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l'autre LIVRE

Voix d'ailleurs

Le Corsaire de Rio

de Antônio TORRES

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 09/05/2016 | 18,00 €

Le 12 septembre 1711, profitant d'une brume épaisse qui empêchait les canons portugais de l'atteindre, le corsaire malouin Duguay-Trouin pénètre dans la baie de Rio de Janeiro, à la tête d'une escadre de 17 navires, 750 canons et plus de 5 000 hommes et, pendant cinquante jours, va assiéger l'une des villes les plus convoitées de l'empire colonial lusitanien, puis y régner en seigneur absolu. « Enfreignant les conventions et le protocole littéraire, le corsaire de Louis XIV et Antonio Torres, personnages de ce roman, s'entretiennent en tête-à-tête, se faisant les yeux doux tout au long de ce récit, comme s'ils vivaient à la même époque et se connaissaient depuis trois cents ans. Revivant les expériences propres à leur nation respective, ils se racontent l'un l'autre avec suffisamment d'art et d'invention pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page. » Lidia Jorge

Antonio Torres est né en 1940, à Junco, petite ville du Sertao, à l'intérieur de l'état de Bahia (Brésil). À l'âge de 20 ans, il part pour São Paulo exercer le métier de journaliste, puis de rédacteur publicitaire. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont onze romans, parmi lesquels Cette terre (1984), son grand succès, traduit en français et en une dizaine d'autres langues. En 1998, il reçoit du gouvernement français la médaille de Chevalier des Arts et Lettres et, en 2013, il est élu à l'Académie Brésilienne des Lettres. Actuellement, il vit aux environs de Rio de Janeiro. Par sa diversité thématique et stylistique, Antonio Torres est l'un des auteurs les plus originaux de la littérature brésilienne contemporaine.

Dominique Stoenesco a été professeur de portugais dans l'enseignement public en France et a publié plusieurs traductions d'écrivains et poètes lusophones. Cofondateur de la revue Latitudes-Cahiers Lusophones, il est membre correspondant de l'Académie des Lettres de Bahia et collabore à plusieurs revues et journaux.

Le Roman d'Henri IV. La jeunesse du roi

de Heinrich MANN

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 19/11/2015 | 30,00 €

Traduit de l'allemand par Albert Kohn

Préface de François Bayrou

Présentation de Lionel Richard

Postface de Hans Harje

"S'il n'est que littérature adaptée à l'histoire, ou histoire adaptée à la littérature, le roman historique déçoit. On ne sait ce qui agace le plus - une vérité limitée au costume, à la superficie, ou l'absence de vérité interne, d'inspiration. D'un Jules César, d'une Cléopâtre, nous attendons autre chose encore que les actes connus, les gestes convenus. L'histoire les a haussés à un plan où ils excitent notre attente, restent vivants, toujours capables de pensées, de volontés étonnantes. Il n'est que d'aller dans leur ligne, et plus avant. Ainsi Shakespeare. Ainsi, à la façon shakespearienne, Heinrich Mann. L'essentiel de ce roman d'une époque où tout était rmis en question est que l'auteur remet à son tour tout en question. Et cela à la façon du XXe siècle, dans la mesure où elle s'apparente à celle du XVIe.

Nombre de problèmes aujourd'hui sont les mêmes qu'alors, ou plutôt aujourd'hui comme alors tout devient problème."

Félix Bertaux, compte rendu de "La jeunesse du roi Henri IV", La Nouvelle Revue Française, novembre 1935.

Sous nos yeux

de Lawrence JOSEPH

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 01/05/2015 | 22,00 €

Publiée aux États-Unis en 1993, Sous nos yeux est une oeuvre littéralement visionnaire. Préfigurant il y a vingt ans déjà les conflits qui déchirent notre monde et les économies en crise, Lawrence Joseph nous entraîne dans les profondeurs d'une réalité dérangeante et nous confronte aux paradoxes de la société moderne, sans concession pour son propre regard. Pour autant, rien n'est perdu. L'art du poète nous ramène à la surface, à notre conscience, à notre confiance en cet autre qui nous accompagne ; les images violentes, presque hallucinatoires du présent ou de la mémoire cèdent la place aux cercles lumineux, réfraction de la lumière, et la poussière des villes se métamorphose dans l'atmosphère vaporeuse, la brume du quotidien de New York ou d'ailleurs.

