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l'autre LIVRE

Elisabeth ANSTETT

Jeux de pouvoir dans nos poubelles

de Nathalie ORTAR, Elisabeth ANSTETT

Matière à recycler (PÉTRA) | Paru le 01/03/2017 | 23,00 €

Mettre ou ne pas mettre à la poubelle, est devenu un geste moralement voire politiquement connoté. En effet, le déchet est toujours appréhendé à partir de systèmes de valeur qui assignent une valence positive ou négative au fait de se séparer ou au contraire de conserver des matériaux devenus inutiles. Bien plus, les notions de pureté et d’impureté comme celle de pollution, dont l’anthropologue
Mary Douglas a contribué à montrer l’importance, sont fréquemment associées aux matières détritiques et contribuent à poser l’analyse des pratiques de recyclage et de récupération dans le champ de la morale.
Jeux de pouvoir dans nos poubelles, qui rassemble des contribution d’anthropologues et de sociologues, mais aussi d’historiens, de géographes et de philosophes travaillant sur des terrains européens et latino-américains, se propose de questionner plus précisément les économies morales auxquelles sont adossées les pratiques de récupération ou de mise en circulation des déchets, dans l’objectif de mettre au jour leurs paradoxes et leurs contradictions internes, tout autant que leurs logiques politiques sous-jacentes.
Avec les contributions de :
Jean-Baptiste Bahers, Denis Blot, Sebastian Carenzo, Romain Garcier et Fanny Verrax, Linda Gonzalez-Lafaysse, Gay Hawkins, Deborah Laks, Fanny Pacreau, Mariano Perelman et Stavroula Pipyrou.

La deuxième vie des objets. Recyclage et récupération dans les sociétés contemporaines

de Elisabeth ANSTETT, Nathalie ORTAR

Matière à recycler (PÉTRA) | Paru le 01/04/2015 | 22,00 €

 

Les crises économiques qui touchent les sociétés de consommation, les conséquences de la surexploitation des ressources naturelles, tout autant que l'émergence d'un impératif de développement durable ont partout favorisé l'apparition de pratiques de récupération et de réutilisation d'objets et de matériaux usagés. Malgré leur grand nombre et leur diversité, ces pratiques restent pourtant encore peu documentées et peu questionnées par les sciences humaines et sociales.

Or les logiques qui président au tri, à la collecte et au réemploi de rebuts ou de matériaux déqualifiés, mettent en lumière la modification de rapports économiques ou sociaux tout autant que des changements de systèmes de valeurs. Elles amènent à se demander comment, où et quand l'on passe du déchet à l'objet ré-appropriable et selon quelles modalités notamment culturelles, sociales et sexuées s'effectuent ces transformations.

Prenant appui sur des situations de recyclage observées en France, en Europe ou ailleurs dans le monde, cet ouvrage qui associe anthropologues, sociologues et géographes, propose de s'attacher à la "deuxième vie" des objets en montrant que ces pratiques de récupération et de réemploi sont révélatrices des transformations les plus récentes de nos sociétés.

 

Avec les contributions d'Élisabeth Anstett, Jérémie Cavé, Aurélie Dehling, Anne Gagnebien et Akila Nedjar-Guerre, Valérie Guillard, Cecilia Montero Mortola, Nathalie Ortar, Stavroula Pipyrou et Manuel Valentin.

Cadavres impensables, cadavres impensés : Approches méthodologiques du traitement des corps dans les violences de masse et les génocides

de Elisabeth ANSTETT, Jean-Marc DREYFUS

Les cadavres dans les violences de masse et les génocides (PÉTRA) | Paru le 01/11/2012 | 22,00 €

Malgré un important corpus documentaire produit dans le champ des Genocide Studies – et de façon assez paradoxale si l’on songe à la façon dont se sont déployées les études sur le corps – la question du sort fait aux cadavres dans les violences de masse demeure encore un sujet largement inexploré. Le corps représente, certes, une thématique transversale des sciences sociales, mais s’il est considéré dans tous ses états tant qu’il est vivant, il disparaît largement de l’attention des chercheurs une fois mort. Seuls les archéologues et les anthropologues spécialistes du champ funéraire se sont pen-chés sur l’investissement social, religieux ou politique dont le corps mort fait l’objet en contexte de production massive de cadavres. Ce volume rassemble des contributions d’historiens, de juristes et d’anthropologues qui se sont demandé pourquoi les restes humains et les cadavres présents en grand nombre constituent encore l’impensé, voire le tabou, des recherches menées sur les génocides et les violences extrêmes, et comment leurs disciplines respectives abordent ces objets singuliers.

Un patrimoine sous influences: Usages politiques, religieux et identitaires de l'image dans le monde slave

de Elisabeth ANSTETT

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/11/2009 | 24,00 €

SOUS LA DIRECTION d'Élisabeth ANSTETT, anthropologue, chargée de recherches au CNRS, membre de l’IRIS et associée au Laboratoire d’Analyse des Problèmes Sociaux et de l’Action Collective du département de sociologie de l’Université de Bordeaux 2. Auteur notamment d’Une Atlantide russe. Anthropologie de la mémoire en Russie postsoviétique (La Découverte, 2007), elle a récemment dirigé (en collaboration avec Luba Jurgenson) Le Goulag en héritage, pour une anthropologie de la trace (Pétra, 2009). Avec Caroline Dufy et Ronan Hervouet, elle dirige la collection Europes : terrains et sociétés, aux éditions Pétra.

