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l'autre LIVRE

LES EDITEURS SINGULIERS

L'association Les éditeurs singuliers réunit cinquante-cinq maisons d'édition de Belgique francophone (de la littérature au roman graphique en passant les sciences humaines, les livres d'art et les livres jeunesse). Elle œuvre à la promotion de ses adhérents par des actions communes de communication, l’organisation d’événements et la tenue de stands collectifs dans une douzaine de salons du livre en Belgique, en France et en Suisse.

Adresse : 19 rue du Marteau
1000 Bruxelles
Téléphone :00322185802
Site web :http://https://editeurssinguliers.be/
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Christine De Naeyer
Forme juridique :Association
Spécialités :Littérature, sciences humaines, arts, BD

Les Icebergs de la mélancolie

de Paul LAMBDA

P'tits Cactus (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Au cœur du cimetière de Montmartre, sur une tombe discrète à moitié recouverte par la mousse et les chiures des corbeaux, figure cette énigmatique épitaphe : J’aurais préféré ne pas.
On imagine alors, poursuivant lentement son chemin dans les allées arborées d’un dimanche après-midi de fin du monde, que cet illustre inconnu, ce membre de la confrérie des Bartleby, aurait pu écrire quelques notes où l’on aurait croisé une poupée russe, un érable du Japon, une trottinette électrique, et aussi peut-être une tête dans le fossé, des cyclistes du dimanche, des moutons sous la lune, ou encore Roger Federer, Ulysse et feu la reine d’Angleterre… Et pourquoi pas quelques fantômes et une licorne, Dieu, un héron et un sphinx amnésique, sans oublier les légendaires icebergs de la mélancolie ?
En sortant du cimetière, on frissonne soudain, on se ravise : cet inconnu, eût-il écrit ces notes, ne les aurait jamais réunies dans ce mince recueil que vous tenez dans la main ; et pourtant…

Coup de grâce

de Pietro PIZZUTI

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Trois femmes ont été abusées par le même homme dans un contexte familial ou conjugal. Aujourd’hui, elles ont accepté de se rendre à son chevet. Atteint d’une maladie incurable, il a demandé de mourir pour mettre fin à ses souffrances. 
Elles font preuve d’une vraie force morale. Mues par la volonté de comprendre le fonctionnement de l’homme qui a dévasté leurs vies.
Un sentiment troublant de pureté, porteur de légèreté et de renouveau.

La question qui fauche (ou l'autre Othello)

de Aurélie VAUTHRIN-LEDENT

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

« Mais avançons, parce que pendant ce temps, Iago a déjà dix coups d’avance sur sa vengeance. Et il regarde Myckael Cassiel avec un mélange de pitié et de dégoût. Mais personne ne le voit. L’art de feindre est si aiguisé chez Iago, qu’il vient de faire exprès de perdre au poker. »

L’Endroit défriché par le fou

de Christian CRAHAY

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Au commencement, il y a Sclessin, Scloeticinus, ou l’endroit défriché par le fou, comme l’appelaient les Romains. Et il y a le père, dont la prospérité et le déclin incarnent le sort de cette banlieue liégeoise, aujourd’hui sinistrée, au passé industriel prestigieux. Revenu sur le tard habiter le quartier de son enfance, Victor, le fils, comédien, remonte le temps, poussé par le besoin de comprendre un homme attachant mais insaisissable.

Mêlant la réalité et la fiction, Victor rend hommage au père, à la famille, au quartier sacrifié, pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli, pour désormais les garder jusqu’à son dernier souffle attachés à son cœur.

Le Mégot de Picasso

de Richard APTÉ

Murmure des soirs (LES EDITEURS SINGULIERS) | 20,00 €

Une cigarette à demi fumée par le créateur du cubisme, qui a révolutionné notre vision du monde et éclaté nos points de vue, bouleverse l’existence de tous ceux qui croisent sa trajectoire. Des années 1950 à nos jours, sa pincée de tabac brun et de papier jauni, conservée comme un talisman par le maçon qui l’a ramassée, redessine les destins les plus tragiques, rejoue les enfances, renverse toutes les perspectives :
« Ce n’est pas comprendre, c’est voir, ce qui est là mais qu’on ne peut pas voir avec les yeux de tous les jours. Changer d’angle, changer son regard. Voir. »
Une histoire de vies en abîme et de renaissances, traversée par la guerre d’Espagne et un « Américain d’Hollywood ».