Détaché de tout mouvement ou école, sans pour autant renier ses racines – ce recueil en porte les traces –, Lawrence Joseph ne laisse personne indifférent et nous invite avec force à observer ce que nous avons tout simplement sous nos yeux.

 

Lawrence Joseph est né à Détroit en 1948. Catholiques syriens et libanais, ses grands-parents comptent parmi les premiers émigrants arabo-américains de Détroit. Après des études de littérature anglaise, puis des études juridiques, il fait ses premières armes à la Cour Suprême du Michigan, avant d'enseigner le droit à l'Université de Détroit. Installé à New York en 1981, il enseigne le droit à St John's University Law School depuis 1987.

Catherine Pierre-Bon traduit de l'anglais et l'italien. La traduction de ce recueil et des poèmes publiés dans les revues Europe, Mâche-Laurier, Siècle 21, Confluences poétiques ou la revue en ligne Poezibao, est le fruit d'une collaboration étroite avec l'auteur depuis plus de vingt ans.

 

Mon cher cannibale

de Antônio TORRES

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 13/03/2015 | 15,00 €

"Il était une fois un Indien. C'était dans les années 1500, au siècle des grands navigateurs - et des grands Indiens. Comme ils ne maîtrisaient pas l'écriture, il n'est resté de leur destin que des légendes, le peu de choses que nous savons d'eux nous le devons aux récits souvent invraisemblables de ces Blancs, empreints d'exagération et de suspicion, un délire fou dont n'est pas exempt le narrateur qui vous parle (héritier du sang des premiers et des affabulations des seconds) et qui s'en va puiser aux sources d'antan, dans les vieux bouquins fleurant le romantisme tardif, pour s'exposer, torse nu, tel un néoromantique anachronique, aux piques de l'histoire officielle, cette vieille dame très digne, soumise aux retouches dictées par notre indignation. Mais en vérité, c'est un héros dont la mémoire s'est perdue au fil du temps, malgré le territoire dans lequel il a inscrit sa légende".

Antônio Torres est né en 1940, à Junco, petite ville du sertao, à l'intérieur de l'état de Bahia (Brésil). À l'âge de 20 ans, il part pour Sao Paulo exercer le métier de journaliste, puis s'engage comme rédacteur publicitaire. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont onze romans, parmi lesquelles "Cette terre" (1984), son grand succès, traduit en français et en une dizaine d'autres langues. En 1998, il reçoit du gouvernement français la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres et en 2013 il est élu à l'Académie Bréslienne des Lettres. Actuellement, il vit dans les environs de Rio de Janeiro. Par sa diversité thématique et stylistique, Antônio Torres est l'un des auteurs les plus originaux de la littérature brésilienne contemporaine.

Dominique Stoenesco, après avoir été professeur de portugais pendant plus de trente ans dans l'enseignement public en France, a publié plusieurs traductions d'écrivains et poètes lusophones. Auteur de la Petite Anthologie du Cap-Vert et co-fondateur de la revue Latitudes - Cahiers lusophones, il est membre correspondant de l'Académie des Lettres de Bahia.

Lazare !

de Gabor SCHEIN

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 23/09/2013 | 15,00 €

LAZARE ! de Gabor SCHEIN

Traduit du hongrois par Clara ROYER

 

"Il n'y a plus rien, sinon le temps devenu vacuité entre nous. Et je veux quand même un corps, je veux raconter ton corps."

Lettre au père qui vient de mourir, Lazare ! est aussi la trahison d'un fils qui brave le silence de quatre générations d'une famille juive de Hongrie.

 

Gabor Schein, l'auteur, né en 1969, est poète et romancier. Il traduit en hongrois la poésie de Rainer Maria Rilke, Paul Celan et Ingeborg Bachmann. Lazare! est son deuxième roman. Couronné par le prestigieux prix Milan Füst en Hongrie, il a été traduit en allemand, anglais, et bulgare.

