La délicatesse du cercle
de Ysabelle VOSCAROUDIS
Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 20/11/2019 | 12,00 €
de Ysabelle VOSCAROUDIS
Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 20/11/2019 | 12,00 €
de Gérard CAMOIN
Les 4 saisons (Z4 EDITIONS) | Paru le 20/11/2019 | 14,00 €
Lettres à Creiddylad est un recueil de poèmes qui va du haïku au sonnet, en passant par les vers libres. Gérard Camoin adresse ses lettres-poèmes à Creiddylad mythique déesse celte de la mer et des eaux. En vérité, il parle à la Bretagne. À la Baie de Douarnenez au bord de laquelle il a choisi de vivre. « Camoin se situe dans une longue et grande tradition française de poésie populaire qui va de François Villon jusqu’à nos jours. Pratiquée par lui, elle est démocratique, directe, et surtout ouverte à tout le monde. C’est un antidote à l’ennui académique, aux tristes théories universitaires qui arrachent la poésie à la rue et l’enferment dans des salles de séminaire. » Professeur Mike Spingler, Clark University.
L’auteur a été acteur et comédien-marionnettiste, scénariste-dialoguiste, auteur dramatique, parolier, puis éditeur et bibliothécaire. Il a déjà publié plusieurs recueils de poèmes.
de Robert NÉDÉLEC
L'Oiseau des runes (PÉTRA) | Paru le 13/11/2019 | 12,00 €
Le poème est peut-être ici une manière d’échapper, par le truchement d’un langage qui tente de se souvenir de son surgissement et cherche à imprimer sa trace dans une réalité sans cesse fuyante, à cette voie de contournement que l’on emprunte d’ordinaire dès lors qu’il s’agit d’aller sans espoir d’avancée véritable, ou de parler pour n’exprimer en fin de compte que son désarroi. Il est peut-être aussi une manière de constater qu’il ne sert à rien de chercher à emprunter ces droits chemins qui ne sont jamais les plus courts lorsqu’on ambitionne de joindre tel point mouvant à tel autre qui l’est encore davantage, non plus qu’à tenter d’occuper en permanence le centre de l’arène ou la piste du cirque, et de nier que l’on ne saura jamais dire la flamme qu’en tournant autour de ces bûchers que l’on dresse, comme par hasard, pour mieux dire, croiton, la ferveur de ses combats et apprivoiser à son seul avantage la violente vacuité des foules... Le poème est peut-être ici cela qui se brûle de toujours vouloir occuper le lieu du conflit et cela qui en parle de tellement loin qu’à peine on perçoit le son de sa voix – cela donc qui aurait à voir avec l’évidence qui passe dans la clarté tonitruante de sa porte grande ouverte autant qu’avec cet ailleurs enfermé dans le noir de ses parcs et de ses jardins, et dont on ne se souvient que si le vent et l’herbe préludent ensemble au tremblement musical de tel invisible feuillage...
de Janos ARANY
Voix d'ailleurs Poésie (PÉTRA) | Paru le 13/11/2019 | 19,00 €
Pour la première fois en français, voici tout un recueil de poèmes de János Arany, monstre sacré du XIXe siècle magyar. Pilier de la culture hongroise, ses ballades s’apprennent dès l’école primaire. Célèbre pour sa maestria formelle et la richesse inégalée de son vocabulaire, János Arany (mot à mot : Jean d’Or) brille cependant, à l’inverse des flamboyants poètes-prophètes de son temps comme Sandor Petöfi, par sa modestie d’authentique, inépuisable jardinier du verbe. En dépit de l’éloignement dans l’espace et le temps (à chacun ses poncifs), on sent sourdre l’expression d’un cœur pur qui se défie des laïus et autres grands mots politiques, attentif à ce que l’âme humaine a de plus nu, de plus cru. Dans le prolongement de l’anthologie Le Trille du rossignol, même auteur, même traducteur, paru aux presses du PIM (Musée Littéraire Petöfi de Budapest, 2019), ce volume-ci, bilingue, fait la part plus belle aux fameuses ballades.
de Emmanuel MOSES
Les 4 saisons (Z4 EDITIONS) | Paru le 12/11/2019 | 14,00 €
« Ils ne tournent pas rond » est né d’une vision : j’étais dans un train et soudain, des formes humaines sont apparues devant moi., dans l’allée entre les deux rangées de sièges, gracieuses comme des danseurs et des danseuses d’autrefois. Et elles m’ont renvoyé à des mots, à des sons, pareilles à des allégories du langage verbal et musical. « Revue »,provient du souvenir que je garde du « Septième sceau » de Bergman et des «Clowns » de Fellini. Mais plus encore, il s’agit d’une déploration à la mémoire des juifs assassinés dans les camps. D’une certaine manière, ces textes ont été écrits avec la volonté d’ériger un monument à la mémoire de celles et ceux, sans nom, fantômes bien réels, « que la vie exila », pour citer Verlaine…
de Annie PEREC MOSER
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 07/11/2019 | 18,00 €
Tout est dans la présence, le ressenti et la fidélité dans la durée.
