Courants noirs - Oeuvre poétique complète
de Nikos KAVVADIAS
Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 24/11/2022 | 25,00 €
de Nikos KAVVADIAS
Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 24/11/2022 | 25,00 €
de Christophe DABITCH
Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 16/11/2018 | 14,00 €
“Un chemin que presque personne n’emprunte, le long de l’autoroute. Un grillage, des arbres et des taillis nous séparent des camions et voitures dont le sifflement chuintant et le long souffle mat s’éparpillent à travers les branches.
Là, au bord d’une mare, un insecte de forme inconnue – carapace verte pyramidale – grimpe avec méthode sur la tige d’une herbe fine qui ploie légèrement sous son poids. Il s’élève.
Quand il parvient au sommet, il oscille dans le vent léger, attend un instant, perplexe, puis redescend. À la base de la tige, il marque une pause, fait demi-tour et reprend son chemin vers les hauteurs. Ainsi fait-il chaque jour, inlassablement, au bord de la mare près de l’autoroute.”
de Nikos KAVVADIAS
Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 20/06/2018 | 0,12 €
“Aujourd’hui nous traversons la partie la plus redoutable de l’océan Indien… Nous avons laissé derrière nous les îles Laquedives. C’est là qu’un jour notre voilier a été pris dans un typhon et que nous avons tourné sur nous-mêmes trois journées entières… Lorsque le vent est tombé, de véritables loques pendaient à la place des voiles et au moment où le capitaine nous a réunis pour nous compter, quatre hommes manquaient à l’appel…
Un voilier… Personne ne peut comprendre ce que représente un voilier… Ceux qui vivent à terre en sont jaloux quand ils les voient voguer par bon vent ou rentrer au port, tout blancs et pleins de ? erté… J’ai voyagé huit mois d’affilée sur un voilier…”
Nikos Kavvadias est né en 1910 en Mandchourie, de parents grecs originaires de l’île de Céphalonie. La famille revient vivre en Grèce alors qu’il est enfant. Il écrit très tôt ses premiers poèmes, tout en se destinant à une carrière de médecin. Mais les di? icultés ? nancières l’obligent à travailler : devenu marin (radiotélégraphiste), il parcourt les mers sans jamais cesser d’écrire, jusqu’à sa mort en 1974. Son unique roman, Le Quart (1954), ses nouvelles et ses poèmes en font l’un des plus grands écrivains grecs du XXe siècle.
Françoise Bienfait a traduit plusieurs romans de Dimitris Sotakis, ainsi que l’œuvre de Gazmend Kaplani.
Entre proses, poèmes, essais et carnets, Gilles Ortlieb est l’auteur d’une vingtaine de livres, parmi lesquels Tombeau des anges (L’Un et L’Autre/Gallimard, 2011), Et tout le tremblement (Le bruit du temps, 2016) ou Ângelo (Finitude, 2018). Il a également traduit, du grec moderne, Constantin Cavafy, Thanassis Valtinos ou Georges Séféris.
de Shaun LEVIN
Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 17/11/2017 | 11,00 €
Seize photographies prises à la volée, extraites de l’album de famille, et seize textes qui disent l’enfance : l’amour indicible pour le père, le déracinement, les questions sur l’identité.
Un livre qui mêle l’intime et l’exil, la famille et la solitude, le souvenir lancinant et le flash éblouissant, dans une langue à la fois concise et concrète, tendre et virulente.
Shaun Levin est né et a grandi en Afrique du Sud dans les années 60. Son adolescence s’est déroulée en Israël et, devenu adulte, il s’est installé à Londres. Son œuvre – nouvelles, romans, chroniques –, qui fait la part belle aux thèmes de l’exil et de l’identité, est marquée par une écriture d’une grande poésie et d’une forte sensibilité. Le public français a le plaisir de la découvrir depuis quelques années grâce au travail d’Étienne Gomez, qui sait rendre à la perfection les finesses de ces explorations intimes.
de Christos CHRYSSOPOULOS
Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 11/05/2016 | 14,50 €
de Artur KLINAU
Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 21/03/2015 | 20,00 €
“Je suis né dans la Cité du Soleil. Y ai-je été heureux ? Oui, certainement. Chaque être humain a sa propre Cité du Soleil – son enfance, pour laquelle le lieu de naissance importe peu. Ai-je été heureux au Pays du Bonheur ? Oui, certainement. Aussi longtemps que j’ai cru en lui. Nous croyions en cette scénographie merveilleuse dressée à la frontière entre utopie et réalité.?
Artur Klinau n’avait pas 25 ans lorsque le mur de Berlin est tombé. Son enfance, il l’a passée dans ce qui était alors le Pays du Bonheur – l’Union soviétique – avec les défilés sur la place du Kremlin conduits par le Métaphysicien et ses ministres Amour, Sagesse et Droiture.
Il se souvient de Minsk, la ville où il a grandi, la Cité du Bonheur, à l’époque où les habitants imaginaient qu’elle était l’utopie réalisée. Aujourd’hui il sait que l’utopie n’existe pas, mais sa tendresse pour sa ville est intacte et il nous la fait partager.