revue etoiles d'encre
(CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) |
Paru le
01/10/2012
|
15,00 €
Le passé n'est pas mort et enterré. En fait il n'est même pas passé. Ecrivait William Faulkner. Cette phrase paraît prophétique pour l'Histoire récente de l'Algérie.
Cinquante ans depuis 1962 sont passés, oui. Mais l'histoire des hommes et des femmes qui ont vécu cette période de folle allégresse puis de si grandes déceptions puis de nouveau d'espoir, n'est pas passée. Feuilletez les premières pages dont l'édito de Behja Traversac
Dans un journal tenu à son adolescence et qui occupe la place de la carte blanche, Anita Fernandez, enracine son texte dans ce que fut la guerre d’Algérie vue par une jeune française de l’époque. Feuilletez les premières pages
Christine Peyret, en faisant un incroyable travail de tissage à partir de photos de personnes ou d’évènements de ce temps de la guerre, révèle les traces qu’imprime ce pays dans l’imaginaire des gens. Feuilletez les premières pages
Rachida Azdaou témoigne par ses peintures et montages de photos d’une société déchirée, ambiguë où religion, langue, attitudes sont devenues ces codes sociaux qui la divisent. Feuilletez les premières pages
C’est une mémoire en crue, débordant de ses souvenirs, hachés, discontinus, douloureux, heureux, personnels, intimes, publics, historiques et, toujours… pleins. Pleins d’expériences multiples, de regards multiples, de vies multiples, indistinctement, comme si, ensemble, les auteures poursuivaient une conversation, qui a lieu non dans le livre, mais dans celle qu’il suggère, qu’il provoque.
Ainsi s’y rencontrent des figures tragiques comme celle de Mouloud Ferraoun qu’évoque Marie Malaspina ou celles de ces femmes rebelles qui, envers et contre tout, s’ancrent dans la lutte pour la liberté et que nous rappelle Christiane Achour.http://www.chevre-feuille.fr/revue-etoiles-d-encre/380-revue-n-51-52-algerie-50-ans.html