OEIL ÉBLOUI (L')
Parce que je partage cette défense du livre exprimée par Colette Lambrichs :
(…) un texte, pour nous marquer, a besoin d’un support qui ait une réalité concrète avec une couleur, un poids, une odeur, de la même manière que l’intelligence et l’esprit nécessitent un corps qui leur permette de se manifester. (Manifeste pour l’édition et la librairie indépendantes, Éditions de la différence, 2011),
…que je fais mienne cette vision d’Hubert Nyssen :
Être éditeur (…) c’est d’abord manifester un vouloir-faire associé à un vouloir-rêver. C’est aussi parfois un savoir-survivre. (La sagesse de l’éditeur, L’œil neuf, 2006)
…et que le clin d’œil (sic !) à Georges Perec n’est pas pour me déplaire (Georges Perec – Cuchi White, L’œil ébloui, Le chêne, 1988), j’ai bâti, très librement, L’œil ébloui.
Proposer des livres-objets, des albums littéraires qui visent, à travers les mots et les images, à rendre le lecteur plus rêveur, autrement dit plus vivant.
Thierry Bodin-Hullin
Représentant légal : | Thierry Bodin-Hullin |
Forme juridique : | Auto-entrepreneur |
Racine ISBN : | 978-2-490364 |
Nombre de titres au catalogue : | 11 |
Tirage moyen : | 700 |
Spécialités : | littérature, romans, récits, poésie, petites choses littéraires |
de
Bernard BRETONNIÈRE
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
28/05/2019
|
15,00 €
de
Nora MITRANI
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
28/05/2019
|
14,00 €
de
Jean-Paul ANDRIEUX
poésie
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
30/01/2019
|
13,00 €
de
Dorota WALCZAK
poésie
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
03/09/2018
|
13,00 €
Abécédaire d’un cœur rebelle témoigne de la fascination de l’auteure pour la langue française. Ces mi-poèmes, mi-histoires – espiègles, sensuels, drôles ou sérieux – sont nés d’une rébellion face à la difficulté d’exprimer le monde et soi-même dans un langage personnel et dans une langue étrangère.
Les dessins réalisés à l’encre avec un bout de branche de groseillier dont partie intégrante de ce voyage incongru à travers les lettres et les êtres.
« Murmures en confitures. Confitures en myrtilles.
Myrtilles mythiques de tes mots mystérieux.
Mystère de tes mots, de mes mots.
Mémo de la confiture sur tes lèvres.
Mémo des mots en myrtilles. »
de
Teodoro GILABERT
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
01/01/2018
|
15,00 €
Cent ans après le refus de son exposition à la Société des artistes indépendants de New York, l’urinoir de Marcel Duchamp se raconte…
« Je voyais mal monsieur Duchamp fabriquer un urinoir en faïence dans son studio. Ah oui, je parle beaucoup, mais j’ai omis de me présenter. Je suis un urinoir — certains grossiers personnages disent une pissotière —, un modèle à dos plat Bedfordshire, très classique, fabriqué par la J.L. Mott Iron Works, à Trenton, dans le New Jersey. J’étais manifestement devenu une œuvre d’art, grâce à cet homme héroïque venu de France en évitant les torpilles des sous-marins allemands pour me libérer de mon showroom de la 5e avenue. »
de
John TAYLOR
poésie
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
22/08/2016
|
13,00 €
volumes effacés
la nuit émerge
les mots
se brouillent
le hublot
est la dernière forme qui reste
John Taylor, écrivain américain, vit à Angers. Il est connu dans les pays anglo-saxons pour ses essais sur la littérature française contemporaine, pour ses traductions de poètes français ainsi que pour son œuvre personnelle, dont sept titres ont été traduits en France.
Caroline François-Rubino vit et travaille dans les Pyrénées-Atlantiques. Ses peintures révèlent une perception intime de l’espace et de la lumière et sa passion pour le paysage trouve écho auprès des poètes.
L’écrivain et l’artiste ont déjà réalisé en commun Boire à la source, paru aux éditions Voix d’encre. Ils se rencontrent à nouveau à travers ces Hublots.
Deux voyages parallèles, dans la réalité et dans la création, qui explorent le lointain et le proche, l’extérieur et l’intérieur, le soi et la nature.
de
Françoise MOREAU
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
02/11/2015
|
15,00 €
« Alors les femmes s’en prennent à cette garce de Loire jamais bien franche. Ce pont maudit, la Loire en colère n’en fait qu’une bouchée, il faut se souvenir un peu ! On ne fait plus le compte de tous les braves gens qu’elle avale, qui l’engraissent. Elle peut même vous bouffer le bateau entier, ça s’est vu. Étonnez-vous qu’elles ne veuillent pas voir partir leur fille avec leur frère aîné ! Elles ont un contentieux inépuisable avec la Loire, parce qu’à moins d’être de la butte, on peut s’attendre à ce que la garce vous mange les rues, les trottoirs, les caves, chaque fois qu’elle a trop bu ! »
Les Dits de Nantes, ce sont cinq nouvelles : Le pont Maudit, La Madeleine de l’Hôtel-Dieu, Le car Drouin, La traversée de Nantes, Le serment du quai de la Fosse, précédées d’une longue dédicace au proviseur adjoint du lycée Jacques Demy.
