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l'autre LIVRE

Le temps des femmes

Les Paysannes

Les Paysannes

de Josiane GONTHIER

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 10/11/2021 | 20,00 €

« Les plus silencieuses d’entre les femmes », dit d’elles l’historienne Michelle Perrot ; cette anthologie les montre dans leur grandeur et leurs servitudes, leur force et leur détermination, l’âpreté et les joies de leur existence de paysannes.

Josiane Gonthier est fille de paysans savoyards ; ses études de lettres et son engagement féministe l’ont conduite à s’intéresser aux représentations que la littérature donne des femmes de la terre.

Ce recueil rassemble trente-huit textes choisis dans des œuvres françaises et étrangères, rédigées par des autrices et auteurs tantôt illustres, tantôt méconnus ou inconnus du grand public. Un cahier de photographies sur les paysannes de Savoie et de l’Ain complète l’ouvrage. Sont aussi fournies des données chiffrées concernant les agricultrices en France et dans le monde.

De l’Antiquité au XXIe siècle, les paysannes – qui ne constituent pas moins du quart de la population mondiale – ont inspiré des portraits parfois cruels, tendres ou drôles, rêveurs ou révoltés. Mais d’une vérité toujours saisissante, voire inquiétante. Avec Marguerite de Navarre, Victor Hugo, George Sand, Gustave Flaubert, Amélie Gex, Marcel Proust, Colette, William Faulkner, Nazim Hikmet, Marguerite Duras, Agota Kristof, Aki Shimazaki et les autres, c’est un univers rural, à la fois familier et campé sur ses secrets, qui révèle sa part invisible : les femmes.

L’ouvrage est préfacé par Marie-Hélène Lafon, romancière, nouvelliste et essayiste. Parmi ses derniers livres, aux éditions Buchet-Chastel : Flaubert et Histoire du fils(prix Renaudot 2020).

Elles ont fait l'Orient antique. Vingt-cinq scènes de vie d'intellectuelles du Proche-Orient ancien

Elles ont fait l'Orient antique. Vingt-cinq scènes de vie d'intellectuelles du Proche-Orient ancien

de Olivier GAUDEFROY

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 01/03/2021 | 22,00 €

Selon la grande égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, « l’Égypte est, dans l’Antiquité, le seul pays qui ait vraiment doté la femme d’un statut égal à celui de l’homme. »

Si cette affirmation doit être nuancée, elle est néanmoins révélatrice du regard porté sur les Égyptiennes et les femmes de l’Orient antique en général. De la Perse à l’Égypte, de la Mésopotamie à l’Arabie préislamique, ces dernières étaient de fait bien mieux considérées que leurs semblables occidentales, que l’on préférait tenir autant que possible à l’écart de la vie publique gréco-romaine.

Être femme dans l’Orient antique, c’est bien sûr se destiner au mariage et à la gestion du foyer, mais c’est aussi la possibilité d’un divorce équitable, de l’exercice de la médecine, du commerce et, pour quelques élues, l’accès à de hautes responsabilités. Celle que l’on voyait comme une maîtresse de maison pouvait alors démontrer tout son talent de cheffe d’État. 

Dans la continuité d’Elles ont fait l’Antiquité, ce recueil, sous forme de nouvelles complétées de biographies, puise dans une somme d’histoires, de relations et d’anecdotes de l’époque grâce auxquelles se profile un portrait singulier de l’histoire intellectuelle du Proche-Orient. 

OLIVIER GAUDEFROY est né en 1972 à Orléans. Grand connaisseur de l’Antiquité, il a publié plusieurs ouvrages consacrés à cette époque, qu’il s’agisse d’anthologies, de biographies ou de romans policiers historiques, parmi lesquels « Elles ont fait l’Antiquité. Vingt-cinq scènes de vie d’intellectuelles grecques et romaines »; « Lubna, la copiste de Cordoue »(Turquoise) ; « Hypatie, l’étoile d’Alexandrie »; « Cléopâtre l’immortelle, de l’histoire à la légende »(Arléa).

