Connexion

l'autre LIVRE

Peter GELDERLOOS

Comment la non-violence protège l'État

de Peter GELDERLOOS

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/02/2023 | 16,00 €

Parlons franchement, au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement, depuis des décennies, ne serait-ce qu’à freiner la catastrophe sociale et écologique en cours (de la sixième extinction de masse aux inégalités économiques phénoménales et croissantes qui caractérisent notre temps).

La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu’ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Et pourtant, ainsi que Peter Gelderloos l’expose brillamment dans ce livre, cette adhésion dogmatique au concept de la non-violence est injustifiée et injustifiable. En outre, il s’agit d’une des principales raisons pour lesquelles ils sont inefficaces.

En démystifiant les figures historiques inexorablement citées par la majorité de ceux qui défendent la non-violence comme un absolu — Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela —, en exposant les réalités complexes derrière leurs accomplissements (souvent réduites à des simplismes mensongers), et en exposant les nombreux problèmes d’éthique qui découlent de l’absolutisation de la non-violence, Gelderloos nous offre ici un ouvrage essentiel qui devrait nous aider à sortir de l’impasse manifeste dans laquelle s’enlisent les mouvements militants.

Loin de faire l’apologie d’une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l’argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l’État.

Traduction de How Nonviolence Protects the State.

L'échec de la non-violence

de Peter GELDERLOOS

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 28/08/2019 | 15,00 €

Les quinze dernières années ont montré, plus explicitement que jamais, la fonction de la non-violence. Promues par les médias, financées par les gouvernements et pilotées par des ONG, des campagnes non-violentes ont favorisé les ravalements de façade de divers régimes répressifs à travers le monde et permis aux forces de police de restreindre l’extension des mouvements de révolte sociale.
Perdant souvent le débat au sein même de ces mouvements, les tenants de la non-violence ont de plus en plus recours aux médias dominants ainsi qu’aux fonds publics et privés pour étouffer les voix discordantes. L’Echec de la non-violence explore la plupart des soulèvements sociaux qui suivirent la guerre froide pour faire apparaître les limites de la non-violence et dévoiler ce qu’un mouvement diversifié, indiscipliné et impétueux peut accomplir. En passant au crible le fonctionnement de la diversité des tactiques déployées à ce jour, ce livre explique comment les mouvements en faveur d’un changement social peuvent triompher et ouvrir les espaces dont nous avons besoin pour semer les graines d’un monde nouveau.

Comment la non-violence protège l’État

de Peter GELDERLOOS

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 02/06/2018 | 16,00 €

Parlons franchement, au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement, depuis des décennies, ne serait-ce qu'à freiner la catastrophe sociale et écologique en cours (de la sixième extinction de masse aux inégalités économiques phénoménales et croissantes qui caractérisent notre temps).

La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu’ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Et pourtant, ainsi que Peter Gelderloos l’expose brillamment dans ce livre, cette adhérence dogmatique au concept de la non-violence est injustifiée et injustifiable. En outre, il s’agit d’une des principales raisons pour lesquelles ils sont inefficaces.

En démystifiant les figures historiques inexorablement citées par la majorité de ceux qui défendent la non-violence comme un absolu — Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela —, en exposant les réalités complexes derrière leurs accomplissements (souvent réduites à des simplismes mensongers), et en exposant les nombreux problèmes d’éthique qui découlent de l’absolutisation de la non-violence, Gelderloos nous offre ici un ouvrage essentiel qui devrait nous aider à sortir de l’impasse manifeste dans laquelle s’enlisent les mouvements militants.

Loin de faire l'apologie d'une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l’argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l’État.