La Nuit de la lecture
Éditeur : | l'autre LIVRE |
Date : | Du 19 janvier 2019 à 19h30 au 19 janvier 2019 à 00h00 |
Lieu : |
Espace de l’autre LIVRE
13 rue de l’école Polytechnique
75005 Paris
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Détails : |
PROGRAMME DE LA NUIT DE LA LECTURE À L’AUTRE LIVRE
De 19h 30 à 23h30 la nuit de la lecture (événement national) accueillera des lectures publiques par les auteurs eux-même ou des lecteurs et lectrices qui liront des livres des éditeurs l’Espace l’autre LIVRE Tout le programme du Ministère est ici (plus de 4000 animations) .https://nuitdelalecture.culture.gouv.fr/Programme
THÉ CAFÉ JUS DE FRUITS VINS VOUS SERONT OFFERTS apportez des « en-cas » si vous le pouvez
Qui lira ? 19 h 30 Luc Fivet lira 19h 40 ALdo Qureshi lira
Boissons chaudes, fraîches/repas, discussion, DÉDICACES etc.
20 h 10 isAbeLLe d. PhiLiPPe lira Theodor Strom, « Le lac aux avettes « (Ressouvenances) 20 h 25 NAthALie bArrié lira 20 h 40 Pablo Cueco pour son recueil de nouvelles « Pour la route » (Qupé éditions)
pause, DÉDICACES, café et autres Boissons réconfortantes
21 h 00 Les Auteurs de LA cryPte 21 h 20 MArie vAutier lira 21 h 45 FrANçoise FAvretto lira 22 h 00 JeAN esPoNde lira
pause, DÉDICACES, etc.
22 h 10 JeANNe MArie lira « Los Caminos de alma « Les chemins de l’âme, mémoire vive des poètes de la Génération de 1927, anthologie bilingue de Jeanne Marie. Préface Françoise Morcillo et Juan Manuel Bonet, (Paradigme) 22 h 45 Nic SirKIS lue par plusieurs auteurs
pause, DÉDICACES,etc
23 h 15 ANNA serrA lira 23 h 45 FIN DES LECTURES
:::::::::::::::::pour en savoir plus sur quelques livres :::::::::::::::::::: Avec « Anonyme », Luc Fivet renoue avec un de ses genres de prédilection : le roman noir. Dans ce thriller social aux accents kafkaïens, un homme ordinaire, comptable de son état, découvre un autre homme en surbitement qui patiente devant la porte de sa maison. Celui-ci lui demande un euro pour le laisser rentrer chez lui. Juste un euro. Le prenant pour un clochard, le comptable lui tend une pièce et ouvre la porte. L’autre le suit dans le vestibule. La descente aux enfers a commencé. Mené sur un rythme haletant, Anonyme décrit un monde où la chute peut frapper n’importe qui, tout moment. Elle peut être rapide, parfois cocasse, mais les règles sont claires et les rôles bien définis. Chacun joue son jeu avec les cartes dont il dispose. Mais les dettes se paient cash. La mise de départ : un euro.
Aldo Qureshi (atelier de l’agneau) Une critique : « L’auteur n’attend rien d’eux ou des autres dans ce qui tient d’une immense envolée et d’un rire surréaliste. Dans son immeuble il existe des spaghettis qui gênent (mais ce ne sont pas les seuls), un boa domestique dont la mère de l’auteur lorsque l’animal est souffreteux entreprend de « lui beurrer les anneaux ». Et tout reste à l’avenant. Mais cette plongée en chute parfaitement libre est un régal. Se focalisant sur des faits plus ou moins, avérés l’auteur en fixe des images elles aussi plus ou moins (mais plus que moins) douteuses et désopilantes. Pour autant, l’angoisse n’est jamais loin. Qureshi pousse une suite d’investigations improbables quitte à gêner ses voisins à force de « finasser » pour strictement rien. Il y a là des « meules » et autres « bécanes » avec des bikers qui ne valent pas plus le coup que l’auteur lui-même (si on en croit du moins une autre de ses voisines). Et la lecture vivifiante de cet Eden approximatif prouve que « l’enfer c’est les autres » mais pas seulement et non en totalité. » J.P.
Pablo Coueco « Pour la route » – Paris 3e par ses comptoirs, éditions Qupé. Des visages, des mots et des bistrots…Ça se passe à Paris, dans le 3e arrondissement, au début du IIIe millénaire sous le regard poétique et généreux de Pablo Cueco. Le sourire aux lèvres, les portraits des habitués prennent vie sous sa plume. On les entendrait presque… Un livre à lire cul sec ou à déguster entre amis à l’apéro !
Philippe Annocque « Mon jeune grand-père », éditions Lunatique : l’auteur a déchiffré les cartes postales que son grand-père, prisonnier de guerre de 1916 à 1918, écrivait à ses parents. Contraint par la censure, celui-ci remplissait l’espace restreint des cartes pour dire inlassablement je suis vivant.
Marie Vautier (éditions Quadrature) est l’auteur de deux recueils de nouvelles. Elle a travaillé dans la presse et l’édition. Elle enseigne et anime des ateliers d’écriture pour enfants et adultes. Son thème de prédilection : les basculements de la vie, et ce qui se passe alors derrière les apparences, les rêves et les renoncements, les émotions intimes, les tempêtes intérieures.
Jeanne Marie : « Los caminos del alma/Les chemins de l’âme, mémoire vive des poètes de la Génération de 1927 », anthologie bilingue de Jeanne Marie. Préface Françoise Morcillo et Juan Manuel Bonet, ed. Paradigme 2011 Le groupe littéraire espagnol, connu sous le nom de la Génération de 27, est une constellation de poètes apparue dans le paysage culturel espagnol lorsqu’à l’Athénée de Séville, célébrant le tricentenaire de la mort du poète baroque Luis de Góngora (1561-1627), un groupe de poètes a affirmé son admiration pour la poésie classique. Ce fut l’acte de naissance fondamental. Plus récente et puissante fut, par la modernité et l’esthétique de leur pensée et de leur écriture, l’influence de Miguel de Unamuno, Antonio Machado et Juan Ramón Jiménez. Pour la première fois, dix-sept poètes sont unis dans une anthologie : Pedro Salinas, Jorge Guillén, José Bergamín, Gerardo Diego, Federico García Lorca, Juan José Domenchina, Vicente Aleixandre, Concha Méndez, Rosa Chacel, Dámaso Alonso, Emilio Prados, Luis Cernuda, Rafael Alberti, Manuel Altolaguirre, Ernestina de Champourcín, Carmen Conde, Josefina de la Torre. Dans ces Chemins de l’âme, mémoire vive des poètes de la Génération de 27 comme le souligne Françoise Morcillo dans sa préface « le lecteur contemporain découvre, dans la traduction bilingue de Jeanne Marie, la prégnance des silences, autant de chants de l’âme que Saint Jean de la Croix faisait déjà sourdre de l’invisible.»
Michel Clouscard, « Le capitalisme de la séduction » (éd. Delga) La crise actuelle s’avère l’ultime expression de la négation du procès de production : prévalence des actionnaires sur les producteurs, prépondérance des services en Occident et « usine du monde » délocalisée partout ailleurs etc. Si cette négation tyrannique a été intériorisée même par ses victimes, c’est qu’elle est au résultat de ce long dressage que réalisa le « libéralisme libertaire », dont Michel Clouscard a le premier théorisé le concept.
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