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l'autre LIVRE

Tinbad-essai

Jacques Henric, entre image et texte

de Guillaume BASQUIN

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/10/2015 | 18,50 €

Jacques Henric publie son premier livre, Archées, en 1969 dans la collection d’avant-garde littéraire fondée par Philippe Sollers, « Tel Quel », au Seuil. À la fois romancier, essayiste et critique, il a publié vingt-sept livres inclassables à ce jour. Il participe, avec sa femme Catherine Millet, à la fondation de la revue Artpress, dont il est le directeur littéraire depuis plus de quarante ans. Cet essai, qui est le premier à lui être consacré, interroge plus particulièrement l’un des grands thèmes de sa pensée : que peuvent les images ? Au début était-il le Verbe ou l’image ? Pourquoi tant d’iconoclasmes à travers les âges ? De quoi cela est-il le symptôme ? Doit-on adorer les images ou les haïr ? Personne, en France, n’a autant ni mieux creusé ces questions qu’on pourrait presque qualifier de théologiques. Deux chapitres de son essai Le Roman et le sacré, « L’image entraîneuse » – « Le texte vaurien », commençaient de répondre à ces interrogations. Ce livre, ouvert (il en appelle d’autres), approfondit ces questionnements, cette inquiétude, à partir d’une lecture verticale de cette œuvre protéiforme.

Un coup de dés

de Claude MINIÈRE

Tinbad-essai (TINBAD) | 11,50 €

Blaise Pascal (1623-1662) a-t-il écrit un Coup de Dés ? C´est un mathématicien génial qui devient poète. Il écrit nuit et jour sur la Bible, sur les jeux, sur la mort, sur la perte et le gain. Il a un grand rire, il est hanté par le hasard. Nous sommes avec lui bien loin des produits littéraires désormais calibrés, standardisés. Le Pascal de l´Apologie est un grand écrivain. Inutilisable, donc ; mais d´un style qui annonce le célèbre poème de Mallarmé. Blaise Pascal pourrait être un Saint encore plus grand qu´Augustin. Il a inventé la machine à calculer, les transports collectifs, et un coup de dés.

Sollers en peinture, une contre-histoire de l'art

de Olivier RACHET

Tinbad-essai (TINBAD) | 21,00 €

Premier essai consacré à la peinture dans l’œuvre foisonnante de Philippe Sollers, Sollers en peinture – Une contre-histoire de l’artinterroge le discours iconoclaste qu’un romancier et théoricien de la littérature tient sur l’art le plus primitif qui soit. Un discours qui alimente une pratique d’écriture toujours avant-gardiste et la relance, à l’infini. À quelle expérience intérieure nous convient, d’ailleurs, les peintres?? Pourquoi faut-il abolir l’Histoire de l’Art?? Pour quelles raisons n’est-il pas de Salut en dehors de la figuration?? Quand le mouvement du pinceau rejoint celui de la plume et de la main branlante, c’est tout un art de vivre qui alors apparaît dans sa plus scandaleuse innocence…