Lubna. La copiste de Cordoue

Lubna. La copiste de Cordoue

de Olivier GAUDEFROY

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 08/11/2019 | 19,80 €

Rien ne prédestinait Lubna à devenir l’une des personnalités éminentes du développement culturel de Cordoue. Capturée enfant lors du pillage de sa ville natale, elle devient esclave du calife Abd al-Rahman III, puis de son fils al-Hakam II, un homme éclairé et tolérant. Elle reçoit une éducation complète au palais et, à force de persévérance et de travail acharné, elle parvient à intégrer l’élite intellectuelle du califat, tout en évoluant au plus près du pouvoir. 

 

Ce récit, narré du point de vue de Lubna, nous guide dans le dédale des rues de Cordoue à la suite d’une femme savante, convertie à l’islam, et restitue une vie au cœur de l’al-Andalus – actuelle Andalousie – du xe siècle, plein de couleurs, d’odeurs et de saveurs. Variation sur cette figure du califat omeyyade, il aborde la place des femmes et de la culture dans l’Espagne musulmane d’alors, comme les liens complexes et parfois distendus entre religion, science et philosophie.

 

Olivier Gaudefroy est né en 1972 à Orléans. Grand connaisseur de l’Antiquité, il a publié plusieurs ouvrages à ce sujet, qu’il s’agisse d’anthologies, de biographies ou de romans policiers historiques, parmi lesquels Elles ont fait l’Antiquité (Turquoise) ; Hypatie, l’étoile d’Alexandrie ; Cléopâtre l’immortelle, de l’histoire à la légende et Les Cendres d’Arsinoé.

La Conquête de Jérusalem

La Conquête de Jérusalem

de Myriam HARRY

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 30/10/2019 | 21,80 €

« Voici un livre extrêmement digne de remarque, et que j’ai plaisir à signaler. […] Il est conçu avec intelligence, écrit avec fermeté et délicatesse, et, surtout, il s’en dégage une vie ardente, une sorte d’exhalaison chaleureuse, qui atteint et gagne le lecteur. Il sent le désert, les fleurs sauvages, et les parfums de l’Arabie. »

 

L’article élogieux consacré par Léon Blum à La Conquête de Jérusalem, lors de sa publication en 1904, révèle tout l’intérêt que voua la critique de l’époque à l’œuvre de Myriam Harry. Son exotisme, empreint d’influences orientalistes, se nourrit singulièrement de l’existence même de l’auteure, qui y convoquait les souvenirs de sa ville natale, où se côtoyaient toutes les religions, tous les fanatismes, toutes les langues, et où la Bible se mêlait aux légendes d’Astarté, d’Adonis et de Baal.

 

Elle y contait les errances du jeune Hélie Jamain, archéologue et conquérant de la ville sainte par l’érudition, épris d’une diaconesse, objet de sa passion puis source de sa mélancolie, mais, surtout, envoûté par Jérusalem, ses mythes antiques et ses souffrances – car les combats les plus violents sont souvent menés au nom de Dieu.

 

À l’aube du xxe siècle, le jury du Goncourt ne semble pas prêt à décerner son prix à une femme, fût-elle favorite – aussi un comité de femmes de lettres crée-t-il le prix Vie heureuse, désormais nommé Femina, afin de l’attribuer au roman de Myriam Harry. 

 

Myriam Harry est née en 1869 à Jérusalem, où elle a vécu jusqu’à son adolescence. Arrivée à Paris en 1887 en tant que préceptrice, elle souhaite avant tout devenir écrivaine et intègre rapidement le monde littéraire parisien. Voyageuse émérite (Moyen-Orient, Maghreb, Asie, océan Indien, etc.), elle est l’auteure de nombreux romans et récits de voyage. Elle est considérée comme l’une des premières femmes grands reporters. 

