre avec, nous devons vivre en misérables. Sinon, nous ne vivons pas. Sinon, nous faisons semblant, nous faisons semblant de croire aux droits, nous faisons semblant de croire à l'Identité, pour mieux la refuser à certains, comme si l'Identité n'était pas un droit radical.

Chacun a le droit que l'on se soucie de son Identité. Ce n'est qu'ensemble que nous pouvons vivre, si nous voulons vivre en homme de bien, c'est-à-dire en homme qui ne peut que, radicalement, prendre soin d'autrui, et ne rien mettre au-dessus de la justice. Tout homme a le droit d'être reconnu radicalement bon, tout homme a le droit de s'entendre dire son Identité, tout homme a le droit d'être celui dont on ne désespère pas. Tout homme a le droit que l'on travaille à le penser radicalement bon.

Le radical de bonté est la première conséquence d'une mise en pratique sauvage de la philosophie non-standard de François Laruelle. Le radical de bonté dégringole de Laruelle, ce dont nous ne saurions qu'être reconnaissants à ce penseur de l'Un, ce penseur enfin du radical, le voilà enfin ce penseur qui nous l'autorise, la dégringolade, enfin. Enfin, nous dégringolons vers l'homme réel.

Comment vivre en homme réel, forcément réel, lorsqu'on s'est affranchi de la philosophie ? Comment vivre sans la philosophie, maintenant que Laruelle nous a sauvé de la parole prise, forcément philosophique ?

Philosophies et non-philosophie de la traduction

de Sathya RAO

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 17/08/2015 | 28,00 €

Si les relations entre traduction et philosophie ont fait l'objet de nombreux travaux, rares sont ceux qui se sont attachés à en décrire le fonctionnement. C'est précisément la tâche que se donne cet ouvrage en tirant parti du cadre méthodologique offert par la non-philosophie laruellienne. À partir d'une analyse serrée d'un corpus de traductologies diversifiées (Berman, Ladmiral, Meschonnic, Mounin, Quine, Ricoeur, Schleiermacher, etc.), il s'agira de comprendre, dans un premier temps, comment la suffisance philosophique borne l'imaginaire traductologique, le restreignant à une série de tropes (doublet, dialectique, continuité, tournant) dont il ne peut s'extirper et qui constituent l'inconscient philosophique de la traductologie. Dans un second temps, nous formulerons les bases d'une théorie non-philosophique de la traduction en traitant les traductologies précédemment critiquées au moyen de procédures propres à la non-philosophie. Nous dériverons ainsi un certain nombre de termes et d'axiomes constitutifs d'une traductologie d'un nouveau genre que l'on pourra qualifier d'appauvrie, à savoir la tradu-fiction.

Sathya Rao enseigne le français et la traduction au département de Modern Languages and Cultural Studies (MLCS) de l'université de l'Alberta au Canada. Récipiendaire du prix Vinay et Darbelnet de l'Association Canadienne de Traductologie (ACT) en 2006, il est l'auteur d'une cinquantaine d'articles sur la théorie de la traduction et les littératures francophones parus dans divers journaux académiques (Meta, TTR, Nouvelles études francophones, etc.) et ouvrages spécialisés. Il est le fondateur de la revue en ligne Alternative Francophone et de la base de données Canadian Minority Media Database.

La pointure du symbole

de Jean-Yves BÉZIAU

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 22/05/2014 | 28,00 €

Dans un texte désormais célèbre, Ferdinand de Saussure insiste sur l’arbitraire du signe dont il vante les qualités. Toutefois il s’avère que le symbole, signe non arbitraire, dans la mesure où il existe un rapport entre ce qui représente et ce qui est représenté, joue un rôle fondamental dans la plupart des activités humaines, qu’elles soient scientifiques, artistiques ou religieuses. C’est cette dimension symbolique, sa portée, son fonctionnement et sa signification dans des domaines aussi variés que la chimie, la théologie, les mathématiques, le code de la route et bien d’autres qui est l’objet du livre La Pointure du symbole.

Jean-Yves Béziau, franco-suisse, est docteur en logique mathématique et docteur en philosophie. Il a poursuivi des recherches en France, au Brésil, en Suisse, aux États-Unis (UCLA et Stanford), en Pologne et développé la logique universelle. Éditeur-en-chef de la revue Logica Universalis et de la collection Studies in Universal Logic (Springer), il est actuellement professeur à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro et membre de l’Académie brésilienne de Philosophie.

