le présent est le temps du poème
de Michaël GLÜCK
potentille (POTENTILLE) | Paru le 31/03/2020 | 7,00 €
de Michaël GLÜCK
potentille (POTENTILLE) | Paru le 31/03/2020 | 7,00 €
de Jacques MOULIN
Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/09/2018 | 20,00 €
Jaboc cherche à retrouver sa mère – morte – en consignant quelques notes très brèves sur des carnets de deuil. D. comme deuil d’épine blanche et comme Denise.
La mère dans le souvenir comme dans la vie se tient le plus souvent face au littoral d’une ville normande portuaire. Le fils en aime la porosité calcaire. Tout remonte alors par la vertu de la craie et des marées et leurs façons de déposer leurs matières sur les grèves : le père la mère la guerre le préau l’école primaire le silex et la brique.
Trois sources d’écriture construisent le texte : le carnet, la prose, le poème. Chacune des sources tisse un fil d’écriture du souvenir. Souvenir vécu noté dans la matière première du carnet puis nourri des mots lancés dans le rythme des phrases. Phrases poétiques croisant çà et là la voix du poème surgi comme une scansion.
La mère est veuve depuis toujours dirait-on, tant le père est loin dans le temps des morts. Le fils est fils unique. Le père est l’incarnation des douleurs de guerre et du gâchis des vies. Des villes aussi écrasées sous les bombes. La mère tient bon comme les phares qu’elle peut observer depuis son appartement maritime. Puis la vieillesse qui fragilise. Puis la mort qui laisse le fils dans la nécessité d’écrire. De retrouver la mère – voix et corps – dans la poussée étincelante des aubépines en fleurs et toujours épineuses.
de Michaël GLÜCK
Fonds Poésie (L'AMOURIER) | Paru le 03/12/2014 | 26,00 €
Ensemble des sept volumes de cette Suite publiée à L’Amourier, ce nouveau recueil est augmenté d’un avant-dire et d’un texte de fin Plus une nuit.
Sept livres s’ouvrent, œuvrent dans les marges du livre de la Genèse ; ni imitations, ni commentaires, plutôt questions, questions de la création face au silence. Dire comment ce livre-là, – explique l’auteur – se lit jour après jour, comme poème et objet de pensée…
Un lent dépli du temps – plus de dix ans d’écriture –, un lent dépli de la langue, font émerger de ces huit textes réunis par L’Amourier comme un murmure et sans doute aussi, in fine, une grande paix, dont témoigne le 7ème titre, Le repos.
de Michaël GLÜCK
Grammage (L'AMOURIER) | 16,00 €
Premier volume de ce qui serait un triptyque qui trouve son inspiration dans les fresques du peintre Canavesio (peintre italien du XVe siècle) en la chapelle de Notre-Dame des Fontaines à La Brigue, dans les Alpes-Maritimes.
Dans l’ensemble de ces fresques, qui représentent la Passion du Christ et le Jugement dernier, Michaël Glück s’est attaché particulièrement au personnage de Judas, car c’est essentiellement une Passion de Judas que l’auteur “lit” dans ces peintures, Passion librement interprétée par Canavesio.
Michaël Glück renoue ici avec le long poème narratif – vers libres en sept “chants” pour ce premier volume (moi, Judas), prose dominante pour le second en chantier (al fresco), alternance des deux pour le troisième (pittore, traditore).
Un fragment de la fresque (Judas pendu) est reproduit en fronstispice de ce livre.