Couleur savane, après la pluie

de Catherine GODEFROID

Murmure des soirs (LES EDITEURS SINGULIERS) | 22,00 €

Éthiopie, 2007. Lucie, jeune botaniste téméraire, part en mission dans le parc national de l’Omo. Autour d’elle gravitent un zoologue aussi intéressé par les rousses que par les girafes, un ranger insaisissable et un géographe réservé. Des plaines herbeuses aux fourrés impénétrables, Lucie découvre des plantes aux vertus étonnantes, une faune majestueuse menacée et les traditions séculaires des Nyangatom, peuple de guerriers vivant en autarcie dans les collines. Très vite, au sein de ce camaïeu de vert, les relations humaines se révèlent plus intenses, les pluies capricieuses et le danger attirant. Quant aux tombes, elles se creusent à mains nues. Débute alors un voyage aux confins de l’empathie et de la résilience, où les rêves de Lucie se confronteront à ceux des hommes croisant sa route.

Mémoires du Danube

de Thomas LEICHTNER

Murmure des soirs (LES EDITEURS SINGULIERS) | 20,00 €

Budapest. Une photo. Et le nom de son amant. Ce sont les seuls indices fournis par Madame Irène à Simon, jeune détective privé parisien d’origine hongroise, pour retrouver l’amour fugace de sa jeunesse. L’enquête plonge Simon dans les heures les plus sombres du XXe siècle et le précipite sur les traces de ses propres racines. Ce roman, en partie autobiographique, entraîne le lecteur dans la capitale hongroise des années d’avant-guerre jusqu’à celles d’aujourd’hui, celles de la mémoire retrouvée.

La Cabane d’Alexandra Kollontaï

de Christine DELMOTTE-WEBER

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Alix rencontre Julia. Une relation amoureuse commence entre ses deux femmes. Julia est en couple avec Samuel qui est polyamoureux. Alix va explorer ce nouveau mode de relations, ce monde étrange et complexe…

Il y a aussi Alexandra Kollontaï, une femme politique socialiste, communiste et militante féministe qui a, d’une certaine manière, initié cette philosophie du polyamour. Elle apparait régulièrement dans le spectacle via des souvenirs, des évocations, des rêves de nos trois protagonistes.

Une pièce de théâtre qui nous invite à questionner nos rapports amoureux et nos façons de vivre les relations.

Monsieur et Madame R

de Mathilde LÉVÊQUE

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Un couple menant une vie simple à la campagne doit faire face à une fâcheuse nouvelle : une autoroute va se construire dans le village, en bas de chez eux, et ils sont invités à partir en échange d’un nouvel habitat et quelques sous.
La courte histoire d’une femme qui tente de se battre contre un grand projet nuisible et imposé. Un drame contemporain raconté de manière naïve et décalée !

***

Gigi la carotte et Mimi la tomate se réveillent sur un stand de supermarché. Problème : ce n’était pas leur destinée ! En plus, elles sont vendues moins chères que les beaux fruits et légumes, ceux qui brillent et qui ont leur « pass »…
L’aventure de fruits et légumes laissés-pour-compte dans une société consumériste et inégalitaire, en quête de justice pour toutes et tous.

Après nous les mouches

de Stéphane BISSOT

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

« Ce récit librement autobiographique retrace le portrait et le destin de personnages drôles, profonds et attachants qui sont chacun le maillon d’une chaîne de transmission visible et invisible.
Le spectacle embrasse la vie en même temps qu’il enlace la mort. Il remonte à la croisée des chemins entre les vivants qui peuvent parfois briller par leurs absences ou leurs manquements, et les fantômes toujours présents. Allant de joies en chagrins, d’espoirs en déceptions, d’amours aux multiples visages en ruptures diverses, il trace un chemin de vie semé de rires et de larmes où l’existence l’emporte sur la grande faucheuse et continue de jouer avec elle une partie de « à qui perd gagne » aussi forcenée que joyeuse. »

Sylvie Somen