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l'autre LIVRE

Nicolas CASAUX

L’invention de la civilisation occidentale

L’invention de la civilisation occidentale

de Thomas C. PATTERSON

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 24/09/2021 | 16,00 €

Qu'est-ce que la civilisation ? Le terme, communément associé à l'ordre et au progrès, surtout par les puissants, désigne en réalité des principes bien moins glorieux, manifestes dans la dichotomie qu'il institue entre « civilisé » et « primitif ».

Ce livre traite de l'idée de civilisation et de la façon dont, depuis son invention, elle est utilisée par les classes dominantes en vue de défendre leur statut. S'appuyant sur sa connaissance approfondie des sociétés dites « primitives », l'anthropologue Thomas C. Patterson montre comment la formation de classes sociales, le capitalisme, le sexisme et le racisme furent essentiels à la formation des sociétés « civilisées » en Europe occidentale, et au-delà.

Pornland

Pornland

de Gail DINES

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 17/09/2020 | 20,00 €

95 % des enfants de onze ans ont déjà été exposés à des images pornographiques. Les consommateurs de porno sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Au cours des dernières décennies, la pornographie a investi tous les médias culturels : télévision, cinéma, internet, jeux vidéo, littérature, presse. Elle s’est imposée en tant qu’industrie majeure et moteur du développement technologique et capitaliste, et s’est immiscée au plus profond de nos intimités.
Comment cette situation s’est-elle développée ? Quelles en sont les conséquences ? Ces questions sont au fondement de l’enquête incisive de Gail Dines, qui nous révèle sans fard la réalité du porno : exploitation brutale, déshumanisation, dégradation et objectification des femmes, désensibilisation des consommateurs, détérioration des relations sociales et de la sexualité. Gail Dines expose ainsi l’omniprésence désormais banale du porno comme un problème social prépondérant que nous ne pouvons nous permettre d’ignorer.

Deep Green Resistance : un mouvement pour sauver la planète vol. 2

Deep Green Resistance : un mouvement pour sauver la planète vol. 2

de Derrick JENSEN, Aric MCBAY, Lierre KEITH

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 08/10/2019 | 13,00 €

La civilisation industrielle détruit la vie sur Terre. Chaque jour, 200 espèces animales et végétales meurent sous les assauts incessants des machines et du « progrès » technologique. L’effondrement a déjà eu lieu pour les ours polaires, les guifettes noires et les coraux.

Le premier tome de Deep Green Resistance expliquait l’urgence de la situation et exposait les principaux problèmes de l’écologie grand public. En s’appuyant sur les exemples des mouvements des siècles passés, le deuxième propose une approche concrète de la lutte : comment structurer un mouvement de résistance et mettre en réseau les différentes organisations militantes ? Quelles stratégies et tactiques mettre en place ? Comment choisir les cibles ? Quelles mesures de sécurité adopter ? Il examine ensuite les différents scénarios possibles en fonction de l’ampleur de la résistance : du futur le plus sombre, si nous n’agissons pas, à la guerre écologique décisive qui permettrait de démanteler la civilisation industrielle, et de reconstituer des écosystèmes prospères au sein desquels s’épanouirait une mosaïque de cultures humaines.

Le futur de la vie sur terre dépend de nos choix d’aujourd’hui. Si vous tenez cet ouvrage entre vos mains, c’est probablement que vous avez fait un premier pas pour lutter contre le désastre en cours. Quel sera le second ?

Deep Green Resistance : un mouvement pour sauver la planète vol. 1

Deep Green Resistance : un mouvement pour sauver la planète vol. 1

de Derrick JENSEN, Lierre KEITH, Aric MCBAY

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 04/12/2018 | 13,00 €

Depuis des années, Derrick Jensen pose régulièrement la question suivante à son public : « Pensez-vous que cette culture s’engagera de manière volontaire dans une transformation vers un mode de vie véritablement soutenable et sain ? » Personne, ou presque, ne répond par l’affirmative. Deep Green Resistance (DGR) commence donc par établir ce que les écologistes « mainstream » se refusent à admettre : la civilisation industrielle est manifestement incompatible avec la vie sur Terre. Face à l’urgence de la situation, les « technosolutions » et les achats écoresponsables ne résoudront rien. Pour sauver cette planète, nous avons besoin d’un véritable mouvement de résistance en mesure de démanteler l’économie industrielle.

DGR évalue les options stratégiques qui s’offrent à nous, de la non-violence à la guérilla, et pose les conditions nécessaires à une victoire. Ce livre explore aussi les sujets, concepts et modes opératoires des mouvements de résistance et des grandes luttes de ces derniers siècles : les types de structures organisationnelles, les modalités de recrutement, la sécurité, les choix des cibles, etc. DGR n’est pas seulement un livre, c’est aussi un mouvement qui propose un plan d’action concret. Il s’agit d’une lecture obligatoire pour tout militant souhaitant comprendre les enjeux de notre temps, l’idéologie et les faiblesses de la culture dominante ainsi que les stratégies et tactiques de lutte efficaces.

Comment la non-violence protège l’État

Comment la non-violence protège l’État

de Peter GELDERLOOS

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 02/06/2018 | 16,00 €

Parlons franchement, au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement, depuis des décennies, ne serait-ce qu'à freiner la catastrophe sociale et écologique en cours (de la sixième extinction de masse aux inégalités économiques phénoménales et croissantes qui caractérisent notre temps).

La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu’ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Et pourtant, ainsi que Peter Gelderloos l’expose brillamment dans ce livre, cette adhérence dogmatique au concept de la non-violence est injustifiée et injustifiable. En outre, il s’agit d’une des principales raisons pour lesquelles ils sont inefficaces.

En démystifiant les figures historiques inexorablement citées par la majorité de ceux qui défendent la non-violence comme un absolu — Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela —, en exposant les réalités complexes derrière leurs accomplissements (souvent réduites à des simplismes mensongers), et en exposant les nombreux problèmes d’éthique qui découlent de l’absolutisation de la non-violence, Gelderloos nous offre ici un ouvrage essentiel qui devrait nous aider à sortir de l’impasse manifeste dans laquelle s’enlisent les mouvements militants.

Loin de faire l'apologie d'une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l’argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l’État.

Zoos : le cauchemar de la vie en captivité

Zoos : le cauchemar de la vie en captivité

de Derrick JENSEN

Critique de la civilisation (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 02/06/2018 | 13,00 €

L’exploitation d’animaux capturés et exhibés pour le plaisir ou le divertissement des humains est bien antérieure à l’avènement de l’Empire romain. La critique radicale et subversive qu’en propose l’auteur, ici traduit en français pour la première fois, n’existe pas dans le paysage littéraire francophone. Dans ce livre passionné et provocant, Derrick Jensen explore les rationalisations et les justifications de l’existence des zoos en parallèle de la problématique de notre aliénation du monde naturel et des créatures qui le peuplent. En cela, il expose le lien entre les zoos et l’idéologie de domination et de contrôle à l’origine des destructions écologiques actuelles (sixième extinction de masse, réchauffement climatique, pollutions des sols, de l’air et des milieux aquatiques, déforestation, etc.).

Le cauchemar des zoos est une puissante critique de la place des zoos au sein de notre société, de celle de notre société au sein du monde naturel, et finalement de la nôtre propre, en tant qu’être humain, au sein du monde sauvage.