Parmi les prisonniers de guerre  en Russie et en Sibérie 1914-1920

Parmi les prisonniers de guerre en Russie et en Sibérie 1914-1920

de Elsa BRÄNDSTRÖM

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 21/10/2019 | 21,80 €

Ce témoignage rare est consacré au sort que connurent les prisonniers du camp des Puissances centrales (allemands, austro-hongrois, turcs, bulgares…) pendant la Première Guerre mondiale. Plus de 2 300 000 d’entre eux furent envoyés du front jusqu’aux camps de transit russes, puis internés dans tout l’Empire, de la Russie occidentale jusqu’aux steppes d’Asie centrale et aux confins de la Sibérie. Beaucoup périrent de froid,de faim ou succombèrent au fléau des épidémies.

 

Pendant cinq ans, Elsa Brändström visita nombre de ces camps comme déléguée de la Croix-Rouge suédoise et s’efforça inlassablement de procurer aux prisonniers soins médicaux, vivres, vêtements et objets de première nécessité. Elle leur apporta aussi un grand réconfort moral et contribua à leur rendre le sentiment de leur dignité d’être humain, ce qui lui valut le surnom d’Ange de Sibérie.

 

Paru originellement en 1921 en suédois, puis en allemand, et publié en français pour la première fois, son texte décrit également l’organisation des aides apportées par les États, les particuliers et les associations en faveur des détenus. Un siècle après les traités de Versailles, cet ouvrage vient enrichir de façon décisive la mémoire de la Grande Guerre.

 

Elsa Brändström (L’Ange de Sibérie), fille d’un haut diplomate suédois, est née à Saint-Pétersbourg en 1888. Après son engagement pendant le conflit, elle créa en Saxe une maison de repos destinée aux anciens prisonniers ainsi qu’un centre d’accueil pour les orphelins de guerre. Exilée aux États-Unis en 1934 pour fuir l’Allemagne de Hitler, elle y porta ­secours aux réfugiés européens qui affluaient. Elle fut inhumée à Stockholm en 1948.

Elsa Brändström. L’Ange de Sibérie.

Elsa Brändström. L’Ange de Sibérie.

de Elsa BJÖRKMAN-GOLDSCHMIDT

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 18/02/2019 | 24,00 €

« L'Ange de Sibérie », c'est ainsi que l'on surnomma la Suédoise Eisa Brändström (1888-1948) pour son action héroïque pendant la Première Guerre mondiale.

 

Elsa vit avec son père diplomate à Saint-Pétersbourg quand la guerre éclate en juillet 1914. Face aux injustices et aux atrocités de la guerre, elle s'engage dans la Croix-Rouge. Elle part en Sibérie, risquant sa vie pendant six années pour porter secours à près de trois millions de prisonniers de guerre de toutes nationalités. Elle recueille également leurs témoignages dans un livre, publié en 1921.

 

Son dévouement lui valut une reconnaissance mondiale. Dans les années 1920, elle fonda en Allemagne une maison de repos et de réinsertion pour les prisonniers de retour au pays, puis une maison d'accueil pour les orphelins de guerre. Elle s'exila ensuite aux États-Unis en 1934 pour fuir l'Allemagne de Hitler et consacra ses dernières forces à sauver ceux que les usines de la mort menaçaient.

 

Cette biographie, publiée pour la première fois en France, permet de découvrir le destin héroïque d'Elsa Brändsträm, à travers un portrait plein d'humanité et de tendresse.

 

Elsa Björkman-Goldschmidt, née à Linköping en 1888, est une écrivaine, journaliste et artiste graphique suédoise. Rédactrice en chef du Svensk Litteraturtidskrift, elle est l'auteure d'une quinzaine de livres, principalement biographiques.

