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l'autre LIVRE

Jean-Loup TRASSARD

Manivelles et valets

de Jean-Loup TRASSARD

Photographie (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 16/04/2021 | 24,00 €

Avec 15 photographies imprimées en deux tons.

«Dans chaque ferme, les cultivateurs utilisaient pour leur ménage ou le travail agricole tout un peuple d’objets et d’outils qui, en se transmettant, quoique usés, les suivaient comme la chevelure d’une comète. Parmi ces objets, bon nombre demeurent à la maison depuis longtemps. D’autres, je les ai prélevés à la fin des artisanats ou au départ en retraite des fermiers quand ils mettaient en tas pour jeter ce qui ne devait plus servir. Les objets, si muets qu’ils soient, parlent d’un temps où il m’est agréable de retourner en pensée, celui des bougies cahotées dans les chemins nocturnes, tandis que les outils laissent entrevoir le secret des matières qu’ils explorent comme intermédiaires entre notre corps et le bois, la terre, le fer…»
L’auteur fait la description — minutieuse et extrêmement poétique — de certains de ces instruments, du pile-heudins au broyeur de pommes, en passant par la baratte et la meule d’affûtage, machines sommaires actionnées à la manivelle par des valets de ferme, pauvres commis dont les tâches étaient pénibles et les conditions de vie proches du dénuement pur et simple. Trassard ne cache pas son affection pour ces humbles qui ne sont plus qu’un lointain souvenir dans la campagne où les anciennes pratiques vivrières ont été effacées par l’agriculture industrielle.

Verdure

de Jean-Loup TRASSARD

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 07/06/2019 | 19,00 €

Après avoir décrit sa campagne au fil de nombreux récits, Jean-Loup Trassard, à partir des années 1970, s’est inquiété, en plein remembrement administratif, de la destruction du bocage construit par des siècles d’agriculture. C’est donc une défense des ruisseaux, des arbres et des haies qui est proposée ici avec des textes publiés sur une quarantaine d’années dans diverses publications (du journal municipal au magazine national). Au fil du temps, ses préoccupations environnementales (comme il ne dit pas) vont se colorer d’une colère non dissimulée : qu’il n’y ait plus de grenouilles dans l’eau, ni d’oiseaux dans les arbres n’empêche aucun d’entre nous de vaquer à ses occupations… Continuons donc à tuer ces vies inutiles et à peler la Terre comme si elle n’était après tout qu’une pomme !