Connexion

l'autre LIVRE

Poésie

Transparences

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 16,00 €

Le poème qui fait chanter les mots sur le thème des Je t'aime fait les enchantés sur les ailes du cœur.

C'est un bonheur qui nous est conté, dont reposent les heures au puits des regards qui ont vu se féconder leurs eaux, de vive voix, la résonance des peaux au lit des beaux yeux.

Sous l'écho des branches

C'était à l'encre blanche

Que versait la lumière,

Madame, nos dimanches.

 

On dit que les beaux yeux

Sont comme les jours

Qu'ils se vivent à deux.

Y cuve notre amour.

 

Natures mortes

de Aurore BENAMOU

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 16,00 €

Une écriture sobre et grave...

"Aux mémoires altérées, aux mémoires aliénées qui comme les natures mortes laissent passer le soleil et restent inanimées 

Aux natures mortes, aux choses de la vie, le souvenir y germe, la mémoire jaillit.

Une lumière sous la toile cristallise la nuit"

(Aurore Benamou)

 

Misères aboyantes

Cœurs gangrénés

La mort converse

Avec la vie ordinaire

 

Je me suis vue disparaître

D’un souvenir intact

 

Il ne s’agit presque toujours

Que d’absence et d’amour

 

Amoureux de lumières

Aux aspirations cachées

Je suis une excroissance

D’un pan de lune d’été

A tout ce qui lacère

de Domi BERGOUGNOUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 18,00 €

« Vague après vague se dissout le ciel, l’appelé en son for. Dentelles des bâts aux battements des cils, un cœur tremble au bord des vers sur des accents baudelairiens.

On voudrait qu’en poésie germe d’une boue un rythme fertile, un ensemencement au huis clos des enfermements assommés de voix blanches.

Entre le « Je », le tutoiement où se referme le « nous », fusionnel, l’asile se fait île, planche d’échouage qui stipule les naufrages.

Ce n’est pas aux bateaux ivres chers aux voyants mais à des radeaux de la Méduse. Au banc des rameurs, à leur nage, le boulet où les corps s’enchaînent aux stupeurs. La vie n’est vraiment pas ici, forclose aux ailleurs sous la dictée des épouvantes.

On a « mal à la vie » selon l’expression de l’autrice. »

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Au bout du fil

de Maud THIRIA, Florence SAINT-ROCH

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 18/05/2022 | 12,00 €

Ce livre est une composition à deux voix, une écriture au cœur de la maladie d’Alzheimer.

Au bout du fil, la mémoire d’une mère s’effiloche jour après jour. Pourtant, malgré l’éloignement des corps, le lien est encore là – vivant – cheminant peu à peu vers l’inutilité des mots.

Si Florence Saint-Roch nous invite au plus intime de cette relation, Maud Thiria en explore tous les aspects avec force et justesse.

La poésie atteint ici l’expression nue de notre rapport à l’inéluctable oubli.

SUR LE SABLE DES DUNES

de Philippe LORRAIN-VESQUE

AZOÉ (AZOÉ) | Paru le 15/05/2022 | 15,00 €

Elle est venue l’heure
Un pas dans le vide
Et les ailes déployées
Encore chaque fois
Mais cette fois nouvelle
L’œuvre qui se tisse et se révèle
Dans le geste premier

Elle est venue l’heure
Un pas dans le vide
La solitude
Le départ inconscient

Nuages essentiels

de Madatao DAVID QUERRIEN

intempéries (XEROGRAPHES) | Paru le 04/04/2022 | 10,00 €

 

 

 D’hier et de demain, toutes les beautés s’ajoutent.

Si l’homme répond aux astres qui le guident,

Sans penser qu’en son sein, la galaxie est vide.

Si l’on décide que l’aventure commence, 

En chassant nos rancunes comme unique récompense.

Si les drapeaux s’envolent avec tout leur cortège,

Les mensonges historiques, la haine et ses manèges.

Et si nos écueils fertilisent nos proses,

Le temps aura enfin la saveur d’autre chose.

Pierres de mort

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/04/2022 | 18,00 €

« J’aime les cimetières, leur silence, leurs pierres tombales, leurs lierres, leurs cyprès, leurs allées lentes, les silhouettes qui s’y faufilent sans rien dire, les fleurs fraîches ou fanées qui y jettent quelques taches de couleur ou les petits cailloux délicatement posés sur l’un ou l’autre marbre... Je suis les chemins des chats qui s’y baladent en propriétaires... Pourtant, je crois que la mort n’est pas sacrée... Comme les humains, les tombeaux sont périssables et la mort frappe parfois deux fois : rien d’éternel sous le soleil. Mais le mot « renaissance » peut prendre tout son sens, sous les doigts et l’esprit d’une création nouvelle. »

(Annie Préaux)

Au fond des choses

Il n’y a plus que des cailloux

Gris noirs ou blancs

Qui marquent l’espace

Des royaumes perdus

On marche dessus

Sans y penser

Et le son de nos pas

Est écho d’infini

Le moment du réveil

de Sophie DJORKAEFF

25, PREMIER LIVRE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 31/03/2022 | 18,00 €

ni yoldia ni magellan

de BOETIANE

hors collection (ABORDO) | Paru le 15/03/2022 | 15,00 €

ni yoldia ni magellan navigue autour des thèmes de l'amour, de la mort et de la beauté dans le voyage initiatique de deux jeunes personnages issus de cultures différentes, aux abords de l'île-cité de Tromsø en Norvège.
Dans une continuité de choix esthétiques où chant sonore et champ visuel conjuguent leur élan afin que le mot devienne image, l'image mouvement et le mouvement magie, boetiane évoque un retour aux origines de l'être et de la terre.

Polaroids

de Alain MARC

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 08/03/2022 | 19,00 €

Le “polaroïd” est d’abord un concept. Écrire très près. Très près de l’objectif, très près du sexe, en érection. Moment très bref, aussi bref que l’orgasme. Écrire l’orgasme, l’obscène, l’immontrable et l’indicible. Écrire la vision, instantanée. Écrire la sueur, aussi, qui perle sur la peau. Fuir le mental et ne montrer que le corps, que son obscénité.

Où le polaroïd, remplacera le cliché photographique (et pornographique).

Un “cycle du sperme”, un “cycle de la pisse” et un “cycle de la merde” – à l’image des trois éléments de la matière sexuelle, se sont dessinés au fur et à mesure de la venue de ces polaroïds. D’autres cycles pourraient également se dégager. Bien que réellement présents, il a été décidé de laisser en l’état le cours naturel des choses, et de ne pas opérer de regroupement par parties. Le lecteur pourra laisser courir son imagination, et décider si tel ou tel polaroïd appartient à tel ou tel cycle. C’est le lecteur/regardeur qui finit l’œuvre (après Marcel Duchamp).

L’ouvrage est accompagné d’œuvres érotiques en couleurs du peintre Jean-Marc André recadrées par l’auteur.