L’Orient dévoilé. Sur les traces de Myriam Harry

L’Orient dévoilé. Sur les traces de Myriam Harry

de Cécile CHOMBARD-GAUDIN

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 15/02/2019 | 24,00 €

Comptant parmi les premiers grands reporters, Myriam Harry dévoile à ses lecteurs, au gré de nombreux articles et romans, le Moyen-Orient de l'entre-deux-guerres. Ses écrits témoignent des rivalités franco-anglaises, de la recomposition de l'Empire ottoman, de l'arrivée des colons en Palestine, du désir d'émancipation des femmes... et font écho à la situation actuelle.

 

Née à Jérusalem en 1869 d'une mère allemande et d'un père juif ukrainien converti à l'anglicanisme, elle y vit heureuse jusqu'au suicide de ce dernier en 1884. Après sa scolarité à Berlin, à 18 ans, elle réalise son rêve : vivre à Paris. Douze ans plus tard, ses premiers récits paraîtront dans le journal féministe La Fronde. Depuis son premier recueil de nouvelles orientales en 1899 jusqu'à la fin des années 1930, son succès ne cessera pas.

 

En 1904, avec La Conquête de Jérusalem, elle devient la première lauréate du prix Femina, créé par des femmes écrivaines scandalisées par le refus du jury Goncourt d'attribuer son prix à un « jupon ». Elle siégera en tant que juré du prix Femina pendant près de cinquante ans.

 

Cécile Chombard-Gaudin, diplômée de lettres classiques à la Sorbonne et de sciences politiques à l'IEP de Paris, a travaillé au sein de différentes équipes du CNRS. Elle est l'une des rares spécialistes de la vie et de l'oeuvre de Myriam Harry.

Elles ont fait l'Antiquité Vingt-cinq scènes de vie d'intellectuelles grecques et romaines

Elles ont fait l'Antiquité Vingt-cinq scènes de vie d'intellectuelles grecques et romaines

de Olivier GAUDEFROY

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 01/10/2016 | 22,00 €

Elles furent poétesses, savantes, philosophes, artistes ou bien encore politiques, à une époque où l’on attendait des femmes qu’elles soient surtout de bonnes épouses, qu’elles tiennent correctement leur foyer et engendrent des enfants.

Si la mémoire de quelques-unes d’entre elles – Sappho, Cléopâtre, Agrippine, Zénobie ou Hypatie – est restée vive de nos jours, la plupart nous sont totalement étrangères. L’histoire officielle s’est chargée de les laisser sombrer dans l’oubli. Le système patriarcal en vigueur dans les sociétés antiques grecque et romaine voyait d’un mauvais oeil que des femmes osent se mêler d’affaires réservées aux hommes. Naître femme, c’était alors se conformer à l’idée que la gent masculine était supérieure à soi. C’était mener l’existence d’une éternelle soumise. Celles qui refusaient de s’y plier s’attiraient la méfiance de leurs contemporains.

Les nouvelles qui constituent ce recueil, complétées de biographies, puisent dans une somme d’histoires, de relations et d’anecdotes de l’époque grâce auxquelles se profile un portrait singulier de l’histoire intellectuelle de l’Antiquité.

Olivier Gaudefroy est un écrivain, né en 1972 à Orléans. Passionné d’histoire antique et plus particulièrement des civilisations égyptienne, carthaginoise et gréco-romaine, il est l’auteur de plusieurs romans policiers historiques et de la biographie Hypatie, l’étoile d’Alexandrie. Il travaille au sein du CNRS à l’Institut des sciences de la Terre d'Orléans.

Correspondance entre Alfred Nobel et Bertha von Sutner

Correspondance entre Alfred Nobel et Bertha von Sutner

de ALFRED NOBEL ET BERTHA VON SUTTNER , Edelgard BIEDERMANN

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 13/11/2015 | 24,00 €

Chaque année, le prix Nobel de la paix attire l’attention du public sur la personnalité de son créateur, l’industriel Alfred Nobel, et sur l’écrivaine pacifiste Bertha von Suttner, qui contribua pour beaucoup à l’engagement de Nobel. Tous deux firent connaissance en 1875, lorsque Suttner, alors comtesse Kinsky, fut engagée comme secrétaire et gouvernante chez Nobel à Paris. Pour des raisons personnelles, la jeune femme ne demeura pas plus de quelques jours à son poste. En revanche, un riche échange épistolaire s’établit entre eux dès 1883, pour ne cesser qu’à la mort de l’inventeur.

