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l'autre LIVRE

Maxime SHELLEDY

La source au bout du monde

de William MORRIS

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 10/11/2016 | 28,00 €

Rodolphe, le plus jeune fils du roi des Haults-Prés, s’enfuit de la maison paternelle pour partir en quête d’aventures et connaître la vie d’un chevalier errant. Chemin faisant, il apprend l’existence d’une source magique à l’eau miraculeuse et se met en devoir de la découvrir. Son épopée le mènera par-delà les citadelles des hommes, les forêts enchantées et les landes arides. Le jeune aventurier y rencontrera un grand nombre de figures extravagantes qui bouleverseront sa vision du monde, du Bien et du Mal, et de lui-même : de fiers bergers-guerriers défiant l’ordre établi, des brigands justiciers plus joyeux que des ménestrels, un mystérieux chevalier noir, un moine lubrique tout droit sorti des Contes de Canterbury, et une sorcière insoumise à la loi des hommes dont il tombera éperdument amoureux.
Grand roman d’aventures, ce texte est l’acte de naissance de la fantasy, croisement du roman d’aventures à la Walter Scott et du conte. Comme chez Swift, Voltaire ou Cyrano de Bergerac, l’aventure et le merveilleux deviennent dans ce roman les outils pour placer dans l’esprit de ses lecteurs les ferments d’une révolte nécessaire, éprise de liberté, d’égalité et de fraternité.

L'Angoisse et l'Influence

de Harold BLOOM

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 06/06/2013 | 20,00 €

L’Angoisse de l’influence s’est imposé, depuis sa première publication en 1973, comme une référence incontournable de la théorie littéraire. Harold Bloom y expose les modalités que peut employer chaque poète et écrivain pour faire éclore sa vision propre de l’art, et travailler à se libérer des auteurs de la tradition.

Dessinant une cartographie précise des rapports existant entre les écrivains d’une époque et ceux qui les ont précédés, Bloom produit ainsi une théorie complète de l’intertextualité, et met en évidence ce qui est à la source non seulement des productions individuelles, mais aussi de l’évolution générale de la littérature.

La Route vers l'amour

de William MORRIS

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 14/11/2012 | 14,90 €

Rodolphe, le plus jeune fils du roi des Haults-Prés, un petit pays paisible, s?enfuit de chez son père pour partir en quête d?aventures et vivre la vie d?un chevalier errant. Chemin faisant, il apprend l?existence d?un puits magique à l?eau miraculeuse, et se met en devoir de le découvrir. Son périple le mènera par monts et par vaux, de hameaux en citadelles, par-delà les prairies, les forêts et les landes arides. Le jeune aventurier y rencontrera toutes sortes de personnages, parmi lesquels les bergers-guerriers du Pays-des-Collines, un mystérieux chevalier noir, un moine lubrique, une troupe de joyeux hors-la-loi et une merveilleuse sorcière dont il tombera éperdument amoureux. Quête initiatique, roman d?éducation fantastique, récit d?aventures, Le Puits au bout du monde (1896), dont La Route vers l?amour est le premier des quatre volumes, a durablement influencé la littérature fantastique anglaise et particulièrement ses deux maîtres, C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien.

William Morris (1834-1896) fut imprimeur, poète, écrivain, peintre, conférencier, dessinateur, architecte et activiste socialiste.

L'Âme humaine et le socialisme

de Oscar WILDE

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/07/2010 | 10,00 €

Le socialisme peut-il être individualiste ? Et sinon, jusqu’où doit-il sacrifier le développement de l’individu et de ses facultés propres aux préoccupations altruistes ? En combattant la cupidité, l’égoïsme et l’exploitation de l’homme par l’homme, les doctrines socialistes ont peut-être été, depuis le 19e siècle, portées à négliger la question de l’individu et de sa capacité à se réaliser en tant que tel. Cette question ne concerne pas seulement les régimes socialistes autoritaires du 20e siècle : elle conserve toute son actualité alors que certains discours contemporains réduisent de plus en plus le socialisme à un éthique compassionnelle, qui devrait substituer à la clarté de principes réfléchis et à la volonté déterminée de changer l’ordre social, l’obscurité problématique – et en tout cas non politique – des sentiments altruistes.

Dans L’âme humaine et le socialisme (publié en 1891), Wilde soulève cette question de manière visionnaire. Il montre que le socialisme peut écraser les hommes, et en particulier les pauvres, aussi sûrement que les mécanismes d’exploitation capitaliste, lorsqu’il tombe, soit dans l’autoritarisme, soit dans la valorisation excessive de la charité. Sa thèse est alors simple et radicale : « le socialisme lui-même n’aura de réelle valeur que dans la mesure où il permettra de développer l’individualisme ». L’enjeu est de montrer que cet individualisme ne doit pas être confondu avec l’accumulation capitaliste. Bien au contraire, selon Wilde, il n’est en rien contradictoire avec l’abolition de la propriété privée. Il peut même en être le véritable but, dans la mesure où celle-ci, libérant les hommes du souci de la possession et des contraintes sociales énormes qu’elle occasionne, pourra les conduire enfin à développer leur « personnalité ». Wilde défend ainsi un socialisme radicalement original, centré sur l’idéal de l’artiste et de l’homme cultivé, contre tout despotisme qui le contraindrait, fût-ce celui du peuple ou des bons sentiments.

(présentation par Matthieu Haumesser, directeur de la collection « Essais »)