CADRAN LIGNÉ (LE)
Fondées en 2009, les éditions Le Cadran ligné ont commencé avec la publication de « livres d’un seul poème » – un simple feuillet vergé plié en quatre et pris dans une couverture à rabats – une collection de plaquettes qui sera close en février 2015 après que 75 titres de 75 auteurs différents ont paru.
En 2013, le hasard d’une rencontre avec le peintre Jean-Pierre Bréchet amène la réalisation d’un premier livre, Trait fragile, de Pierre Bergounioux. En 2014, un deuxième livre voit le jour, Nuages, de Boris Wolowiec, un auteur qui n’avait jamais publié, pas même en revue. Puis ce sera, en 2015, des livres de Christian Ducos et d’Alain Roussel. En 2016 est publié Méca d’Ana Tot ainsi qu’un livre Esthétique du machinisme agricole de Pierre Bergounioux et Pierre Michon. En 2017 sortent un nouveau Wolowiec, Gestes, et un recueil inédit du poète belge François Jacqmin, Traité de la poussière. D’une diffusion d’abord confidentielle, les éditions Le Cadran ligné se développent lentement, lentement délibérément.
Pas de ligne éditoriale revendiquée sinon les goûts et préoccupations poétiques forcément subjectifs de son principal animateur, Laurent Albarracin.
Nouveautés 2023
Nouveautés 2023
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Cécile A. Holdban
Osselets
48 pages, 13 €
dessins de l’auteure
ISBN 978-2-493603-00-5
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Anne-Marie Beeckman
Les Poings cardinaux
64 pages, 14 €
frontispice de Georges-Henri Morin
ISBN 978-2-493603-01-2
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Jean-Pierre Le Goff
Le Vent dans les arbres
406 pages, 25 €
ISBN 978-2-493603-02-9
En 2022 :
Le Charivari, de Marc Graciano
Après Le Sacret (éditions Corti) et Le Soufi (Le Cadran ligné), Marc Graciano donne une suite à son projet du « Grand Poème ». On y retrouve la même atmosphère médiévale, on y découvre une description du château du Seigneur, un Christ en bois peint de vrai sang, une étrange créature tirée du fond des eaux. On y assiste également à une scène de charivari, où le grotesque et le burlesque prennent soudain le pouvoir au sein d’un récit mené dans une langue magnifique.
Les Grandes Soifs, de Joël Cornuault
Dessin de Gabrielle Cornuault
Rêveries, réflexions et moments d’exaltation librement associés, Les Grandes Soifs conduisent à l’écart, hors de ce temps, de son langage et de ses lieux qui récusent la vie. Elles valorisent le jeu, les enchantements de l’enfance ; le goût des mondes inaperçus ; le commerce avec les intercesseurs du merveilleux, poètes de l’abondance et du luxe vrais, que sont l’amitié, le rêve heureux, l’amour.
Chiffreurs et bousingos : une étude romantique
d’Alexandre Prieux
Bouzingoth, bouzingot, bousingot, bousingo : l’orthographe du mot n’est pas moins instable que son sens. Improvisateur de cabaret ou jeune républicain cherchant sa barricade, révolté métaphysique ou produit paresseux de la bohème, voire simple chapeau de cuir bouilli : la silhouette romantique du bousingo ne se précise qu’en face de son ennemi juré, le chiffreur. Bien, mais qu’est-ce qu’un chiffreur ? Demandez-le au bousingo.