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l'autre LIVRE

Tinbad-poésie

L'année 2.0

de Claude MINIÈRE

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 24/11/2022 | 15,00 €

"Durant l´année 2.0, j´ai étudié l´histoire de la Mésopotamie, j´ai médité le combat du 'zéro' et j´ai passé des heures dans le jardin public où les enfants s´étonnent des statues. Puis je suis revenu à la civilisation. J´ai pensé à Orphée. Les poèmes toujours reposent sur un appel bizarre de la question : Qu´est-ce que je fais là, qu´est-ce que nous faisons ? Suis-je dans un trou, sur un forum ? Au milieu ou sur le bord ?" C. M.

Nous comptons en années, bien sûr, avec leurs événements, collectifs ou personnels. Mais toujours en même temps vit un autre temps, une autre dimension, histoire, mythe, fable. Par le poème (l´écriture libre), Claude Minière s´attache à saisir les points de croisement. « Le poème touche au réel de manière inattendue. » Lignes et trous, chant et déchiffrage : la poésie a ceci de particulier qu´elle évite tout discours pour être franchise première.

Rêve ou Crève

de Tristan FELIX

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 09/06/2022 | 15,00 €

Des crânes qui causent, des monstres, des marionnettes, des fantômes, Hiroshima, Nagasaki, un jardin colonial, des revenants de guerre, des restes d'animaux, un meurtre... et puis douze images en guise de décor : plus réelles, tu meurs ! Une sacrée troupe qu'on a débarquée de notre intimité ! Il faut bien rêver la mort pour pas crever. Il faut bien la crever à la force du poème.

(âme sensible mire-toi avant de t'abstenir bien droite, cuisses serrées bec cloué sur ta porte d'enfance caresse ton visage)

Dernières répliques avant la sieste

de Jean-Pierre BOBILLOT

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 12/01/2021 | 14,00 €

Ce recueil rassemble un certain nombre de textes plus ou moins brefs (d'une ligne à deux pages), écrits sur une période d'un peu plus de 30 ans, parallèlement ou comme contrepoint à des travaux plus longs et continus, sans véritable intention - du moins, jusqu'à une période récente - de les regrouper en volume. Certains, cependant, l'ont été de façon ponctuelle (à titre d'essais), en revue et dans quelques-uns de mes recueils précédents, où ils faisaient contraste avec des poèmes plus complexes et architecturés.

Il s'agit donc pour moi de donner enfin à lire, cette fois de manière autonome, une série d'écrits assez différents de ce que l'on peut connaître « du même auteur » - et qui peuvent, ainsi présentés, éclairer l'ensemble d'une coloration nouvelle ; comme un recueil de vanités...

 

Trame : anthologie 1991-2018

de Pascal BOULANGER

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 22/10/2018 | 30,00 €

Les recueils de Pascal Boulanger se répondent, en un choral où chaque poème est une fractale contenant la totalité du chant du poète. Empruntant tous les visages, de l’amour, de la rébellion, de la bienveillance, de la lucidité, de la sérénité, de la beauté, ce qui se dégage de ses livres ne relève pas de la séduction. En deux mots?: ferveur et foi, soit le visage même du contre-moderne.

Gwen Garnier-Duguy

 

Né en 1957, Pascal Boulanger est poète et critique littéraire. Parmi ses derniers livres – recueils ou essais – : Faire la vie : entretien avec Jacques Henric (Corlevour), Au commencement des douleurs (Corlevour), Dans les fleurs du souci (éd. du Petit Flou), Confiteor : carnets (Librairie éditions Tituli), Guerre perdue (Passage d’encre) et Mourir ne me suffit pas (Corlevour).

Suites chromatiques

de Jacques SICARD

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 22/10/2018 | 16,00 €

Voici un ensemble de textes. Composé de 10 suites, appelées « Suites chromatiques », titre éponyme du recueil – en libre référence à l’échelle musicale du même nom. Chaque suite s’articule sur douze fragments (7 tons et 5 demi-tons).  Pour filer la métaphore, il y a l’effort pour créer une tension entre thème et improvisation. Le thème étant les films de cinéma et le cinématographe en tant qu’art et technique (écriture à partir des films, sans que ceux-ci ne soient qu’un prétexte)?; l’improvisation venant d’horizon aussi différents que la peinture, la danse, la littérature, la photographie, la poésie et, surtout, le jazz. L’idée étant de faire en sorte que le thème, cessant d’être la condition mélodique, harmonique, rythmique où toujours revenir, devienne un aspect changeant de l’improvisation libérée de toute tutelle. Atteindre au moment Free. C’était le vœu l’ai-je exaucé??