Epistémologie des frontières

de Anne-Françoise SCHMID, COLLECTIF, ACADEMOS

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/07/2012 | 29,00 €


Sous la direction d'Anne-Françoise SCHMID

Contributions de :
Jean-Yves BÉZIAU - Léo COUTELLEC - Jean-Claude DUMONCEL - Michel FILIPPI - François LARUELLE - Julie LECLÈRE - Mai LEQUAN - Anne-Françoise SCHMID - Franck VARENNE




Cet ouvrage propose une discussion du concept de frontières tel qu'il organise les relations entre philosophies et sciences, et celles, intrascientifiques, qui règlent l'interdisciplinarité. À l'époque où cette dernière devient la règle grâce aux méthodes de modélisation, il importe de comprendre les multiples rôles de frontières, leur effacement, leur réapparition comme fiction. Les différents usages des frontières ne s'excluent pas. Au contraire, ils se complètent pour modifier la représentation des sciences.
On examinera ces fonctions de la frontière, d'une part comme séparation et union de grands domaines (philosophie et science, philosophie et philosophie de la Nature, philosophie et mathématiques), d'autre part comme mise en oeuvre des problèmes de modélisation, de conception en ingénierie, d'éthique technologique. Dans ce second volet, la question des questions ontologiques entre langage formel et langage orienté-objet ouvrira directement sur les rapports des frontières au réel, permettant de les évaluer chaque fois entre réalisme et fiction.

Introduction aux sciences génériques

de François LARUELLE

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/09/2008 | 20,00 €

François Laruelle, professeur émérite de l'Unversité de Paris X-Nanterre, est le fondateur de la "non-philosophie" et a publié une vingtaine d'ouvrages dont Une biographie de l'homme ordinaire (Aubier), Principes de la non-philosophie (PUF), Éthique de l'étranger"(Kimé), La Lutte et l'utopie à la fin des temps philosophiques (Kimé), Mystique non-philosophique (L'Harmattan).



Le terme de "générique" a toujours fait entendre d'autres nuances que philosophiques, il a même servi à renouveler voire à renverser la philosophie. Il s'oppose selon les cas à général et à universel, à global et à particulier, à total et à singulier. Sa nouvelle jeunesse est dans la phénoménologie de la vie courante, quelconque, moyenne ou ordinaire, dans la pratique réelle du "métissage" des connaissances. Il cherche à se faire une place dans le commerce des biens de consommation, dans la production épistémologique des savoirs, et pas seulement à travailler à la marge de l'ontologie.
Sur cette base d'exemples, on décrit certains usages nouveaux de ce prédicat puis on forge le concept radical d'une Science Générique - fusion de la science et du sujet sous la science. Cette science-sujet est non positive, se consomme comme science de la philosophie et prend ainsi le relais de la "non-philosophie". De descriptif, le générique devient un nouvel enjeu entre les penseurs qui s'en servent pour défendre une fois de plus la suffisance philosophique et ceux qui se décident enfin à mettre la philosophie sous la condition déterminante d'une vraie science subjective.

William James : Psychologie et cognition

de COLLECTIF, Claude DEBRU

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/03/2008 | 22,00 €

Contributions de :

Pierre Buser est professeur de neurophysiologie à l’Université Pierre et Marie Curie, membre de l’Académie des sciences.

Claude Debru est professeur de philosophie des sciences à l’École normale supérieure, correspondant de l’Académie des sciences.

Mathias Girel, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie, est membre du Centre de recherches sur le pragmatisme et la philosophie analytique à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Marc Jeannerod est professeur de neurophysiologie à la Faculté de Médecine de l’Université Claude Bernard de Lyon, membre de l’Académie des sciences.

Pierre Livet est professeur de philosophie des sciences à l’Université de Provence à Aix-en-Provence.

Michel Meulders est professeur émérite de neurophysiologie et Prorecteur honoraire à l’Université catholique de Louvain, ancien président de l’Académie royale de médecine de Belgique, membre Associé étranger à l’Académie nationale de médecine de France.