Clara Royer est écrivain, traductrice et enseigne l'histoire de l'Europe centrale et la littérature hongroise à l'université Paris-Sorbonne.

Pathé-Baby

de Antonio de ALCANTARA MACHADO

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 21/03/2013 | 22,00 €

En 1925, un jeune Brésilien visite Portugal, France, Angleterre, Italie et Espagne. Il rédige sur le fait, pour la presse, des impressions de voyage qu'il rassemble en 1926 en un beau volume illustré et télégraphiquement préfacé par Oswald de Andrade, l'agitateur du "futurisme" local et prompt découvreur de talents. En touriste pressé et impertinent, dans un style coupé, rapide et synthétique, il inverse la perspective exotique habituelle pour s'amuser de l'Europe, ses aspects pittoresques ou incongrus, ses attraits touristiques un peu galvaudés et son patrimoine étouffant. Il moque surtout les réflexes culturels, l'imaginaire et le regard brésilien (comme latino-américain) d'alors sur le vieux continent. Un essai de désapprentissage reçu comme une réussite exemplaire au sein du groupe moderniste. Caméra Pathé-Baby, guide Baedeker et méthode Berlitz: voir l'Europe, vite!

 

Antonio de ALCÂNTARA MACHADO (1901-1935), actif dans le journalisme dès le début des années 1920, exerce la codirection des revues modernistes Terra roxa e autras terras (1926) et Revista de Antropofagia (1928-1939). Bras, Bexiga et Barra Funda (1927) et Laranja da China (1928), nouvelles inspirées du monde urbain et populaire de Sao Paulo, le consacrent comme un prosateur essentiel de sa génération. Mort précocément, il laisse un roman inachevé, queqlues fictions inédites et une oeuvre critique importante.

 

Antoine CHAREYRE mène des recherches sur la poésie et la littérature des avant-gardes historiques, en France, en Europe... Comme traducteur, il s'attache principalement à faire connaître le Modernisme brésilien et a déjà donné des volumes d'Oswald de Andrade, Luis Aranha et Sergio Milliet.

 

Préfacé par Oswald de ANDRADE.

 

Illustré par PAIM.

 

Ouvrage publié avec le soutien du ministère de la Culture brésilien / Fondation Bibliothèque nationale

Un rêve de Beyoglu

de Demir ÖZLÜ

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 01/09/2009 | 9,00 €

Traduit du turc par Célin VURALER

 

Né en 1935 à Istanbul, résidant alternativement à Stockholm et en Turquie, Demir Özlü s'impose dès la fin des années 1950 comme le principal représentant d'une littérature de l'angoisse existentielle. Ses recueils de nouvelles puis la trilogie des villes, Un rêve de Beyoglu (1985), Hallucination à Berlin (1987) et Canaux (1991) pousuivent cette thématique.


Fasciné par les ombres du passé cosmopolite de la ville, sous la houlette du Comte de Lautréamont et de la Nadja d'André Breton, le narrateur de cette errance sentimentale et architecturale plonge dans les mystères des quartiers francs d'Istanbul. Entre le Péra d'autrefois et le Beyoglu d'aujourd'hui, il fait l'expérience de la solitude et croise un amour aussi sombre que les façades des immeubles rongés par le temps...
 

Henri IV - Le temps de l'accomplissement

de Heinrich MANN

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | 35,00 €

« J’ai fait un saut périlleux qui valait bien des coups de poignard. Mon sort se décida au même instant que j’abjurai la Religion. Cependant, ce fut ma façon de servir la France. Par-là, souvent nos reniements équivalent à des actes, et nos faiblesses peuvent nous tenir lieu de fermeté. La France m’est bien obligée, car j’ai bien travaillé pour elle. J’ai eu mes heures de grandeur. Mais qu’est-ce qu’être grand ? Avoir la modestie de servir ses semblables tout en les dépassant. J’ai été prince du sang et peuple. Ventre-saint-gris ! il faut être l’un et l’autre, sous peine de rester un médiocre amasseur d’inutiles deniers. »