Cent cinquante ans d’histoire parcourus et tout un pan de la mythologie de Nantes ainsi raconté par Françoise Moreau.
de
Georges PERROS
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
12/12/2014
|
15,00 €
« Il plaisantait, tout en me visitant la gorge avec son miroir. Rien, ce n’était rien, même pas une angine, quelques rougeurs, pas de quoi fouetter un chat. Puis, comme par distraction plongeant plus profond, le voilà qui blêmit, verdit. Il se lève, gagne son bureau en titubant, frappe dessus en grommelant des «nom de dieu» qui réveilleraient le diable. En effet. Il tombe sur sa chaise, se prend la tête dans les mains. Je le rejoins, m’assois en face de lui, questionne. Mais je sais déjà tout. »
L’ardoise magique, dédiée aux laryngectomisés, est le dernier écrit de Georges Perros (1923-1978). Publié quelques mois après sa disparition aux éditions Givre, il est repris la même année dans Papiers collés III (Gallimard).
Pour cette nouvelle édition, le texte de Perros est accompagné d’un poème liminaire de Michel Butor et d’une postface de Bernard Noël.
de
Bernard BRETONNIÈRE
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
18/03/2014
|
14,00 €
suite de proses rapides pour dire un père
« Mon père pudique est-ce que j’ai droit de te dire je t’aime le droit d’écrire sur toi maman veut pas ça : « impudeur indiscrétion » elle dit « pas étaler sur la place publique pas révéler des secrets de famille les gens n’ont pas à savoir quand même » alors si j’ai pas droit pardon pardon pardon.
Mon père inventé vrai. »
Cette nouvelle édition de Pas un tombeau, publié une première fois en 2003, remet à jour un texte inépuisable dans lequel un fils dit son père vivant, sans idolâtrie ni règlement de comptes.
de
Marie-Hélène BAHAIN
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
28/06/2013
|
15,00 €
«Ce matin, les cloches sonnent sans arrêt. L’angélus. Germaine et Madeleine sont levées. Elles sont agenouillées devant leur crucifix pour l’Ave Maria. Hélène les entend. Elle se réveille dans un monde étrange. Il lui faut endosser une autre vie. Les cloches appellent pour la première messe. Elles sont prêtes, elles partent. Hélène reste seule. Et le vide emplit la chambre, la gonfle, la distend, écarte les murs. L’espace est gigantesque. Hélène est minuscule, elle diminue encore. Bientôt elle n’est qu’un peu de ce vide si lourd au creux d’un grand lit froid. »
La marelle est le septième récit publié de Marie-Hélène Bahain, auteure de la région nantaise.
de
Jean-Paul ANDRIEUX
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
28/06/2013
|
15,00 €
« À la présentation du flacon, Madame, indécise, resta immobile. Joséphine attendait que sa maîtresse quitte la rêverie où elle semblait plongée lorsqu’elle entendit la demande formulée avec un timbre inhabituel, calme et impérieux : — Non. Pas celui-ci. Celui-là.
Joséphine, interdite, ne comprit pas tout d’abord ce qui lui était demandé. Madame désignait le flacon vide. »
Après Joseph, son premier récit, Jean-Paul Andrieux livre avec Le flacon une histoire délicatement troublante et sensuelle dans un monde finissant.
de
Thierry BODIN-HULLIN
L'ŒIL ÉBLOUI
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
Paru le
28/06/2013
|
15,00 €
« J’ai regardé la mer. Du plus loin que je me souvienne, des heures, des journées, des années qui confinent à l’éternité. J’y ai trouvé une occupation, de quoi conjurer l’ennui, et de l’occupation, j’en ai fait ma décision, elle guérira ma peine. Dans son chancelant miroir, je me suis surpris à y verser mes larmes; j’y voyais, plus qu’une émotion soudaine, la croyance à mes désirs. »
Les maritimes, ou l’écriture de l’intime au cœur d’images et de paysages de mer. Au cours des pages, une quinzaine de linogravures, signées Christophe Bodin-Hullin, accompagnent le texte.
Prix du livre insulaire Ouessant 2014
de
Gilles BAUDRY
poésie
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
13,00 €
Qu’est le temps
s’il n’efface rien
et recouvre tout ?
Les questions, faussement innocentes, de Gilles Baudry n’appellent pas de réponses. Elles nous ramènent à l’essentiel, aux sources de la rêverie, de la création et du langage.
Tour à tour grave et espiègle, le poète pose la neige de sa voix sur la page. Un silence de nuages ponctue ses questions pareilles à des kôans dont la vertu est de nous habiter à l’état d’interrogation permanente.
A l’évidence, Gilles Baudry préfère l’aile au marteau, ce qui fait rêver à ce qui est asséné, la grâce de l’intuition, de l’image inattendue à la lourdeur des concepts.
L’étonnement est sa part. La nôtre : celle d’accueillir en soi le respir de ces pages comme autant d’appels d’air et de gages de légèreté.
de
Franck COTTET
poésie
(OEIL ÉBLOUI (L')) |
0,13 €
Ce matin chemise blanche propre coiffé
propre pantalon parfum plis impeccable
soleil plein le ciel incendie.
N’y a que ce mal au ventre.
Avec Lumière brûlée, Franck Cottet poursuit son écriture de la relation amoureuse, cette fois avec la tragédie de la rupture. Le recueil est illustré par sa fille, Lara Cottet.