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l'autre LIVRE

Martine ROUHART

Guetter les embellies

de Martine ROUHART

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/09/2024 | 18,00 €

Le langage de la nature paraît hautement accessible à celle qui dit vouloir, un jour, « partir avec des valises pleines de plumes ».

Entretemps, on peut faire un bout de chemin avec elle aux limites de ce que permet la joie quand « des nids se creusent dans nos têtes ».

La poète, à l’instar d’un de ses modèles, le poète Philippe Jaccottet, sait « guetter les embellies ». L’image est belle et fait titre pour une poésie de chevet qui, dès l’aube, nous ouvre les portes du ciel à la première lueur.

Nul doute que le lecteur ou la lectrice sera conquis par la « pente douce » de son chant.

(Extrait de la préface de Patrick Devaux)

je voyage

je regarde le paysage

changer de couleur

 

les saisons tournent

 

je voyage

avec la Terre

 

 

Mouvances de plumes

de Patrick DEVAUX, Martine ROUHART

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/03/2022 | 16,00 €

Deux plumes pour un recueil qui, de page en page, renouvelle le seuil des éveils à la croisée des mots mis en images sur les pas du silence, à l’écho de deux âmes.

Loin des routes agitées

de Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

C’est d’un filet de voix que l’auteure sonde la profondeur de l’instant, l’écho d’une permanence dans l’offrande du présent.
« Tenter de consoler le temps qui reste » et « semer sur nos vies ses cailloux blancs » tel le petit Poucet, l’instant n’est-il jamais qu’une boucle dans le temps, et, par-delà les ans, un ressourcement du vivant, le moment privilégié d’un souffle que reprend sur lui le poète ?
Un chant discret s’élève, volatile comme l’île que rebat l’océan, une palme.
Fluide et transparent, le recueil semble vouloir se faire oublier, sa parole devoir s’envoler comme au bec de l’oiseau, dans son souffle le chant. Plus que par leur lexique c’est à travers leur rythme que l’auteure veut nous rendre compte de la pulsation qui l’anime et, la dépassant, renvoie sa personne à la persistance du vivant anonyme.
Mais ne dit-on pas que le poète n’est pas celui qui est inspiré mais celui qui inspire ? C’est cela même qu’au puits de l’instant elle nous souffle à l’oreille.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

     " Peut-être que l’on écrit
      seulement
      pour ouvrir des portes

      vers le dedans

      vers le dehors

      pour faire circuler
      les rythmes essentiels
      de la vie"
                                 (Martine Rouhart)

 

Miroirs à marée basse

de Isabelle BIELECKI, Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2019 | 20,00 €

La mer image ?

La mer pensée ?

Ou alors la mer racontée ?

Elle est une et elle est mille

Ou trois regards croisés

D’un photographe et de deux poètes

Amoureux

Des reflets de mer à l’infini, de l’ombre à la lumière,

des mots qui s’enlacent, se désenlacent, à marée haute, à marée basse…  

 

La mer / Est tellement fière / Quand elle enfile ses hauts talons d’argent / Superbe se déhanchant /

Elle glisse ses seins en des rouleaux / A faire damner tous les badauds / Et puis elle se pavane… (Isabelle Bielecki)

 

Au-delà des prairies / derrière la montagne / il y a la mer/et plus loin que la mer / il y a les vagues/les vagues qui dansent / dans ma tête… (Martine Rouhart)