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l'autre LIVRE

Gilles PLAZY

Le Paris Surréaliste

de Gilles PLAZY

Le Paris des écrivains (ALEXANDRINES) | Paru le 25/03/2016 | 7,90 €

Pendant une quarantaine d’années les surréalistes, autour d’André Breton, ont inventé dans Paris une poétique de la ville selon laquelle le rêve transfigure le réel. Ils y ont vécu des aventures surprenantes, dialogué avec des fantômes, suscité des magies nouvelles. Paris fut ainsi pour eux le champ magnétique, érotique, en lequel la poésie se dynamisait du frisson de l’inconnu, de l’inattendu, les invitant sans cesse à prendre le large.

Du Panthéon, où naquit le surréalisme, à la place Blanche où fut le foyer du mouvement, de Montmartre à Montparnasse, de la place Dauphine à la rue La Fayette, de la tour Saint-Jacques à la porte Saint-Denis, dans les rues et les cafés, ils ont célébré l’amour, la poésie et la liberté.

 

http//www.alexandrines.fr/alexandrines-la-france-des-ecrivains/85-le-paris-surrealiste.html

 

Les mots ne meurent pas sur la langue

de Gilles PLAZY

120° (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 28/04/2014 | 8,00 €

 

La poésie a affaire (à faire) avec la langue ? C’est entendu… Gilles Plazy, avec ces petites notations, s’essaye à poursuivre au-delà. Ce qui est sûr c’est que la poésie échappe aux règles du discours – surtout celui de la « mélasse médiatique » – et au jeu social du sens. La poésie serait « l’autre de la prose » et se situerait « aux limites de la langue » : entre éruption et brisure, elle « déroute la signifiance », « au risque de l’incompréhension », mais au profit d’un « délire » qui fait communauté.

Ainsi la poésie ne peut-elle servir à l’affirmation d’un quelconque « moi identitaire » ; ni ne veut que l’ego du poète prenne poids ; elle n’a pas non plus comme dessein de faire « œuvre » – « cette folle obsession » d’une totalité absolue ; et enfin, la fabrication « des chimères » ne peut tenir lieu au poète d’art poétique.

La poésie est d’abord expérience, une « saisie de l’abîme » pour mieux s’éloigner – dans un beau retournement – du « néant », trop parsemé de « raison raisonnante », trop étouffé de « logique restrictive ». La poésie est cet espace du « questionnement sans fin de l’homme sur lui-même et sur son rapport au monde ».