Les Principes de Psychologie (1890) de William James sont un chef-d’oeuvre philosophique et une somme de la psychologie du XIXe siècle. Son cadre philosophique, le cérébralisme, lui sert à imaginer des conjectures hardies, à concevoir des modèles novateurs, à formuler de manière brillante et visionnaire des problèmes et des hypothèses portant sur les mécanismes physiologiques de la vie mentale.
Des scientifiques, spécialistes des neurosciences et de la cognition, de même que des philosophes, proches de la psychologie et des neurosciences, réévaluent l’apport de James à la lumière des acquis du XXe siècle.

La révolution symbolique : La constitution de l'écriture symbolique mathématique

de Michel SERFATI

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/05/2005 | 32,00 €

Michel Serfati est docteur ès-sciences mathématiques et docteur en philosophie. Ses travaux concernent en particulier les supports algébriques des logiques à plusieurs valeurs, la philosophie de l’écriture symbolique mathématique et l’histoire des mathématiques au XVIIe siècle. Professeur honoraire de chaire supérieure de mathématiques, il dirige depuis de très nombreuses années le séminaire d’épistémologie et d’histoire des idées mathématiques de l’IREM de l’Université Paris VII, qui se tient à l’Institut Henri Poincaré, à Paris. Il est aussi organisateur de nombreux colloques d’histoire et de philosophie des mathématiques, et auteur ou éditeur d’ouvrages dans ces deux disciplines.


Cet ouvrage de philosophie, d’épistémologie, et d’histoire des mathématiques est d’abord consacré à décrire la constitution de l'écriture symbolique mathématique. Il est construit autour de la thèse de doctorat de philosophie soutenue par son auteur – un mathématicien professionnel – et d’une critique argumentée d’un certain platonisme «spontané». Le premier objectif est de cerner épistémologiquement le passage historique entre les périodes grecque et médiévale, où tout s’écrit et se calcule dans la langue naturelle, aux écritures symboliques raffinées, semblables aux écritures modernes, de la fin du XVIIe siècle. L’ouvrage démontre qu’il s’est agi, non pas simplement d’un «changement de notations», mais bien d’une «révolution symbolique», décisive et historiquement datée. Les mathématiques empruntèrent des voies conceptuellement neuves après cet «avènement symbolique» dix-septiémiste –, dès lors ainsi situé à la racine des mathématiques modernes et contemporaines. Au travers des contributions des trois protagonistes essentiels, Viète, Descartes, et Leibniz, l’ouvrage analyse, à propos de divers signes (telle la «lettre»), les avatars de leurs occurrences et de leur constitution, puis les motifs profonds de leur triomphe ultime ou de leur abandon. Il montre ensuite en quoi l'avènement de l’écriture symbolique a contribué à l'invention en mathématiques même, tâchant ainsi d’éclairer la nature intime de ce «pouvoir de créer» chez les mathématiciens qu’évoque Dedekind et que relève Cavaillès.

Philosophie de l'interdisciplinarité : Correspondance (1999-204) sur la recherche scientifique, la modélisation et les objets complexes

de Jean-Marie LEGAY, Anne-Françoise SCHMID

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/11/2004 | 25,00 €

Jean-Marie Legay, fut Professeur émérite honoraire à l'Université Claude Bernard-Lyon 1, UMR C.N.R.S. 5558 "Biométrie et Biologie évolutive".

Anne-Françoise Schmid, est Maître de Conférences à l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon, membre de l'UMR C.N.R.S. 7117 "Laboratoire de Philosophie et d'Histoire des Sciences - Archives Henri Poincaré", Universitéde Nancy 2.


Voici une philosophie et un exercice d’interdisciplinarité effective. Un biologiste et une philosophe se soumettent aux conditions d’un échange épistolaire sur les problèmes rémanents mais non explicitement formulés de la pratique scientifique et philosophique contemporaine. C’est une expérience privilégiée, car les présupposés ordinaires de l’épistémologie voient la science déjà faite et le philosophe en situation d’interrogation. Un autre style est ici proposé, une expérience de science et de philosophie, qui redistribue plus équitablement la pensée. Il y est question du simple, du compliqué, du complexe, de décision, de pluridisciplinarité à l’occasion d’objets contemporains, que décrivent des méthodes de modélisation et pas seulement des théories.
Ce livre tente de reconstruire à propos des sciences et des philosophies de nouvelles relations sans qu’il soit fait appel à l’autorité et aux normes de la philosophie.
 

