Les Obstinés
de Gérard GAILLAGUET, Colette KLEIN
La merlette moqueuse (WALLADA) | Paru le 01/11/2017 | 10,00 €
Activiste du texte, qu’il aime partager en public en donnant de la voix et du geste, Gérard Gaillaguet écrit chansons, poèmes, théâtre et même, sur le tard, en 2015, un premier roman. Il avait, en sa jeunesse, conçu Les Obstinés – ce manifeste politico-lyrique contre le goût du malheur – comme la moitié d’un opus dont l’autre face serait dessin ou peinture, mi-abstraite mi-suggestive.
C’est chose faite, enfin, grâce à la rencontre de l’artiste Colette Klein, poète elle-même et éditrice de poètes, auteur elle aussi de prose et de théâtre, mais qui ici intervient en tant que peintre inspirée, avec ses paysages nébuleux hantés de formes fantastiques. Artiste souvent exposée, dont une toile justement est retenue pour le Salon d’automne 2017 : consécration qui coïncide, par magie, avec la parution de ce livre.
Et s’il a fallu toutes ces années pour aboutir à une telle jonction espérée entre mots et images, n’est-ce pas une belle confirmation de la véracité du titre ?
« Entre rêve et révolte, ce poème inspiré se dresse devant nous, par la force d’une plume et d’une voix, dans sa singularité violente et tendre, illustré par les superbes peintures de Colette Klein.
Un texte coup de poing pour un coup de cœur.
C’est tout Gégé, ça, cette fraternité rebelle... Ce qui est magnifique, ce qui me touche tout particulièrement, c’est que ce qui fait la pérennité de la jeunesse, la faculté d’indignation, persiste en lui avec autant de sève et de fièvre. A 70 ans passés, Gégé s’obstine ! Il nous bouleverse, il nous bouscule, il nous embarque. »
Claude Lemesle
En couverture et intérieur
Peintures et clichés
Colette Klein