Grâce à l’ouvrage Chère Baronne et Amie – Cher Monsieur et Ami, le public français aura accès à l’intégralité des lettres que s’adressèrent ces deux grandes personnalités, conservées dans leur teneur originale, à savoir 72 de Bertha von Suttner et 24 d’Alfred Nobel, rédigées tantôt en français, tantôt en allemand ou en anglais, et toutes traduites dans cette édition. Les chapitres introductifs offrent un aperçu complet de la correspondance et situent dans le contexte de l’époque les épistoliers, leurs parcours ainsi que les événements dont ils furent les témoins.

 

Alfred Nobel : né en 1833 et mort en 1896, c’est un chimiste et un fabricant d’armes. il est notamment connu pour avoir inventé la dynamite. Dans son testament, il lègue sa fortune à la création du prix Nobel, qui vise à récompenser les personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité ». Le prix est donc créé en 1901.
Bertha von Suttner : née en 1843 et morte en 1914, c’est une pacifiste, première femme lauréate du prix Nobel de la paix en 1905. Elle fut la secrétaire d’Alfred Nobel en 1876 lors de son passage à Paris. Ils restèrent très proches et correspondirent régulièrement. Son plus célèbre ouvrage Bas les armes ! est un  roman fictionnel visant à dénoncer les ravages de la guerre. L’année 2014 marque le centenaire de la mort de cette femme extraordinaire.
À travers cette correspondance, appréciez le parcours exceptionnel de ces deux personnages hors du commun. Regroupant trois langues (l’allemand, l’anglais et le français), cet ouvrage est inédit en France.

Edelgard Biedermann, enseignante-chercheuse, née en 1939 en Allemagne, a étudié le romantisme, la philosophie, la géographie et la germanistique, et consacrée sa thèse au roman Bas les armes ! de Betha von Suttner. Auteur de nombreux articles sur les œuvres et correspondances de Suttner, elle a également participé à un projet de recherches pluriannuel au musée Nobel. Jusqu’à sa retraite, elle était chargée de cours à l’Institut de germanistique de Stockholm.

Bas les armes !

Bas les armes !

de BERTHA VON SUTTNER

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 15/02/2015 | 24,00 €

Élevée dans le cercle de la haute aristocratie viennoise, Martha Althaus, fille et femme de militaires, traverse en l’espace de quelques décennies les épreuves de quatre guerres (notamment celle de 1870) qui ponctuent ce roman. Après avoir perdu son jeune époux, elle prend peu à peu conscience de ce que la société semble vouloir dissimuler : l’atrocité de toute guerre, décidée dans le confort de cabinets gouvernementaux, et imposant ­d’indicibles souffrances aux individus dont la communauté ­attend néanmoins un « fier » silence.

Ce roman témoigne tout autant des ­expériences du front, par le biais d’une riche correspondance, que des ­discours tenus à l’arrière, afin d’obtenir l’adhésion de la société, et du ­quotidien de ceux que les soldats ont dû laisser – pour certains, à jamais.

Publié en 1889 en Allemagne, le roman Bas les armes ! valut immédiatement à son auteure une grande notoriété, et devint un best-seller mondial. Les questions posées par ce récit résolument pacifiste sont, aujourd’hui encore, brûlantes d’actualité.

 

Bertha von Suttner (1843-1914) : figure emblématique du pacifisme, ­issue d’une famille d’aristocrates autrichiens, elle s’engagea au travers de ­romans, d’essais et d’articles et par la création du Bureau international de la paix comme d’autres ­associations. Elle lutta également en faveur de l’éman­cipation des femmes et contre l’antisémitisme virulent de l’époque. En 1905, elle fut la ­première femme à recevoir le prix Nobel de la paix.

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