Le souci du détail renforce la perception du vécu. L’émotion prend corps, surprise entre ouverture, discrétion, mémoire et repères symboliques. Autour de la poète s’incarne un univers personnel de proximité, de rêve, avec parfois la conviction prémonitoire que « l’incertain de la nuit fait trembler les hublots ».
(Extrait de la préface de Patrick Devaux)
La plume est si légère et leste à la fois qu’elle ne semble pas inscrire, mais papillonner à loisir entre les vers tressés.
Il semble que, se référant à l’antique, à des amours mythiques, l’auteure nous souffle qu’il n’est d’éternel que ce qui se renouvelle, de présent aussi prégnant qu’à l’écho d’antécédents.
La poète invoque plus qu’elle n’évoque, comme des mantras que la mémoire nous répète, ces fragments de texte qui, d’entre les vers oubliés continuent de nous parler, comme des tables tournantes, des ronds dans l’eau au ricochet des anges, l’écume que soulève une plume.
La misère est évoquée et les sorts implacables auxquels la mort seule est pitoyable. Sur cette fin, s’achève le recueil, cependant que la poète, en refusant l’anéantissement, ne veut y voir qu’une disparition à l’horizon de nouveaux proches.
(Extrait de la postface de Jean-Michel Aubevert)
de Aldo QURESHI
hors collection (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 03/11/2019 | 17,00 €
de Compère-Demarcy MURIELLE
Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 24/10/2019 | 14,00 €
« Respire, respire / libère l’aire thoracique / Crache tes démons, tes lames de fond / décrasse l’air-pollution / Risque toi au poème /et avant de l’écrire, n’oublie pas de le vivre »… Que ce soit à bord du Transsibérien de Blaise Cendrars, ou sur son vélo qu’elle enfourche au quotidien (« Vélocipoème »), au « Tournoi des VI Poèmes-nations » où le drop joue la gagne, ou encore chez les Indiens dans « Montana Nuage rouge », Murielle Compère-Demarcy -alias MCDem.- nous entraîne dans les landes de Hurle-Lyre, escortée de la Fille de Hurle-Lyre portée par le Cerveau-Cigale, où marcher/danser le Poème dans le souffle d’une réalité décalée à étreindre nous emporte dans un Voyage continu pour continuer d’avancer, aller plus haut, toujours plus loin… Dans les landes de Hurle-Lyre poursuit la trame/ transe locomotrice poétique lancée … dans la danse de Hurle-Lyre et de Hurlevent…(2018).
de Emmanuelle MENARD
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 16,00 €
Les mots couleur du temps pour une valse à mille temps, on dirait qu’Emmanuelle s’avance sur les traces de Brel, fuyant un Bruxelles au morne quotidien pour la Ville Lumière et les Tropiques solaires, surtout maritimes. Comme si elle exprimait par là le tropisme d’une naissance aux centuples rivages. La mer ouvre l’horizon à ses bords, à l’inverse de la pluie dont le rideau semble achever de refermer la vue qu’on a de la rue, interrompre l’élan qui porte le regard à l’horizon, aux lointains.
Le sens qui n’en a pas, c’est la vie même, danse à mille pas, portée par la vague dans la circulation des flux et la respiration des vents sous la voussure du large, le mot qu’on note, celui qu’on profère, celui qu’on rencontre, celui qui vous rencontre.
Au fil de son verbe, vibre, chair, la poète, sur les touches d’ivoire, l’ivoire de ses ongles, de ces dents qu’on se fait sur le langage, le phrasé des voix.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)
de Annie PREAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 18,00 €
Annie Préaux a toujours été passionnée par le travail de la pierre, que ce soit celui des arts premiers ou les créations de l'homme qui partage sa vie.
La pierre, ses failles, sa peau brute, la forme plus ou moins élaborée, utilitaire ou artistique, qui lui est conférée par l'intention et l'art du tailleur ou du sculpteur. La pierre, symbole de densité de la matière, de résistance, de permanence... Ses liens avec le cosmos, le temps long... La pierre qui peut être roc ou sable. La pierre noire, bleue ou blanche. Ou blonde. La pierre, celle que nous portons en nous, taillée, brisée, trouée de lumière et qui « sait tout le vrai de l'être au monde ».
Celle que nous polissons notre vie durant.
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