La philosophie telle quelle : Suivie de Conversation apocryphe entre Bergson et Russell

de Jean-Claude DUMONCEL

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/06/2004 | 25,00 €


  • Né le 18 juillet 1944 à Bricquebec (Manche).
  • Doctorat d’Etat en philosophie pour une thèse sur Le système de Whitehead & la philosophie analytique (Nantes, 1987).
  • A été chargé de cours en logique, esthétique, histoire des mathématiques et philosophie des mathématiques à l’Université de Caen.
  • Professeur au Centre d’Etudes Théologiques de Caen où il enseigne la logique et la philosophie de la nature.
  • Collabore régulièrement à la revue History and Philosophy of Logic.
  • Membre de l’équipe Academos du CNRS aux Archives Henri Poincaré de Nancy.
  • Membre correspondant de l’Académie des Sciences, Arts & Belles-Lettres de Caen.
  • Membre fondateur de la Société Normande de Philosophie.
  • A publié entre autres :

    Le jeu de Wittgenstein (PUF, 1991),
    Le Symbole d’Hécate : Philosophie deleuzienne et roman proustien (HYX, 1996),
    La tradition de la Mathesis Universalis : Platon, Leibniz, Russell (Unebévue-éditeur, 2002),
    Philosophie des mathématiques (Ellipses, 2002),
    La philosophie telle quelle (Pétra, 2004),
    Deleuze face à face (M-éditer, 20o9).

    Whitehead ou le Cosmos torrentiel (en collaboration avec Michel Weber, Chromatika, 2010)

  • En préparation : Cavaillès et Lauman : Mémoire, Mathématiques et Résistance (Mille Sources).
  • A écrit un roman, Le testament du professeur Sigelson, inédit.

 

Comment produire un concept de la Philosophie qui soit à la fois celui des Problèmes qu'elle affronte et celui de son Histoire ? À cette interrogation répond le concept de Philosophie Telle quelle, où sont aux prises deux définitions de la philosophie, selon que son objet se trouve dans les Transcendantaux ou les Multiplicités.
La pensée se révèle alors tracée de singularités dans un schématisme universel, comme si un seul et même personnage virtuel s'appelait Er chez Platon, Sextus chez Leibniz et Smith chez Wittgenstein. L'élan ainsi trouvé, les Problèmes s'articulent sur une Méthode que domine l'expérience du Voir-comme wittgensteinien, se subordonnant les technicités de la Philosophie Analytique.
En contrepoint fictif, la Conversation de Russell avec Bergson, permet de pénétrer dans les soubassements dont dépend l'exercice de la pensée contemporaine.

Bourdieu et Laruelle : Sociologie réflexive et non-philosophie

de Éric MOLLET

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 01/06/2003 | 25,00 €

Philosophie et sociologie apparaissent aujourd'hui parfois comme deux sœurs ennemies entre lesquelles le dialogue est difficile, voire impossible. Lorsque l'indifférence n'est pas de mise, chacune prétend récupérer, assujettir ou assimiler l'autre. Pourquoi le débat entre ces deux disciplines prend-il inévitablement la forme d'un dialogue de sourds dans lequel les mêmes arguments reviennent sans cesse ? À la philosophie revient le droit de discuter de la scientificité de la sociologie ; à la sociologie celui de la pertinence de la philosophie. Mais, en fait, chacune entend restreindre le domaine d'application de l'autre, en limiter les prétentions pour, en définitive, l'asservir et l'utiliser en vue de ses propres fins.
Faute d'une définition rigoureuse et d'une connaissance réelle de la philosophie, cette lutte intestine n'est pas près de prendre fin. Au contraire, l'opposition se nourrit de cette ignorance et l'alimente.
L'ambition de ce livre est double. Il est d'abord une tentative d'explicitation des problèmes et des enjeux théoriques qui alimentent le débat entre philosophie et sociologie sans pour autant prétendre y mettre un terme. Il est, ensuite, par la forme même de son exposition, une introduction aux pensées de P. Bourdieu et de F. Laruelle. Ces deux penseurs ont en commun d'avoir cherché à élaborer un savoir sur la philosophie, de penser la philosophie plutôt que de penser philosophiquement.