COORDINATION d'Aurélie ROUGET-GARMA, diplômée d’histoire mais aussi de langue et civilisation tchèques. Collabore au sein de l’UFR d’Études slaves de l’Université Paris-Sorbonne à l’édition des revues
Cahiers slaves et Cultures d’Europe centrale. Elle est également la traductrice avec Arnault Maréchal et Hana ?íhová-Allendes de Contes tchèques : Cheveux d’Or, Paris, L’École des loisirs, 2002.

CONTRIBUTIONS :

Tatiana BENFOUGHAL est muséographe et anthropologue, chargée de conservation au Musée de l’Homme-MNHN. Elle a notamment dirigé Couleurs d’Ukraine, peinture sous verre d’Anastasia Rak (Éditions MNHN-Musée de l’Homme, 1999). Conservatrice, spécialiste des mondes slaves mais aussi sahariens, elle a également dirigé en 2006 (en collaboration avec Sébastien Boulay) une livraison spéciale du Journal des Africanistes consacrée aux transformations de la culture matérielle saharienne, intitulée : Sahara : identités et mutations sociales en objets.

Benjamin GUICHARD est historien, doctorant à l’Université Paris I. Il achève actuellement une thèse sur la censure en Russie au tournant du XIXe et du XXe siècle.

Lubomir HOSEJKO est historien et critique de cinéma. Il est l’auteur de l’ouvrage de référence Histoire du cinéma ukrainien 1896-1995 (Éditions A Die, 2001), traduit et publié en ukrainien en 2005. Membre de l’union des cinéastes d’Ukraine, il est également le créateur et l’animateur des Soirées du Cinéma Ukrainien à Paris.

Charles STÉPANOFF est anthropologue, maître de conférences à l’École Pratique des Hautes Études. Traducteur et rédacteur, collaborateur des éditions Magellan, il a participé à l’édition de nombreux ouvrages sur le monde russe. Spécialisme du chamanisme dans le monde sibérien, il est également réalisateur de films documentaires dont Esprit nouveau (73 mn, Paris, 2004).

Galina VALTCHINOVA est anthropologue et historienne, directrice de recherches à l’Académie des sciences de Bulgarie. Elle est notamment l’auteur de Laudae Znepolensia ; Religion et identité locale en Bulgarie Occidentale [en Bulgare, résumé français], (Éditions de l’Académie Bulgare des Sciences, 1999) et de Prophétesses et clairvoyantes dans les Balkans au XXe siècle [en Bulgare, résumé anglais] (Éditions de l’Université St. Kliment Okhridski, 2006).



Précieuses et partout reconnues parce qu'exceptionnelles, les images produites par le monde slave représentent un patrimoine tout à fait original, pourtant soumis à de très fortes influences.
En effet, leurs fonctions mnémoniques, didactiques ou leur capacité à faire naître l'émotion, ont depuis longtemps été utilisées pour faciliter la diffusion de la foi, inculquer la morale ou transmettre un sentiment patriotique.
En suivant l'idée que les images constituent - selon les conceptions de l'historien de l'art Aby Warburg - une part essentielle de la mémoire des sociétés, "Un patrimoine sous influences" vise donc à restituer les influences politiques, religieuses ou culturelles auxquelles des formes iconographiques ont été - et sont encore - soumises dans le monde slave, et à mettre en lumière les logiques historiques, économiques et sociales qui les régissent.

Le Goulag en héritage : Pour une anthropologie de la trace

de Elisabeth ANSTETT, Luba JURGENSON

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/01/2009 | 24,00 €

Contributions de :
Elisabeth Anstett, Pavel Chinsky, Elena Jemkova, Luba Jurgenson, Nadine Marie-Schwartzenberg, Hélène Ménégaldo, Ivan Panikarov, Geneviève Piron, Arseni Roguinski, Leona Toker, Nicolas Werth



L'objectif de cet ouvrage est de s'intéresser aux traces matérielles et symboliques du Goulag, à ces traces qui ont façonné, affecté ou influencé les façons de dire et de faire la mémoire des camps, de réfléchir à leurs formes, leur nature et leurs implications.
Nous avons choisi de nous arrêter sur la question de la trace, dans la mesure où elle présente une pertinence toute particulière dans le contexte contemporain des recherches réalisées par les sciences politiques, le droit, la littérature ou l'anthropologie sur les violences de masse du XXe sicle, bien au-delà du seul exemple soviétique.
Car ce collectif ne souhaite pas seulement procéder à un premier inventaire des traces qu'a laissées le Goulag, il propose aussi de s'engager dans une réflexion commune sur les problèmes méthodologiques que pose un tel objet et les perspectives qu'il fait naître.

Quelles hiérarchies sociales en Europe ?

de Elisabeth ANSTETT, Caroline DUFY

Europes : Terrains et sociétés (PÉTRA) | Paru le 01/01/2009 | 20,00 €


Contributions de :
Élisabeth Anstett, Murielle Bègue, Pierre-Marie Chauvin, Caroline Dufy, Jeanne Hersant, Ronan Hervouet, Cécile Plessard, Marie Plessz, Fabien Reix et Alina Surubaru.


À travers le thème des hiérarchies sociales, cet ouvrage collectif aborde les questions de l'identité et de la composition de l'espace social européen. Les auteurs s'interrogent sur la mobilité sociale, les dynamiques statutaires, l'importance des réseaux sociaux et les conséquences politiques du déclassement social dans différentes sociétés européennes.
La spécificité et l'originalité de cet ouvrage résident dans la variété des terrains d'enquête (Espagne, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Russie), les méthodes utilisées, l'actualité des données récoltées, le caractère inédit des contributions rassemblées et le comparatisme mené à un double niveau, au sein des textes et entre les contributions