Les derniers grecs, Corinthe, 146 av.J.C
LES DERNIERS GRECS : Février 2016 : le narrateur séjourne dans une Grèce
à nouveau malmenée, et retrouve peu à peu les dernières journées de l’Hellade antique. L’un après l’autre vont alors s’avancer sur la scène de cette tragédie : le voyageur,
un vieux musicien, le Consul Mummius, des femmes,
un représentant des esclaves, l’historien Polybe présent durant ces journées, Diaïos - le Marat de l’époque, etc.
Au milieu du IIe siècle avant J.C. la « machine » romaine étend son emprise sur la Méditerranée. Elle n’a pas d’égards pour un monde grec qui résiste pourtant, pathétique, avec des moyens dérisoires.
- 146 : Avril, chute de Carthage.
Automne, les Romains prennent Corinthe.
La Grèce antique n’existe plus.
Roman-poème ? drame ? Le texte est tout cela, et ce fut
un drame en effet : Rome, qualifiée par Hegel d’infâme, détruit le dernier centre de la résistance grecque.
Et Hölderlin :
Plus de couronnes, plus jamais, ornant les vaisseaux
de Corinthe ?
Pourquoi donc se taisent-ils, ô anciens, les théâtres sacrés ?
Resteront pour de nombreux siècles des provinces oubliées, et quelques noms dont on se souvient encore, comme Philopoemen, « le dernier des Grecs ».
Après la Corne d’Afrique et la Chine, Jean Esponde poursuit un voyage grec entamé avec Éphèse, l’exil d’Héraclite, et La Crète d’Ariane et Minos.
Fiche technique
Prix éditeur : 16,00 €
Collection : géopoétique
Éditeur : ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR
EAN : 9782930440965
ISBN : 978-2-930440-96-5
Façonnage : broché
Poids : 120g
Pagination : 112 pages