J. S.

 

Né sur les rives de La Mer au Milieu des Terres, Jacques Sicard a publié dans de nombreuses revues électroniques ou papier (Les Cahiers du Cinéma, La Lettre du Cinéma, La Barque, Verso, La Contre-Attaque, Hippocampe, Les Carnets d’Eucharis, Place de La Sorbonne, Les Cahiers de Tinbad, Rehauts, Le Nouveau Recueil, Les Cahiers Artaud, The Black Herald, etc.). Il a aussi publié six recueils entre cinéma et poésie?; Suites chromatiques est le septième.

Mordre l'essentiel

de Christophe ESNAULT

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 17/05/2018 | 26,00 €

« Je n’aurais pas voulu être un écrivain raté ordinaire. »

C. E.

Dans son portrait cinématographique, Portrait impudique d’un drogué amoureux (par Brice Vincent, 2015), on voit Christophe Esnault mesurer la somme de ses publications en revues et en volumes : plus d’un mètre. Voici « l’essentiel » de ses publications en revues entre 2004 et 2018, augmenté de nombreux inédits. Un livre résolument post-Dada !

Le livre est imprimé en couleur, et a nécessité un fort travail graphique.

Christophe Esnault est co-fondateur (avec Lionel Fondeville) du projet littéraire, musical et cinématographique Le Manque. Trente-cinq clips visibles sur le Net : Jouir dans la mélancolie, Nietzsche m’a tout piqué, Œdipe casserole, Je veux un enfant médiocre. Est un personnage (rôle) récurrent dans la série des haïklips. Une dizaine de livres parus, dont Aorte adoré (La Porte), Isabelle à m’en disloquer (Les doigts dans la prose) et Mythologie personnelle (Tinbad).

Une mite sous la semelle du Titien

de Lambert SCHLECHTER

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 17/05/2018 | 17,00 €

Le titre, Une mite sous la semelle du Titien, « annonce » ceci : pour L. S., un insecte est aussi important qu’un Dieu, fût-il le plus grand des peintres, le Titien ; il refuse toute hiérarchie dans l’échelle du vivant.

Le banquet de plafond

de Jules VIPALDO

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 19/02/2018 | 18,00 €

Le banquet de plafondest le nouveau livre de Jules Vipaldo, auteur et personnage papillon, évadé notoire et natatoire du ghetto poétique, et nageant depuis à contre-courant du gotha germanopralin ; et ce, bien qu’il ne soit jamais à court de pralines ni de formules ! En voilà d’ailleurs une (« Un projet de livre est un projet de vivre » !) plus sérieuse que d’habitude ; et l’on peut se demander, assez légitimement ma foi : Mais quel apiculteur l’a mouché Ou encore : Que lui est-il passé par le texte / la tête, cette fois ?

Aussi vrai que Jules semble faire ici feu de toute brindille comme de tout brin de fille ! Qu’il chevauche une phrase de plus en plus désinvolte et capricieuse, la lançant dare-dare au cul de son sujet, puisqu’il paraît qu’il en tient un, voire plusieurs ; 

               et on ne s’étonnera donc plus de le voir, non sans ruades ni embardées, tirer (sur) les rênes de son opus tel un « Roi Lire », dont il paraît, hélas, se réclamer ; car il n’est pas à une bêtise (à un délire ou une outrance) près.

 

Jules Vipaldo vit et travaille dans le Bas-Berry ; il lui arrive de séjourner dans le Finistère ou sur la Côte d’Azur, à laquelle il vient de consacrer un opuscule féroce et, fort heureusement, tellement peu diffusé qu’il ne devrait pas se voir frapper d’interdiction de territoire. Pauvre Baudelaire, son incontournable chef-d’œuvre, on ne peut plus belge et décapant, a été publié aux bien nommées éditions Les doigts dans la prose. Notons qu’il a reçu, en autres distinctions, le prix Marie-Chantal Nobel pour l’ensemble de son œuvre pourtant en grande partie inédite, ce qui constitue, de fait, une première dans la littérature mondiale du Bas-Berry.

Ruines

de Perrine LE QUERREC

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 02/04/2017 | 12,00 €

Extrait de la postface de Manuel Anceau : « Perrine Le Querrec écrit avec les ongles longs de qui laisse pousser au bout de ses doigts cet accent de vérité qu’on voudrait parfois limer, ne pas entendre, mais qu’intraitable, notre écrivain fait si souvent crisser sur ce qui est moins une marge qu’un mur?; et il y a dans sa mise en page, si particulière, un rappel brutal, se faisant au final absolument bouleversant (on ne peut qu’y arriver à ce moment fatal, et on ne peut que ne jamais l’atteindre) de ce qu’est, au sens propre, un saut à la ligne. »

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